Le Groupe France Elevage à Issoire
Pour tous les éleveurs qui ne l'auraient pas encore fait, le moment est venu d'arrêter son plan de monte et c'est un euphémisme que de dire que le choix est vaste. Jeune étalon ou valeur sûre ?
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Il est vrai que les restructurations actuelles de la filière n'aident pas à éclaircir le paysage de l'élevage et le recentrage des aides publiques, aussi espéré par certains que redouté par d'autre, ne semble pas encore à l'ordre du jour. Tout au plus est-on dans la phase de suppression de ce qui a été, ce qui pèse sur le moral des éleveurs et accentue un peu plus leurs incertitudes. Pourtant, si le contexte économique n'invite pas à la débauche, nombres de signaux nous permettent d'espérer des lendemains plus florissants. Il en est un, proposé par le Groupe France Elevage, qui mérite que l'on s'y attarde.
Le « foal sharing », littéralement « partage du poulain », existe depuis fort longtemps dans le monde du pur-sang et consiste à offrir la saillie en échange d'une partie du prix de vente du produit. Cette offre mise en place en 2010 a remporté un vif succès auprès des éleveurs et est reconduite cette année afin d'accélérer le testage de jeunes espoirs au devenir prometteur.
Dernièrement, Juliette, proche collaboratrice d'Arnaud Evain, le « monsieur GFE », est venue à Issoire (63) pour présenter l'offre, élaborée dans le cadre de la politique commerciale du comité directeur, aux éleveurs auvergnats qui avaient fait le déplacement depuis les quatre départements.
Au GFE, on croit en ce que l'on fait et on le fait savoir dans les régions.
Durant plus d'une heure, Juliette Courvallet-Megret a présenté, argumenté et répondu aux questions, plaidant pour de jeunes étalons de grande qualité auxquels les actionnaires du groupe croient beaucoup mais surtout pour une offre qui semble avoir emporté une large adhésion de la part des participants.
Cette offre consiste à choisir, selon ses propres critères, parmi un panel de 8 jeunes étalons pour lequel l'éleveur ne paiera que les frais techniques moyennant quoi, après acceptation du contrat par les deux parties, le GFE devient copropriétaire à hauteur de 25% du produit à naître. Après la naissance et avant l'âge de trente jours, si l'éleveur décide de garder le poulain, il rachète sa part au GFE à un prix convenu à l'avance égal à 150 % du solde de saillie. Si le poulain est à vendre, un représentant du GFE vient le voir puis éleveur et groupement mettent en ?uvre les moyens nécessaires à sa commercialisation après quoi, le produit vendu, se partagent le montant de la vente au prorata des parts de chacun.
L'intérêt de cette offre réside dans le fait que l'éleveur bénéficiera de l'appui du GFE pour la commercialisation du produit au travers des carnets d'adresses des administrateurs et des actionnaires et par le biais d'une promotion via internet. Un rassemblement de foals à vendre pourra être organisé si un nombre d'éleveurs suffisant adhère à la proposition. Si, au 31 décembre, le poulain n'est pas vendu, l'éleveur devient propriétaire à 100 % du produit.
A ce stade, on est bien dans la notion de partenaire engagé où la prise de risque est commune et calculée.
Ainsi que l'a dit Arnaud Evain : « demain se prépare aujourd'hui » et avoir un étalonnier qui s'engage à ses côtés est rassurant.
Sarah Marteau
Le « foal sharing », littéralement « partage du poulain », existe depuis fort longtemps dans le monde du pur-sang et consiste à offrir la saillie en échange d'une partie du prix de vente du produit. Cette offre mise en place en 2010 a remporté un vif succès auprès des éleveurs et est reconduite cette année afin d'accélérer le testage de jeunes espoirs au devenir prometteur.
Dernièrement, Juliette, proche collaboratrice d'Arnaud Evain, le « monsieur GFE », est venue à Issoire (63) pour présenter l'offre, élaborée dans le cadre de la politique commerciale du comité directeur, aux éleveurs auvergnats qui avaient fait le déplacement depuis les quatre départements.
Au GFE, on croit en ce que l'on fait et on le fait savoir dans les régions.
Durant plus d'une heure, Juliette Courvallet-Megret a présenté, argumenté et répondu aux questions, plaidant pour de jeunes étalons de grande qualité auxquels les actionnaires du groupe croient beaucoup mais surtout pour une offre qui semble avoir emporté une large adhésion de la part des participants.
Cette offre consiste à choisir, selon ses propres critères, parmi un panel de 8 jeunes étalons pour lequel l'éleveur ne paiera que les frais techniques moyennant quoi, après acceptation du contrat par les deux parties, le GFE devient copropriétaire à hauteur de 25% du produit à naître. Après la naissance et avant l'âge de trente jours, si l'éleveur décide de garder le poulain, il rachète sa part au GFE à un prix convenu à l'avance égal à 150 % du solde de saillie. Si le poulain est à vendre, un représentant du GFE vient le voir puis éleveur et groupement mettent en ?uvre les moyens nécessaires à sa commercialisation après quoi, le produit vendu, se partagent le montant de la vente au prorata des parts de chacun.
L'intérêt de cette offre réside dans le fait que l'éleveur bénéficiera de l'appui du GFE pour la commercialisation du produit au travers des carnets d'adresses des administrateurs et des actionnaires et par le biais d'une promotion via internet. Un rassemblement de foals à vendre pourra être organisé si un nombre d'éleveurs suffisant adhère à la proposition. Si, au 31 décembre, le poulain n'est pas vendu, l'éleveur devient propriétaire à 100 % du produit.
A ce stade, on est bien dans la notion de partenaire engagé où la prise de risque est commune et calculée.
Ainsi que l'a dit Arnaud Evain : « demain se prépare aujourd'hui » et avoir un étalonnier qui s'engage à ses côtés est rassurant.
Sarah Marteau
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