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Michel Bouteille : portrait d’un courtier

Faire bouger le marché du cheval de sport : depuis plus de 20 ans, Michel Bouteille s’active dans ce sens. Les 11 et 12 octobre, il était l’un des principaux organisateurs de la vente d’équidés proposée par l’Association des éleveurs de Photo 1 sur 1
chevaux et de poneys de sport Rhône-Loire à l’occasion d’Equi’Passion, la fête du cheval organisée par le CDE de la Loire à Saint-Galmier. Fin octobre début novembre, l’éleveur installé à Boisset-les-Montrond sera à nouveau à pied d’œuvre, cette fois dans le cadre d’Equita’Lyon. En tant qu’adhérent de l’association Rhône-Loire, il est l’une des chevilles ouvrières des Equita’Ventes organisées pendant les cinq jours par l’Association des syndicats d’élevage de chevaux de Rhône-Alpes (Asecra). 70 à 80 chevaux se sport sont concernés par cette vacation.

L’an dernier, Michel Bouteille a franchi une nouvelle étape en créant son entreprise de courtage : Courtage Conseils Chevaux. Depuis qu’il s’est lancé dans l’élevage de SF dans les années 80, il a multiplié les initiatives pour valoriser sa production et celle des éleveurs de la Loire et du Rhône. Le naisseur de Drakkar d’Amb, étalon champion international, d’Erwin d’Amb, vendu en Italie à l’occasion des prestigieuses ventes Fences, de Fara de la Hurie, championne du Portugal, est à l’origine de la liste des chevaux à vendre proposée par l’association Rhône-Loire.

Il avait, à la base, créé son propre document qu’il a étoffé avec les chevaux des voisins avant d’en assurer la gestion au niveau de l’association. Pour cette même association, il a organisé plusieurs ventes de chevaux. Juge régional ANSF, il intervient également depuis onze ans auprès des élèves du Lycée agricole de Sury-le-Comtal lors des sessions de débourrage et de présentation modèles et allures.

Conscient qu’il fallait développer des outils de promotion pour valoriser l’élevage local, Michel Bouteille s’est investi pendant des années en tant qu’éleveur. L’expérience lui a permis de monter sa propre société. Depuis un an, il travaille avec des éleveurs, des cavaliers professionnels et des particuliers. « Comme une agence immobilière, je cherche le client vendeur qui correspond au client acheteur. Comme une agence matrimoniale, j’essaye de trouver le cheval et la personne qui formeront un beau couple... » Parmi sa clientèle, il compte des cavaliers installés dans le sud-est ou le sud-ouest de la France, en région parisienne également. Il organise à leur intention des visites dans la région pour leur proposer un ou plusieurs chevaux qu’il peut aussi présenter à distance, grâce à Internet. Le plus important, à ses yeux, c’est d’instaurer un climat de confiance avec les clients et les éleveurs.

Margot Silvestre

24/10/2008

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