Timides les meneurs ?

ont regretté le nombre de meneurs, revu à la baisse, engagés dans ce championnat. Il était prévu qu’il en vienne une cinquantaine, trente seulement ont concouru.

« La présence de très nombreux meneurs est reconnue dans l’Ain et la Région, ont-ils tous deux précisé. Dans l’Ain, le chiffre de 150 doit être proche de la réalité. Malheureusement, ils se manifestent peu et se montrent timides dès qu’il s’agit de participer à une manifestation, même non officielle. Beaucoup n’ont même pas pris leur licence... »

Patrick Boury souhaite remédier à cette ‘‘timidité’’ : « La licence, c’est très important. Outre une assurance spécifique, elle permet d’accéder à des informations de tous ordres, sur les chevaux, les matériels, les artisans, des échanges. »

Une assistance technique est également possible. Certains nouveaux ne connaissent encore pas les règles... Comment remédier à ces manques ? La commission prévoit de mettre en place des formations, de valoriser les structures existantes, d’en trouver de nouvelles.

Dans l’Ain par exemple, l’attelage se pratique à La Balme (Cheval Liberté), Miribel (Equ’Ain), Malafretaz (ferme équestre), Belleferme (Gex), Bernatets (Cormoranche-sur-Saône), Crins du Revermont (Montagnat), Crinières de la Dombes (Châtillon-sur-Chalaronne), Cheval Dombes (Mezeriat), Amis du cheval Comtois à Salavre, Trait d’Amis (Peron), Attelages de la Dombes (Sandrans), attelages dompierrois (Dompierre sur Veyle). Et bien évidemment sur les chemins départementaux, avec des chevaux tranquilles, bien formés et avec sa licence en poche...