Marc Lucas au Zénith
Exceptionnelle structure qui vient de voir le jour près de Vannes.L'écurie du Zénith, créée par Valérie et Yannick Tréhoust à Plescot est un modèle du genre dédié à la formation des jeunes chevaux.
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Marc Lucas, cavalier breton associé à la vie économique de cette entreprise, y travaille dans des conditions idéales.
Si la formation de base des cavaliers laisse à désirer, la formation des jeunes chevaux, elle, évolue vers une perfection qu'il est réjouissant de constater. Les écuries qui viennent de voir le jour témoignent de ce souci de perfection. On peut les comparer à nos « Grandes Ecoles » du système universitaire. Sous la selle de bons cavaliers, les chevaux reçoivent la bonne éducation qui devrait les conduire vers l'élite. C'est le cas à Plescot. C'est le cas chez Yannick Gaillot à Arradon. C'est encore le cas, et cette énumération n'est pas exhaustive, au haras de Lillebec dont nous parlons en page 26. Ces écuries nouvelles, fonctionnelles, bien équipées en structures telles que manèges, carrières Toubin, carrières en herbe, écuries, indiquent aussi le souci de professionnalisation des entrepreneurs-investisseurs dont l'élevage et le sport ont besoin. Ce sont des signes concrets qui montrent que ce secteur de valorisation est devenu une activité économique importante, génératrice d'emplois, porteuse de valeur ajoutée et dirigée par de vrais gestionnaires.
Pas étonnant que Valérie et Yannick Tréhoust soient surpris que leur écurie soit pleine avant l'heure. « Nous avons largement dépassé nos prévisions alors que l'écurie est ouverte depuis à peine trois mois ». Le bouche à oreille a fonctionné à plein régime. Marc Lucas n'est certainement pas étranger à cette notoriété.
L'histoire du Zénith, dont le nom affiche clairement l'ambition, a en fait commencé à Arradon, il y a deux ans, quand Jean-Pierre Cimolaï a mis en vente son haras. L'affaire, bien située et très bien conçue, intéressait Valérie et Yannick. Pour des raisons techniques qui tiennent à la transmission des terres agricoles, la transaction ne put se faire. Les Tréhoust n'ont pas abandonné leur idée pour autant et se sont rendus acquéreurs d'une propriété de 21 hectares où tout était à faire. Les travaux commencés en novembre 2010 se sont terminés en avril. Enorme chantier, surveillé au jour le jour par Yannick, spécialiste de la construction. Là aussi, extraordinaire réalisation comprenant manège (42 x 27), écuries (Renaud) de 31 boxes, carrière Toubin Pro Sol (80 x 60), rond d'avrincourt, marcheurs, hangars de stockage, paddocks, piste de galop et sentiers de balade, disposés dans une harmonieuse distribution. Yannick Tréhoust a visité beaucoup d'écuries en France et à l'étranger, avant de fixer ses choix. « Je crois qu'on ne s'est pas trompés. Ces premiers mois d'activité nous confortent dans les solutions techniques adoptées ».
Marc Lucas dirige l'écurie avec deux cavaliers-soigneurs, Anthony Gauvin et Fleur le Floch. Les 31 boxes sont pleins. Vingt autres vont être construits. Marc travaille ses propres chevaux, jeunes et vieux et ceux qui lui sont confiés. Valérie Tréhoust, gérante de la société, pilote toute la partie administrative de l'écurie. Là aussi, travail d'équipe qui laisse au cavalier la totale liberté de travailler ses chevaux et de ne penser qu'à cela. On y trouve les « de Kergane », « de Kerglenn », « de Launay », « du Plessis », « de Keralys », « de Thumes », « du Chêne ».
Alice, la fille de Valérie et Yannick, junior 2e année, coachée par Marc et Alain Bourdon, trouve ici un lieu idéal pour la pratique de son sport favori. Au récent championnat des As à Fontainebleau, elle a obtenu une belle 2e place sur le podium du critérium junior.
L'écurie du Zénith monte en puissance. Possible qu'elle s'ouvre aux cavaliers et propriétaires qui souhaitent venir y travailler leurs chevaux. Marc Lucas et ses associés ne manquent pas d'idées.
Etienne Robert
Si la formation de base des cavaliers laisse à désirer, la formation des jeunes chevaux, elle, évolue vers une perfection qu'il est réjouissant de constater. Les écuries qui viennent de voir le jour témoignent de ce souci de perfection. On peut les comparer à nos « Grandes Ecoles » du système universitaire. Sous la selle de bons cavaliers, les chevaux reçoivent la bonne éducation qui devrait les conduire vers l'élite. C'est le cas à Plescot. C'est le cas chez Yannick Gaillot à Arradon. C'est encore le cas, et cette énumération n'est pas exhaustive, au haras de Lillebec dont nous parlons en page 26. Ces écuries nouvelles, fonctionnelles, bien équipées en structures telles que manèges, carrières Toubin, carrières en herbe, écuries, indiquent aussi le souci de professionnalisation des entrepreneurs-investisseurs dont l'élevage et le sport ont besoin. Ce sont des signes concrets qui montrent que ce secteur de valorisation est devenu une activité économique importante, génératrice d'emplois, porteuse de valeur ajoutée et dirigée par de vrais gestionnaires.
Pas étonnant que Valérie et Yannick Tréhoust soient surpris que leur écurie soit pleine avant l'heure. « Nous avons largement dépassé nos prévisions alors que l'écurie est ouverte depuis à peine trois mois ». Le bouche à oreille a fonctionné à plein régime. Marc Lucas n'est certainement pas étranger à cette notoriété.
L'histoire du Zénith, dont le nom affiche clairement l'ambition, a en fait commencé à Arradon, il y a deux ans, quand Jean-Pierre Cimolaï a mis en vente son haras. L'affaire, bien située et très bien conçue, intéressait Valérie et Yannick. Pour des raisons techniques qui tiennent à la transmission des terres agricoles, la transaction ne put se faire. Les Tréhoust n'ont pas abandonné leur idée pour autant et se sont rendus acquéreurs d'une propriété de 21 hectares où tout était à faire. Les travaux commencés en novembre 2010 se sont terminés en avril. Enorme chantier, surveillé au jour le jour par Yannick, spécialiste de la construction. Là aussi, extraordinaire réalisation comprenant manège (42 x 27), écuries (Renaud) de 31 boxes, carrière Toubin Pro Sol (80 x 60), rond d'avrincourt, marcheurs, hangars de stockage, paddocks, piste de galop et sentiers de balade, disposés dans une harmonieuse distribution. Yannick Tréhoust a visité beaucoup d'écuries en France et à l'étranger, avant de fixer ses choix. « Je crois qu'on ne s'est pas trompés. Ces premiers mois d'activité nous confortent dans les solutions techniques adoptées ».
Marc Lucas dirige l'écurie avec deux cavaliers-soigneurs, Anthony Gauvin et Fleur le Floch. Les 31 boxes sont pleins. Vingt autres vont être construits. Marc travaille ses propres chevaux, jeunes et vieux et ceux qui lui sont confiés. Valérie Tréhoust, gérante de la société, pilote toute la partie administrative de l'écurie. Là aussi, travail d'équipe qui laisse au cavalier la totale liberté de travailler ses chevaux et de ne penser qu'à cela. On y trouve les « de Kergane », « de Kerglenn », « de Launay », « du Plessis », « de Keralys », « de Thumes », « du Chêne ».
Alice, la fille de Valérie et Yannick, junior 2e année, coachée par Marc et Alain Bourdon, trouve ici un lieu idéal pour la pratique de son sport favori. Au récent championnat des As à Fontainebleau, elle a obtenu une belle 2e place sur le podium du critérium junior.
L'écurie du Zénith monte en puissance. Possible qu'elle s'ouvre aux cavaliers et propriétaires qui souhaitent venir y travailler leurs chevaux. Marc Lucas et ses associés ne manquent pas d'idées.
Etienne Robert
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