Brest métropole expérimente le débardage à cheval
Brest métropole développe une gestion vertueuse et écologique de ses espaces, en fonction des conditions climatiques ou topographiques des essais d’autres modes d’interventions que par des engins motorisés sont menés pour diversifier les techniques de gestion.
Dans ce cadre, des chantiers d’arrachage de lauriers palmes (plantes invasives) dans les bois de Kéroual et Kervallon sont en cours. Ils seront réalisés avec un prestataire (l’entreprise SEITE Vincent, installée à Plouigneau (29)) par traction animale, appelée également débardage à cheval. Le débardage au cheval est une technique de sylviculture qui consiste à transporter des arbres abattus de leur lieu de coupe vers une zone de dépôt à l’aide d’un cheval.
Il s’agit d’une énergie non polluante et silencieuse.
L’utilisation de cette technique présente plusieurs avantages, en particulier en hiver lorsque les sols sont très humides : le cheval occasionne très peu de dégât lors de son passage, la régénération naturelle est préservée, le sol n’est pas tassé et il n’y a pas de formation d’ornières. De plus, sur des terrains très accidentés comme le Bois de Kéroual, aucun engin motorisé ne passerait.
Cette méthode fait donc de l’animal (race des chevaux : postiers bretons) un allié important pour la bonne gestion et la préservation des sols et sous étages dans les bois et forêts. Enfin, le cheval présente le grand intérêt d’intervenir en déployant une énergie non polluante et silencieuse.
Le débardage à cheval organisé ces jours complète le travail mécanique au tracteur et treuil. Si cette technique se révèle concluante, elle pourra éventuellement remplacer le travail mécanique dans des cas particuliers, notamment lorsque le sol est humide.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous