Hennebon : une parade en demi-teinte

de sport (privé et public), de course, arabes, poneys, ânes et chevaux de trait. Les conditions climatiques sont venues quelque peu gâcher ce bel évènement et beaucoup moins de spectateurs avaient fait le déplacement. Les courageux ont apprécié le spectacle mis en scène par le Haras et le Syndicat Mixte.

Les étalons de Béligneux en vedette

Très attendus par les éleveurs, les deux cracks étalons de Mr Neyrat, Modesto KWPN (Grandeur et Dersinaa par Lucky Boy) et Epsom Gesmeray SF (Jalico B et Renata V par Starter) ont fait le show. Le beau gris, ancienne monture de Jean-Marc Nicolas, vainqueur en coupe des Nations et coupe du Monde fera la monte en exclusivité au Haras National d’Hennebont sous l’égide du Dr Roland Ridoux. Il rejoint dans les écuries Gold de Becourt, Grenat de Grez et Happy Vergoignant. Epsom, basé en Normandie a quant à lui ravi les amateurs de Selle Français « pure souche » par son modèle et ses allures exceptionnelles en main. D’ailleurs, le petit stand installé par M. Neyrat devant les boxes de ses chouchous n’aura pas désempli de la matinée laissant présager un accueil plus que chaleureux des éleveurs bretons à ces sportifs de haut niveau. Bel accueil aussi pour le Holsteiner Chef Rouge (Cassini I-Caretino) qui offre un choix génétique intéressant aux éleveurs.

Les poneys et les chevaux de loisirs ont eux aussi connu leur heure de gloire. Les confirmés Machno Carwyn, Impérial du Blin et Rasmus se sont montrés sous leurs meilleurs jours pour séduire les bretons. La jeune génération, elle, n’est pas en reste avec l’étalon Rexter d’Or, PFS, fils de Dexter Leam Pondi, enchainant avec aisance et force les différents obstacles placé sur le ring de présentation tout comme l’étalon de Marie Witte, Pumkins Pondi (Apollon Pondi). Les amateurs d’étalons à destination loisir ont pu admirer le lusitanien Novatel JCL Puy du Fou monté en Grand Prix par Carlos Pinto et présenté par Dorothée Kuhn ou encore les étalons d’endurance. L’après midi, place d’honneur aux postiers bretons et aux chevaux de trait. Une tradition perpétuée par les gardes du Haras avec comme point d’orgue une course de trot monté d’étalons bretons qui a bien fait rire petits et grands et surtout réchauffé les cavaliers. Enfin, une large place a été laissée à la troupe du Cheval Rouge ?qui a présenté un spectacle innovant.
Charlotte Le Maguer