Kergane, la passion du cheval de sport
L’élevage de Louis Menier est devenu au fil des ans un élevage breton de référence dans le monde des chevaux de sport. Un élevage d’abord créé par passion, qui le place régulièrement dans le top 20 voire le top 10 des meilleurs propriétaires et naisseurs. Kergane est devenu un nom qui s’exporte hors de nos frontières.
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Un élevage autoalimenté au cœur de la Bretagne
Au cœur de la Bretagne l’élevage de Kergane est une exploitation agricole a part entière. Sur près de 80 hectares de terre, les 65 chevaux qui composent le cheptel ont largement de quoi faire. « Nous utilisons 25 hectares de terre en prairie temporaire, le reste est utilisé pour l’exploiation céréalière et agricoles. » Car pour l’ancien éleveur porcin parti à la retraite en 2007, pas question d’arrêter l’exploitation. A Kergane on produit le foin, l’enrobé, du maïs et même des flageolets. « Nous utilisons le cycle naturel des récoltes pour faire tourner nos chevaux sur nos pâtures. Certains sont utilisés de novembre à début mai, puis replanté en maïs à suivre, les chevaux alternent avec la récolte ». Une auto-alimentation qui permet à Louis Menier de n’acheter que certains compléments « Il nous faut 15 tonnes d’orge, 4 tonnes d’avoine et 2 tonnes de soja pour complémenter l’élevage ». Cette gestion « agricole » permet de casser les cycles parasitaires et d’offrir aux chevaux une vie en troupeau dans de larges étendues avec une vie en box limitée aux nuits d’hiver. « Tous les déplacements se font ici en troupeau, chacun retrouve son box sans difficulté quand il y a besoin. Seuls quelques-uns vivent en box-paddock, mais nous en limitons le nombre ». Une gestion du quotidien qui à première vue semble conserver un rythme biologique naturel, apportant un équilibre physiologique et des chevaux qualiteux.
Poulinières à deux ans
Dans cet équilibre biologique, Louis Menier n’hésite pas à passer ses juments au poulinage dès l’âge de deux ans. « Nos pouliches font généralement un ou deux poulains avant de partir sur les cycles classiques ». Une philosophie de l’élevage qui permet à Louis Menier d’obtenir des produits avant leur mise en vente et leur valorisation. Cette descendance rapide permet une génétique précoce en constante amélioration : « Ainsi nous avons pu choisir notre génétique et dans nos pâtures il arrive que trois générations se côtoient. Nous évitons ainsi de perdre deux années. » Un choix qui permet à Louis Menier de compléter son élevage par des transferts d’embryons si besoin avec des juments de 6 ans qui auraient de bons résultats. Cette accélération de l’élevage offre de multiples possibilités dont l’une essentielle : « Une jument qui à 6 ans ayant de bons résultats, dispose déjà d’un poulain de 3 ans ! et puis il semble plus aisé de faire pouliner de jeunes juments « Hormis cette année où trois juments sont vides, les poulains arrivent généralement entre fin janvier et mi-mars. « Cette manière d’élever permet à Louis de s’appuyer sur un élevage à 90 % issu de souche familiale.
Nangaye, un joyau parmi d’autres
Si Nangaye de Kergane (Grand Chef Bleus et Je viens de Kergane x Type d’Elle) est la plus connue, elle est sans doute la plus belle preuve de l’efficacité de la méthode d’élevage de Louis. « Nangaye est la seule de sa lignée. Nous avons vendu sa mère à 5 ans, Nangaye a pouliné à 3 ans, malheureusement son poulain est mort à 2 semaines. » Confiée à Alexandra Rantet qui l’acquiert pour moitié, la fille de Grand Chef Bleus montre dés le départ un véritable potentiel. « Malgré sa petite taille elle affichait énormément de qualités. Nous en avions vendu une moitié à 5 ans et à 6 ans nous avons vendu la seconde partie. A 5 ans Nangaye a donné 4 embryons par L’Arc de triomphe dont Sangali de Kergane actuellement sous la selle de Marc Lucas et qualifié pour la finale des 7 à Fontainebleau. Nangaye n’est pas unique…
De grandes origines
Un produit de l’élevage sera mis aux enchères lors de la vente « sélection » Fences du 15 septembre. Sélectionné à 2 ans et après avoir obtenu la note de 8,5 au saut, Berdenn de Kergane, fils de Quaprice Bois Margot Quincy et Rosière de Kergane (Flipper d’Elle) est très attendu. « Cette saison nous avons 7 naissances, 7 pouliches issus de Priam d’Issigny, deux de Grand Chef Bleus, deux de Von Chacco Ixe (Chacco Blue-Nidor Platiere,) et un de Ok du Rozel « Des origines prestigieuses qui viennent compléter les Lucciano, Amadheus, Campo Famingo Z, Hornet Rose ou encore Cor de Hus…comme Vassilli de Kergane (Quaprice Bois Margot x Rosiere de Kergane qui rejoindra avec Stéphane Dufour Sangali à Fontainebleau. Différents produits à fort potentiel courent actuellement sous la selle d’Alexandra Rantet et de Marc Lucas. « Je pense que notre mode d’élevage influe beaucoup sur les résultats sportifs. L’élevage en troupeau forge les caractères, l’herbe leur apporte une force naturelle. Nous sommes en même temps agriculteurs et éleveurs. » Débourrages (méthode Blondeau), et présentations en concours modèle et allures sont effectués avec les élèves de la MFR de Questembert .
D. K.Grand Chef Bleus, SCEA Kergane
Devenu le coup de cœur de Louis, Grand Chef Bleus (Quidam de Revel-Lord Roussetière) fait les beaux jours de l’élevage « Ce cheval n’a pas eu la carrière qu’il mérite, estime-t-il. C’est un reproducteur de qualité, qui donne des chevaux faciles avec du sang, de la taille et aux coups de saut extras ». Il est détenteur d’un contrat d’exploitation de 3 ans et dispose d’un grand nombre de paillettes disponible dans toutes les stations de monte.
L’élevage de Louis Menier est devenu au fil des ans un élevage breton de référence dans le monde des chevaux de sport. Un élevage d’abord créé par passion, qui le place régulièrement dans le top 20 voire le top 10 des meilleurs propriétaires et naisseurs. Kergane est devenu un nom qui s’exporte hors de nos frontières. |
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Un élevage autoalimenté au cœur de la Bretagne
Au cœur de la Bretagne l’élevage de Kergane est une exploitation agricole a part entière. Sur près de 80 hectares de terre, les 65 chevaux qui composent le cheptel ont largement de quoi faire. « Nous utilisons 25 hectares de terre en prairie temporaire, le reste est utilisé pour l’exploiation céréalière et agricoles. » Car pour l’ancien éleveur porcin parti à la retraite en 2007, pas question d’arrêter l’exploitation. A Kergane on produit le foin, l’enrobé, du maïs et même des flageolets. « Nous utilisons le cycle naturel des récoltes pour faire tourner nos chevaux sur nos pâtures. Certains sont utilisés de novembre à début mai, puis replanté en maïs à suivre, les chevaux alternent avec la récolte ». Une auto-alimentation qui permet à Louis Menier de n’acheter que certains compléments « Il nous faut 15 tonnes d’orge, 4 tonnes d’avoine et 2 tonnes de soja pour complémenter l’élevage ». Cette gestion « agricole » permet de casser les cycles parasitaires et d’offrir aux chevaux une vie en troupeau dans de larges étendues avec une vie en box limitée aux nuits d’hiver. « Tous les déplacements se font ici en troupeau, chacun retrouve son box sans difficulté quand il y a besoin. Seuls quelques-uns vivent en box-paddock, mais nous en limitons le nombre ». Une gestion du quotidien qui à première vue semble conserver un rythme biologique naturel, apportant un équilibre physiologique et des chevaux qualiteux.
Poulinières à deux ans
Dans cet équilibre biologique, Louis Menier n’hésite pas à passer ses juments au poulinage dès l’âge de deux ans. « Nos pouliches font généralement un ou deux poulains avant de partir sur les cycles classiques ». Une philosophie de l’élevage qui permet à Louis Menier d’obtenir des produits avant leur mise en vente et leur valorisation. Cette descendance rapide permet une génétique précoce en constante amélioration : « Ainsi nous avons pu choisir notre génétique et dans nos pâtures il arrive que trois générations se côtoient. Nous évitons ainsi de perdre deux années. » Un choix qui permet à Louis Menier de compléter son élevage par des transferts d’embryons si besoin avec des juments de 6 ans qui auraient de bons résultats.
Cette accélération de l’élevage offre de multiples possibilités dont l’une essentielle : « Une jument qui à 6 ans ayant de bons résultats, dispose déjà d’un poulain de 3 ans ! et puis il semble plus aisé de faire pouliner de jeunes juments « Hormis cette année où trois juments sont vides, les poulains arrivent généralement entre fin janvier et mi-mars. « Cette manière d’élever permet à Louis de s’appuyer sur un élevage à 90 % issu de souche familiale.
Nangaye, un joyau parmi d’autres
Si Nangaye de Kergane (Grand Chef Bleus et Je viens de Kergane x Type d’Elle) est la plus connue, elle est sans doute la plus belle preuve de l’efficacité de la méthode d’élevage de Louis. « Nangaye est la seule de sa lignée. Nous avons vendu sa mère à 5 ans, Nangaye a pouliné à 3 ans, malheureusement son poulain est mort à 2 semaines. » Confiée à Alexandra Rantet qui l’acquiert pour moitié, la fille de Grand Chef Bleus montre dés le départ un véritable potentiel. « Malgré sa petite taille elle affichait énormément de qualités. Nous en avions vendu une moitié à 5 ans et à 6 ans nous avons vendu la seconde partie. A 5 ans Nangaye a donné 4 embryons par L’Arc de triomphe dont Sangali de Kergane actuellement sous la selle de Marc Lucas et qualifié pour la finale des 7 à Fontainebleau. Nangaye n’est pas unique…
De grandes origines
Un produit de l’élevage sera mis aux enchères lors de la vente « sélection » Fences du 15 septembre. Sélectionné à 2 ans et après avoir obtenu la note de 8,5 au saut, Berdenn de Kergane, fils de Quaprice Bois Margot Quincy et Rosière de Kergane (Flipper d’Elle) est très attendu. « Cette saison nous avons 7 naissances, 7 pouliches issus de Priam d’Issigny, deux de Grand Chef Bleus, deux de Von Chacco Ixe (Chacco Blue-Nidor Platiere,) et un de Ok du Rozel « Des origines prestigieuses qui viennent compléter les Lucciano, Amadheus, Campo Famingo Z, Hornet Rose ou encore Cor de Hus…comme Vassilli de Kergane (Quaprice Bois Margot x Rosiere de Kergane qui rejoindra avec Stéphane Dufour Sangali à Fontainebleau. Différents produits à fort potentiel courent actuellement sous la selle d’Alexandra Rantet et de Marc Lucas.
« Je pense que notre mode d’élevage influe beaucoup sur les résultats sportifs. L’élevage en troupeau forge les caractères, l’herbe leur apporte une force naturelle. Nous sommes en même temps agriculteurs et éleveurs. »
Débourrages (méthode Blondeau), et présentations en concours modèle et allures sont effectués avec les élèves de la MFR de Questembert .
D. K.
Grand Chef Bleus, SCEA Kergane
Devenu le coup de cœur de Louis, Grand Chef Bleus (Quidam de Revel-Lord Roussetière) fait les beaux jours de l’élevage « Ce cheval n’a pas eu la carrière qu’il mérite, estime-t-il. C’est un reproducteur de qualité, qui donne des chevaux faciles avec du sang, de la taille et aux coups de saut extras ». Il est détenteur d’un contrat d’exploitation de 3 ans et dispose d’un grand nombre de paillettes disponible dans toutes les stations de monte.
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