Rencontre avec Yves Tourvieille


« C’est à la fois le dixième anniversaire du Parc et le premier de mon arrivée, puisque j’ai succédé de manière un peu précipitée à Marc Damians en octobre 2018, ce qui n’était a priori pas dans mes projets puisque je suis déjà bien occupé par le CRE. »



Trouver un coordonateur : « Pour l’instant nous essayons de remettre les choses d’équerre, de former une équipe. Audrey Valois a fourni un très gros travail pour la préparation de ce concours mais la nécessité de trouver un coordonnateur se fait sentir. Habitant Annecy je ne peux venir qu’une fois par semaine, ce qui n’est pas suffisant ; nous avons des gens très bien, motivés, prêts à s’investir, il ne faut pas les laisser tomber. »



L’essentiel ? Le budget : « L’idée, bien sûr c’est d’équilibrer le budget. Nous n’avons pas de subvention de fonctionnement, c’est uniquement l’activité du Parc qui génère les rentrées. Pour l’instant, il est occupé environ tous les 15 jours, par des manifestations diverses : stages, location par des structures extérieures pour organiser leurs propres compétitions ; il y a aussi le Parc Formation, une activité de formation DE essentielle qu’il faut poursuivre. Tout cela est déjà bien, mais il faut faire mieux. »



Ensuite, les investissements : « D’autre part les équipements ont dix ans eux aussi, il faut penser à leur entretien. Nos projets d’investissement pour l’année prochaine concernent essentiellement l’amélioration de l’accueil, et évidemment l’ouverture à toutes les disciplines équestres. »



Les projets : « Dans l’activité propre du Parc, nous allons essayer de l’ouvrir davantage à la communauté de communes en l’ancrant mieux dans le territoire. Il y a des entreprises, des industriels et nous pouvons proposer des surfaces ouvertes et couvertes, des parkings. Des contacts ont été pris avec les responsables et les élus qui sont venus sur place. Je pense qu’il faut se faire connaître, désenclaver le Parc en habituant le public à y venir, ouvrir le monde du cheval. Nous avons quelques pistes pour accueillir des concerts, des expositions de voitures. Beaucoup de choses peuvent être envisagées sans bien sûr que cela nuise à la qualité technique. La proximité de Pérouges peut également apporter de belles opportunités pour eux comme pour nous. »



Des besoins : « Je regrette aussi que la Fédération ne nous aide pas. Ce pourrait être un équipement régional, une sorte de pôle hippique. Il en existe un à l’autre bout de la région, à Vichy, géré par la Communauté de Communes. La Motte Beuvron est un équipement national, il pourrait y avoir dans les grandes régions un équipement régional, d’autant plus que la Région est prête à s’impliquer. Le Président de région sait ce que sont les chevaux, il en possède, il a mis en place le plan « Ambition Cheval ». Cela montre bien que la filière les intéresse, et le Parc doit en faire partie. Le Président n’est jamais venu ici, nous allons l’inviter. »

Yves Tourvieille conclut par cette note toute de dynamisme : « Nous avons une bonne dynamique et un bel outil, qu’il faut faire fonctionner et rentabiliser »

V. R.
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