Loïc Chiron culmine à Chalamont

les onze meilleurs de la première repartant sur un tour plus court mais surélevé. Le chef de piste international François Denis traçait pour eux un parcours fluide, aux lignes longues, sur lequel il fallait savoir tourner et aller vite. Deux couples seulement obtenaient le double sans-faute, Loïc Chiron l’emportant de deux secondes sur Etienne Bouchet.
Loïc Chiron, le retour

S’il a fait ses premières armes dans l’Ain, son travail l’avait conduit dans l’Est de la France où il est resté une quinzaine d’années. Loïc est revenu dans le département depuis un an. Il est installé chez Nicolas Bonin à Etrez où il exploite et valorise les jeunes chevaux et coache certains cavaliers. Il attaque, pour la première année, des épreuves à 1,45 m, 1,50 m, en CSI et ça ce passe plutôt bien pour lui : 4e à Cluny, 1er à Etang-sur-Arroux, classé à Lons-le-Saunier, etc..A Chalamont, il montait Kulminente, (S.F. par Dino de Dompierre), 11 ans, qu’il travaille depuis 5 ans. « C’est une bonne jument, mais elle m’a donné du fil à retordre, nous confiait-il. Elle a du caractère… Elle sort de 3 semaines de vacances, c’est pourquoi je l’ai engagée à Chalamont. Elle a pris du plaisir à sauter ». Notons qu’il s’agit d’une jument de l’Ain, née en Dombes chez Philippe Bernard.

Ce concours, présidé par Jacqueline Obadia, était jugé par Michel Bellon, strict mais compréhensif, et brillamment animé par M. Dubois. Il a été marqué par quelques chutes, dont une a nécessité l’intervention des pompiers.

Le Grand Prix Pro 2 s’est couru en hommage à Jacky Bogey, un homme dévoué, responsable de paddock pendant bien des années, décédé suite à un accident dans l’exercice de ses fonctions.
Florence Massard-Loslier