Dopage : la position de l’Acsof
(en ligne le 09 octobre 2008) La position de l’Association des cavaliers de saut d’obstacles en France tient en trois mots : présomption d’innocence, prévention et formation.Présomption d’innocence. Notre association se refuse à accabler tel ou tel
cavalier tant que les preuves de culpabilité n’auront pas été établies par les autorités sportives. La présence de capiscaïne dans les prélèvements ne donne aucune indication sur le mode d’administration, massage musculaire ou ‘‘vulgaire’’ barrage par hypersensibilisation des canons. Les deux sont interdits mais l’un est plus grave que l’autre. Dans un cas c’est de l’ignorance donc un manque de professionnalisme, dans l’autre c’est de la malhonnêteté. Donc nous attendons le verdict et quand il tombera, nous réclamerons des sanctions exemplaires.
Prévention. Plus grave que les cas des cavaliers en cours d’investigation est la réponse à la question : comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi a-t-il fallu attendre les Jeux olympiques pour que des substances illicites soient détectées alors que les intéressés sont en concours tous les week-ends ou presque ?
Les fédérations nationales et la fédération internationale, sachant que le laboratoire de Hong Kong est le plus pointu en matière de détection, auraient dû déployer des moyens plus conséquents dès le début de l’année 2008 pour faire quelques exemples. Les quelques cas détectés et confirmés au cours des dix-huit derniers mois n’ont pas été suffisamment sanctionnés. Les cavaliers sont allés aux JO insuffisamment sensibilisés à la question, voire pour les tricheurs avec un éventuel sentiment d’impunité. La différence entre un CSI*****, même le championnat du Monde, et les Jeux, c’est l’implication du Comité olympique et une notoriété sans commune mesure. Ce que la FEI et les fédérations nationales ont risqué par leur négligence, dans certains cas leur complaisance, c’est l’exclusion pure et simple des prochains JO, exclusion dont l’impact est catastrophique pour le sport et toute l’économie de la filière équestre.
Formation. Que faisons vraiment pour que le réflexe antidopage se développe dès les débuts en compétition ? Combien de chevaux de club sont bourrés d’anti-inflammatoires avant de courir ? Combien de contrôles sont effectués dans les petites épreuves ? La question concerne tous les cavaliers de compétition et pas seulement ceux qui se qualifient pour les JO.
Communiqué de Marwan Lahoud, président de l’Acsof
Pessoa suspendu. Le verdict est tombé : Rodrigo Pessoa est reconnu coupable d’avoir monté Rufus positif à la Nonivamide (dérivé de la Capsaïcine) aux JO de Hongkong. Sa mise à pied de quatre mois et demi à compter du début de la sanction provisoire devrait le tenir écarté des terrains jusqu’au 10 janvier prochain, selon un communiqué de la FEI, le privant notamment de ‘‘son’’ CSI à Bruxelles. Le champion olympique 2004 avait évoqué pour sa défense le taux infime trouvé, et la proximité entre Rufus et le cheval (ainsi que son groom) de Miranda Neto, alors en traitement médical. Rodrigo Pessoa a un mois pour exercer un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Prévention. Plus grave que les cas des cavaliers en cours d’investigation est la réponse à la question : comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi a-t-il fallu attendre les Jeux olympiques pour que des substances illicites soient détectées alors que les intéressés sont en concours tous les week-ends ou presque ?
Les fédérations nationales et la fédération internationale, sachant que le laboratoire de Hong Kong est le plus pointu en matière de détection, auraient dû déployer des moyens plus conséquents dès le début de l’année 2008 pour faire quelques exemples. Les quelques cas détectés et confirmés au cours des dix-huit derniers mois n’ont pas été suffisamment sanctionnés. Les cavaliers sont allés aux JO insuffisamment sensibilisés à la question, voire pour les tricheurs avec un éventuel sentiment d’impunité. La différence entre un CSI*****, même le championnat du Monde, et les Jeux, c’est l’implication du Comité olympique et une notoriété sans commune mesure. Ce que la FEI et les fédérations nationales ont risqué par leur négligence, dans certains cas leur complaisance, c’est l’exclusion pure et simple des prochains JO, exclusion dont l’impact est catastrophique pour le sport et toute l’économie de la filière équestre.
Formation. Que faisons vraiment pour que le réflexe antidopage se développe dès les débuts en compétition ? Combien de chevaux de club sont bourrés d’anti-inflammatoires avant de courir ? Combien de contrôles sont effectués dans les petites épreuves ? La question concerne tous les cavaliers de compétition et pas seulement ceux qui se qualifient pour les JO.
Communiqué de Marwan Lahoud, président de l’Acsof
Pessoa suspendu. Le verdict est tombé : Rodrigo Pessoa est reconnu coupable d’avoir monté Rufus positif à la Nonivamide (dérivé de la Capsaïcine) aux JO de Hongkong. Sa mise à pied de quatre mois et demi à compter du début de la sanction provisoire devrait le tenir écarté des terrains jusqu’au 10 janvier prochain, selon un communiqué de la FEI, le privant notamment de ‘‘son’’ CSI à Bruxelles. Le champion olympique 2004 avait évoqué pour sa défense le taux infime trouvé, et la proximité entre Rufus et le cheval (ainsi que son groom) de Miranda Neto, alors en traitement médical. Rodrigo Pessoa a un mois pour exercer un recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
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