Faites-le taire

l’Aquitaine du journal Le Cheval. C’est faux. Virginie est un relais d’informations pour le bassin de l’Adour dont elle préside l’association des éleveurs. Evidemment, le Don Quichotte d’Aquitaine n’est pas content. Virginie s’est opposée à l’OPA qu’il a tentée à la fin de l’année dernière pour, sous couvert d’une passagère aménité fédérative, livrer l’Aquitaine toute entière à l’ANSF et rayer l’ANAA de la carte. La manoeuvre n’a pas échappé à quelques-uns dont Mme Chapperot-Raggazzi. Don Quichotte a échoué là où Jean Muris a réussi. Sa nouvelle association n’a même pas reçu l’aval du Conseil des équidés d’Aquitaine. Depuis, la guerre qu’il mène contre Jean-Marie Bernachot ne connait aucun répit. Et les images qu’il utilise sont puisées aux sources d’une idéologie d’un autre âge. Du harcèlement. De la haine à l’état pur. On le sait, le Don Quichotte d’Aquitaine manie facilement l’outrance, la désinvolture, le cynisme, l’insulte, la grossièreté. Il vient encore de faire la preuve de son infinie délicatesse en plein conseil d’administration de l’ANSF à l’encontre du représentant de la SHF. Et en toute impunité, semble-t-il, puisque l’exaction verbale ne fut pas sanctionnée sur le (grand) champ. Accord collectif implicite ? Bien que, certains, et non des moindres, se soient, en aparté, désolidarisés des propos tenus par le trop zélé goujat et pourfendeur aquitain.
Messieurs, faites-le taire. Ou virez-le. Il fait tache dans votre vertueuse ANSF. Sinon, tout le monde finira par croire que le clown d’Aquitaine, l’ex-horsin normand, est là pour faire diversion à vos secrets desseins hégémoniques.

Etienne Robert