Hervé Gélébart, réélu pour la troisième fois

de projets à l’aube de ce nouveau cycle de quatre ans.

Quel bilan tirez-vous de vos deux premiers mandats ?

« Il y a huit ans, la mise en place des CRE était difficile et perturbée par des histoires fédérales. Depuis, j’ai le plaisir de constater que la Bretagne a bien surmonté tout cela et que nous travaillons maintenant tous dans le même sens. Durant ces huit ans, nous avons vraiment travaillé au développement de disciplines telles que le hunter et l’attelage qui connaissent maintenant de bonnes dynamiques. Nous avons également réussi à stabiliser les finances tout en procédant à l’achat et à la rénovation des locaux du CRE situés à Lorient ».

Vous attaquez un troisième mandat, n’y a-t-il pas de risque d’essoufflement ? N’avez-vous jamais eu envie d’arrêter ?

« Pas la moindre seconde ! Sinon, je ne serais pas reparti. La passion et le dynamisme sont toujours là. J’ai la chance de travailler avec une équipe très soudée qui d’ailleurs est repartie avec moi dans ce nouveau mandat et ça, ça me fait très plaisir. C’est une preuve que le travail au sein du CRE se passe dans de bonnes conditions pour tout le monde. Nous avons néanmoins également intégré de nouvelles énergies, notamment pour permettre le respect de la parité hommes / femmes au sein du Comité directeur ».

Quels sont les projets du CRE à court et plus long ?terme ?

« À court terme, l’enjeu est de réussir à compenser le désengagement progressif des institutionnels par la mise en place de partenariats avec des entreprises privées, telles que Equigold, Tromelin Nutrition ou encore Royal Horse. Nous sommes également partis du constat que le dynamisme autour des clubs est bon, avec de très nombreux clubs présents aux Championnats de Lamotte-Beuvron, ou encore beaucoup de participants aux Championnats de France des Enseignants ou des Vétérans. Nous avons donc décidé de faire un effort particulier envers les évènements de haut-niveau qui ont lieu dans la région, à l’instar du CSI*** de Dinard dont nous sommes partenaires.

Nous souhaitons également redonner du dynamisme à la discipline du complet. À cette fin, j’ai nommé Guy Gyot, en complément de la commission « complet ». Notre but est de relancer le complet par la base en trouvant deux terrains par département afin d’y organiser des épreuves clubs, et qui pourraient également servir de terrain pour le passage des examens fédéraux.

Enfin, nous allons également mettre en place toute une politique de communication autour de l’équitation. Un partenariat a été créé avec le Télégramme de Brest par exemple, et nous allons également accentuer l’effort de communications lors de différents Championnats de Bretagne, grâce à notre nouveau site ».
Propos recueillis par Michel Legendre