Le Paint Horse en vedette
CSO Chazey-sur-Ain (01) 31 juillet-1er août Le Paint Horse est un survivant. A l’origine, les éleveurs de Quarters, race américaine bien définie, les éliminaient : ils n’acceptaient pas leurs taches blanches. Ils furent sauvés par des personnes qui les ont aimés et c’est ainsi que
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l’American Paint Horse Association est née en 1962. Depuis, la race a évolué et essaime en Europe : l’Allemagne, puis la France et l’Italie les apprécient puisque c’est dans ces pays que la croissance est la plus forte.
La version française de l’APAA organisait au Parc du Cheval à Chazey-sur-Ain des épreuves comptant pour le championnat de France. 126 séries étaient prévues, comprenant des épreuves de modèles et allures, des épreuves montées classiques et des épreuves purement américaines (y compris en attelage); elles réunissaient à peu près autant d’engagés, qui ont tenté leur chance en barrel, horsmanship, reining, trail, pleasure ou western riding. Deux juges américains d’expérience sont spécialement venus du Tennessee pour apprécier les concurrents, mais aussi pour animer un stage, lundi, bien suivi par des jeunes et des moins jeunes.
Mais il est vrai que l’Ouest américain fascine encore. Le travail des chevaux dans les ranchs a finalement produit une équitation fine, et des chevaux qui, sélectionnés en fonction de leur caractère et de leur modèle, sont particulièrement agréables à monter.
C’est ce qu’a découvert Félix Lejour, 17 ans, Il nous en parle :
« C’est au cours de vacances au Canada que j’ai été conquis par ma première Paint. J’avais justement envie de découvrir une autre équitation. J’ai rencontré Michel Ladouceur, un maître, il m’a beaucoup appris ». Manifestement, il a bien appris : déjà un titre de champion d’Europe en showmanship, vice-champion en reining, une médaille de bronze en horsemanship et en 2006, champion d’Europe en halter (modèles et allures)… Déjà sélectionné pour ce même championnat cette année (à la fin du mois, en Bavière), il présentait un nouveau cheval, Resemblance, qu’il monte depuis 3 semaines seulement. « Il n’est pas encore tout à fait au point, il est très spécial, mais il faudra que nous soyons prêts. Je suis optimiste… ».
Irène Stamatelakys, l’une des organisatrices avec Pascal Rix et Denis Allard, soulignait : « le Paint Horse est un cheval polyvalent, facile d’utilisation. Sa morphologie est différente, la façon de le monter aussi. Les oreilles doivent être au même niveau que la ligne du dos, la tête positionnée à la verticale. Il est monté presque sans action des mains, le contrôle se fait grâce à l’assiette et aux jambes. Ce qui crée un lien étroit avec le cheval, très à l’écoute de son cavalier ».
Cavaliers et organisateurs ont exprimé leur satisfaction quant au bon déroulement de cette manifestation, sur un site qui leur a bien convenu. Les Américains ont apprécié également les petits restaurants des environs et la cuisine française… Ils reviendront !
(Voir le site de l’APHA sur?www.apha.com)
F. M.-L.
La version française de l’APAA organisait au Parc du Cheval à Chazey-sur-Ain des épreuves comptant pour le championnat de France. 126 séries étaient prévues, comprenant des épreuves de modèles et allures, des épreuves montées classiques et des épreuves purement américaines (y compris en attelage); elles réunissaient à peu près autant d’engagés, qui ont tenté leur chance en barrel, horsmanship, reining, trail, pleasure ou western riding. Deux juges américains d’expérience sont spécialement venus du Tennessee pour apprécier les concurrents, mais aussi pour animer un stage, lundi, bien suivi par des jeunes et des moins jeunes.
Mais il est vrai que l’Ouest américain fascine encore. Le travail des chevaux dans les ranchs a finalement produit une équitation fine, et des chevaux qui, sélectionnés en fonction de leur caractère et de leur modèle, sont particulièrement agréables à monter.
C’est ce qu’a découvert Félix Lejour, 17 ans, Il nous en parle :
« C’est au cours de vacances au Canada que j’ai été conquis par ma première Paint. J’avais justement envie de découvrir une autre équitation. J’ai rencontré Michel Ladouceur, un maître, il m’a beaucoup appris ». Manifestement, il a bien appris : déjà un titre de champion d’Europe en showmanship, vice-champion en reining, une médaille de bronze en horsemanship et en 2006, champion d’Europe en halter (modèles et allures)… Déjà sélectionné pour ce même championnat cette année (à la fin du mois, en Bavière), il présentait un nouveau cheval, Resemblance, qu’il monte depuis 3 semaines seulement. « Il n’est pas encore tout à fait au point, il est très spécial, mais il faudra que nous soyons prêts. Je suis optimiste… ».
Irène Stamatelakys, l’une des organisatrices avec Pascal Rix et Denis Allard, soulignait : « le Paint Horse est un cheval polyvalent, facile d’utilisation. Sa morphologie est différente, la façon de le monter aussi. Les oreilles doivent être au même niveau que la ligne du dos, la tête positionnée à la verticale. Il est monté presque sans action des mains, le contrôle se fait grâce à l’assiette et aux jambes. Ce qui crée un lien étroit avec le cheval, très à l’écoute de son cavalier ».
Cavaliers et organisateurs ont exprimé leur satisfaction quant au bon déroulement de cette manifestation, sur un site qui leur a bien convenu. Les Américains ont apprécié également les petits restaurants des environs et la cuisine française… Ils reviendront !
(Voir le site de l’APHA sur?www.apha.com)
F. M.-L.
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