Relance
(en ligne le 04 décembre 2008) Non rien à voir avec le plan de relance concocté par Sarko. La relance vient de notre haut niveau. Magnifique Michel Robert qui vient de gagner le Top 10 de Bruxelles. Magnifique Kellemoi de Pépita qui met à nouveau le Selle Français
sous les feux de la rampe. Ecrasante suprématie du ‘‘made in France’’ puisque le petit ‘‘Toto’’ cher à Jean Grandjean assure un doublé SF dans cette confrontation mondiale. « Nous avons les meilleures souches » dit par ailleurs l’éleveur breton des Burgo, Jean-Paul Sels, fervent défenseur du SF. En voilà une belle illustration. Yves Chauvin, président de l’ANSF, a bien raison de jubiler de plaisir devant ces réussites.
On peut certes regretter le départ de Kho des Presles pour les Etats-Unis, mais pourquoi ne pas s’en réjouir après coup ? C’est une bonne image pour le SF, pour l’élevage et pour le sport. Et la source n’est pas tarie. Les chevaux vont et viennent. Saluons à ce sujet le retour dans notre environnement européen de Hyades Belmanière (Talent Platière) qui, après un passage en Ukraine et en Syrie, vient de gagner le Grand Prix de Dresde sous couleurs allemandes. Claudie Blandamour, son éleveuse normande, est ravie. Nous avec elle.
Reste que les problèmes structurels de l’élevage demeurent. Charles de Certaines en a évoqué quelques-uns lors de l’assemblée générale des AQPS très récemment. Celui de la TVA notamment. Le taux à 5,5 brocardé par Bruxelles pourrait passer à 15 si par malheur le cheval quittait, du domaine de l’agriculture les produits destinés à la consommation humaine au profit des ‘‘animaux de compagnie’’. Les Etats-Unis, qui ont fait ce choix, le regrettent aujourd’hui car ils ne savent que faire des chevaux réformés. L’élevage du cheval de sport doit lui aussi s’organiser en lobby et, pourquoi pas, rejoindre le Groupement des entreprises du secteur cheval en agriculture (GESCA) créé par les Trotteurs en début d’année. Les gens des courses ont compris depuis longtemps que l’union faisait la force.
Etienne Robert
On peut certes regretter le départ de Kho des Presles pour les Etats-Unis, mais pourquoi ne pas s’en réjouir après coup ? C’est une bonne image pour le SF, pour l’élevage et pour le sport. Et la source n’est pas tarie. Les chevaux vont et viennent. Saluons à ce sujet le retour dans notre environnement européen de Hyades Belmanière (Talent Platière) qui, après un passage en Ukraine et en Syrie, vient de gagner le Grand Prix de Dresde sous couleurs allemandes. Claudie Blandamour, son éleveuse normande, est ravie. Nous avec elle.
Reste que les problèmes structurels de l’élevage demeurent. Charles de Certaines en a évoqué quelques-uns lors de l’assemblée générale des AQPS très récemment. Celui de la TVA notamment. Le taux à 5,5 brocardé par Bruxelles pourrait passer à 15 si par malheur le cheval quittait, du domaine de l’agriculture les produits destinés à la consommation humaine au profit des ‘‘animaux de compagnie’’. Les Etats-Unis, qui ont fait ce choix, le regrettent aujourd’hui car ils ne savent que faire des chevaux réformés. L’élevage du cheval de sport doit lui aussi s’organiser en lobby et, pourquoi pas, rejoindre le Groupement des entreprises du secteur cheval en agriculture (GESCA) créé par les Trotteurs en début d’année. Les gens des courses ont compris depuis longtemps que l’union faisait la force.
Etienne Robert
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