Où va l’élevage ?

A quelques semaines des Jeux Equestres mondiaux de Lexington, on ne sait toujours pas comment l’élevage - le SF en particulier - sera représenté lors de cet événement planétaire. L’UNIC a fait des propositions il y a deux ans. Elles sont restées lettres mortes. La seule réponse, régionale, est celle de la Basse-Normandie.
Le syndicat d’éleveurs professionnels que vient de créer Jacques Largeron fera-t-il bouger les lignes ? Il s’en explique dans un « faire-part » de naissance :
• « Un syndicat pourquoi ? Parce que nous devons avoir un organisme pour nous représenter et défendre notre position sur la chute de nos revenus - sur les problèmes sanitaires en cours (équarrissage) et à venir - sur les contraintes environnementales qui sont en train de naître.
• Un syndicat pour qui ? Pour tous les agriculteurs qui sont éleveurs d’équidés toutes espèces confondues et parce que nous sommes aujourd’hui face à une crise économique sans précédent et que nous devons faire face à un désengagement financier de plus en plus important de l’Etat français,
• Pourquoi un syndicat ? Parce que l’Etat et ses différentes composantes qui interviennent dans la filière cheval ont obligation de reconnaître un syndicat, ce qui n’est pas le cas avec une autre forme juridique.
• Pourquoi adhérer ? Parce qu’aujourd’hui personne ne représente l’intérêt général des éleveurs d’équidés. Les différents syndicats agricoles historiques ne s’intéressent pas à l’élevage équin qui est une minorité dans le paysage agricole français.
Parce que nous devons être unis pour faire
reconnaitre notre profession et nos droits. »
(contact : anepcp@orange.fr)
Enfin un embryon d’organisation revendicatrice, une sorte de « CGT » du cheval. Le message aura du mal à faire son chemin. Mais qui ne tente rien...

Etienne Robert