Thiers 2010, deuxième édition
CSO Thiers (63) 28-30 mai C’est dans le cadre bucolique de la base de loisirs d’Iloa que s’est déroulé cette deuxième édition du concours de la SHR du Puy de Dôme, ce dernier week-end de mai. Fort heureusement, les orages s’étaient calmés et le terrain en herbe
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n’eut pas à souffrir d’un excès d’eau. Ce sont les jeunes chevaux qui, le vendredi, ont ouvert le bal avec les épreuves hunter et il semble bien que le circuit de formation SHF soit toujours aussi apprécié puisque ce sont plus de 100 futurs athlètes de 4 à 6 ans qui sont venus faire leurs armes sur un terrain fort estimé lors de sa première édition. Le fait que les finales se déroulent sur un terrain en herbe n’y étant certainement pas étranger. Les pistes, dessinées par le talentueux Marc Chemina, n’ont pas démérité et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A en juger par la qualité des chevaux présents, nous avons toutes les raisons de croire en des jours meilleurs. De la qualité donc, à défaut de quantité.
Quantité ! Il semble que ce soit là le talon d’Achille car si les épreuves jeunes chevaux font le plein, il n’en va pas de même avec les épreuves fédérales. Curieusement on constate, depuis quelques temps, une désaffection régulière des terrains en herbe qui semblent tomber en disgrâce auprès des cavaliers, et ceci malgré tous les efforts des organisateurs pour améliorer la qualité des sols. Il y a pourtant là certainement le meilleurs des terrains en herbe de la région à ce jour avec un sol ferme, sablé, permettant d’offrir une qualité de frappe satisfaisante. L’arrosage raisonné laissant peu de place à une glissance de surface. Alors comment expliquer ce manque d’intérêt de nombreux cavaliers amateurs ?
On pourrait trouver un élément de réponse dans le fait que les terrains enherbés nécessitent de la part des chevaux plus de souplesse, un meilleurs équilibre et un niveau de rassemblé supérieur; or il est de notoriété publique que le travail sur le plat des chevaux de CSO est, si ce n’est bâclé, du moins insuffisant.
Le Grand Prix Pro 2 (1,30 m) du samedi a vu la victoire de Mille Espoir Dupalet (Bey des Sèvres SF x Pancho II AA) monté par Nathalie Soubeyre, laquelle remporte cette épreuve avec brio devant le couple Nicolas Gerke/Javelot des Roques alors que Jérôme Debas-Montagner se classe quatrième avec Musarde, une SF de 10 ans.
La journée s’est terminée avec la soirée cavaliers, sur fond de finale du championnat de France de Rugby sur écran géant et si la salle, acquise à l’ASM, était animée comme il se doit, l’ambiance festive ne fut jamais démentie. Une fois n’est pas coutume, la plus grande satisfaction du week-end est venue, non pas des sports équestre, mais du rugby puisque le XV Montférandais a vaillamment combattu contre Perpignan et rapporté le bouclier de Brennus en terres Arvernes. Détail imprévu que chacun a pu constater le lendemain matin, ce sont les cordes vocales des speakers qui ont eu à souffrir d’une telle victoire.
L’épreuve majeure de ce week-end était sans conteste le prix de la ville de Thiers, grand prix Pro 2 à 1,35 m, épreuve couru au barème A chrono avec barrage au chronomètre. Jérôme Debas-Montagner, parti en première position avec Musarde, ne parviendra pas à se hisser au classement et sera même contraint à l’abandon avec Obela d’Acy. C’est Dominique Fournier-Cercy et Number One Semilly (LeTot de Semilly x Elf III) qui, partie en 12e position, remporte l’épreuve au terme d’un parcours irréprochable devant Nathalie Soubeyre qui se classe avec Mille Espoir Dupalet et Kahin d’Ivraie respectivement 2e et 3e.
A noter, dans le Grand Prix ?1,20 m Amateur 1 du dimanche, l’excellente prestation de ces jeunes femmes qui n’auront laissé aucune chance à leurs homologues masculins. En effet, de Anne-Laure Pays, en selle sur Lorana de Réchima, qui remporte l’épreuve en 38’’71 secondes à Géraldine Blanc qui se classe huitième de cette épreuve avec Orphée des Ors, ce sont huit amazones qui ont trusté le classement de ce grand prix. Rappelons que cette épreuve, tout comme le Grand Prix Pro 2 à 1,35 m, faisant partie du circuit grand régional d’Auvergne, la FFE accorde un bonus (coefficient 1,5) aux concurrents des épreuves labellisées pour les qualifications aux championnats de France.
Enfin on accordera une mention toute particulière à l’équipe organisatrice du concours et à son président, Jérôme Andraud, pour la qualité de l’organisation en général et l’accueil en particulier, rarement égalé sur un concours de ce niveau. Le moindre détail était pensé et soigné. Le but de ces jeunes gens motivés est, à terme, l’organisation d’un CSI. Projet ambitieux certes, mais pas déraisonnable car le site, la capacité logistique, la motivation et la volonté d’innover sont là . Souhaitons-leur le plaisir d’atteindre leur objectif.
Sarah Marteau
Quantité ! Il semble que ce soit là le talon d’Achille car si les épreuves jeunes chevaux font le plein, il n’en va pas de même avec les épreuves fédérales. Curieusement on constate, depuis quelques temps, une désaffection régulière des terrains en herbe qui semblent tomber en disgrâce auprès des cavaliers, et ceci malgré tous les efforts des organisateurs pour améliorer la qualité des sols. Il y a pourtant là certainement le meilleurs des terrains en herbe de la région à ce jour avec un sol ferme, sablé, permettant d’offrir une qualité de frappe satisfaisante. L’arrosage raisonné laissant peu de place à une glissance de surface. Alors comment expliquer ce manque d’intérêt de nombreux cavaliers amateurs ?
On pourrait trouver un élément de réponse dans le fait que les terrains enherbés nécessitent de la part des chevaux plus de souplesse, un meilleurs équilibre et un niveau de rassemblé supérieur; or il est de notoriété publique que le travail sur le plat des chevaux de CSO est, si ce n’est bâclé, du moins insuffisant.
Le Grand Prix Pro 2 (1,30 m) du samedi a vu la victoire de Mille Espoir Dupalet (Bey des Sèvres SF x Pancho II AA) monté par Nathalie Soubeyre, laquelle remporte cette épreuve avec brio devant le couple Nicolas Gerke/Javelot des Roques alors que Jérôme Debas-Montagner se classe quatrième avec Musarde, une SF de 10 ans.
La journée s’est terminée avec la soirée cavaliers, sur fond de finale du championnat de France de Rugby sur écran géant et si la salle, acquise à l’ASM, était animée comme il se doit, l’ambiance festive ne fut jamais démentie. Une fois n’est pas coutume, la plus grande satisfaction du week-end est venue, non pas des sports équestre, mais du rugby puisque le XV Montférandais a vaillamment combattu contre Perpignan et rapporté le bouclier de Brennus en terres Arvernes. Détail imprévu que chacun a pu constater le lendemain matin, ce sont les cordes vocales des speakers qui ont eu à souffrir d’une telle victoire.
L’épreuve majeure de ce week-end était sans conteste le prix de la ville de Thiers, grand prix Pro 2 à 1,35 m, épreuve couru au barème A chrono avec barrage au chronomètre. Jérôme Debas-Montagner, parti en première position avec Musarde, ne parviendra pas à se hisser au classement et sera même contraint à l’abandon avec Obela d’Acy. C’est Dominique Fournier-Cercy et Number One Semilly (LeTot de Semilly x Elf III) qui, partie en 12e position, remporte l’épreuve au terme d’un parcours irréprochable devant Nathalie Soubeyre qui se classe avec Mille Espoir Dupalet et Kahin d’Ivraie respectivement 2e et 3e.
A noter, dans le Grand Prix ?1,20 m Amateur 1 du dimanche, l’excellente prestation de ces jeunes femmes qui n’auront laissé aucune chance à leurs homologues masculins. En effet, de Anne-Laure Pays, en selle sur Lorana de Réchima, qui remporte l’épreuve en 38’’71 secondes à Géraldine Blanc qui se classe huitième de cette épreuve avec Orphée des Ors, ce sont huit amazones qui ont trusté le classement de ce grand prix. Rappelons que cette épreuve, tout comme le Grand Prix Pro 2 à 1,35 m, faisant partie du circuit grand régional d’Auvergne, la FFE accorde un bonus (coefficient 1,5) aux concurrents des épreuves labellisées pour les qualifications aux championnats de France.
Enfin on accordera une mention toute particulière à l’équipe organisatrice du concours et à son président, Jérôme Andraud, pour la qualité de l’organisation en général et l’accueil en particulier, rarement égalé sur un concours de ce niveau. Le moindre détail était pensé et soigné. Le but de ces jeunes gens motivés est, à terme, l’organisation d’un CSI. Projet ambitieux certes, mais pas déraisonnable car le site, la capacité logistique, la motivation et la volonté d’innover sont là . Souhaitons-leur le plaisir d’atteindre leur objectif.
Sarah Marteau
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