L'Ain et les autres

les juges, les gens de la piste. C’est de la bel ouvrage. Et quelle belle idée que celle d’avoir associé à cette fête de l’élevage, les grands anciens, fondateurs de ce courant génétique qui met aujourd’hui le SF sur le devant de la scène internationale et qui finalement nous font toujours rêver. Ce sont eux qui ont allumé le feu de la passion, de notre passion qui dure et traverse sans rides les difficultés contemporaines. Merci à vous, nous vous devons tant.
Superbes ces journées qui rassemblent les régions. Grands moments de convivialité, de rencontres, de confrontations, d’échanges. Le cru 2009 a mis en avant les éleveurs de l’Ain, les plus titrés. Belle terre d’élevage d’où sont sortis moult champions. Le Cantal a fait aussi une entrée remarquée. Son slogan « le Cantal a du sang » n’a rien d’usurpé. Au-delà de la formule-choc, il y a une vraie réalité d’élevage, tant dans le registre Anglo que dans le registre SF. C’est aussi cela, les JSF, une vitrine changeante des régions.
Certes, la nouvelle donne qui fait que les notes ne sont plus divulguées a de quoi surprendre. Il va falloir s’habituer à la méthode qui finalement évite les sempiternelles ergoteries de détails qui alimentaient les désillusions. Le suspense qui entoure Michel Gaspard au moment des rappels y gagne en épaisseur et en dramaturgie. C’est aussi cela qui fait l’étoffe de l’événement et charge d’électricité contenue ce moment exceptionnel qui remplit les travées de la trop petite Gourmette. Travées fréquentées aussi par des Italiens, des Espagnols, des Irlandais et des professionnels de l’Europe du Nord. La communication a fait son oeuvre. Saluons à cet égard l’initiative SF-TV qui entretient la permanence de l’événement. Très pro tout cela.
Et maintenant, rendez-vous à Equita Lyon pour le dernier volet des JSF.

Etienne Robert