Sportivement votre en Avignon
Cheval Passion sacre l’union entre spectacle et équitation plaisir, tandis que le sport y prend du galon, à l’exemple de la 11e finale des Masters du cheval ibérique ou de la première étape de la saison 2008 en horse ballDepuis plus de
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vingt ans, Cheval Passion donne le ton et favorise la créativité équestre. Huit thèmes étaient cette année au programme, dont la découverte des centres d’intérêt poney, les journées pédagogiques, l’opération ‘‘Faites du cheval votre métier’’ ou encore du séminaire FFE sur ‘‘L’utilisation du spectacle comme outil pédagogique’’. Le show d’élevage avec une douzaine de races innovait dans sa présentation hors des sentiers battus, sans oublier les stands, les aires de présentation, les carrières où se déroulaient diverses compétitions.
Soit plus de 1200 chevaux sur le site. « Le salon confirme sa bonne tenue affirme Jean-Claude Jourdan, directeur de la communication. Nous avons fait 112 300 entrées, alors que le Gala des Crinière d’Or, qui fait aujourd’hui référence en terme de spectacle dans toute l’Europe, a accueilli 25000 personnes au cours des cinq représentations. Notre volume d’affaires a été jugé satisfaisant par l’ensemble des participants ».
En parallèle des spectacles, le Marché international du spectacle équestre de création (Misec) offre à une soixantaine de professionnels venus des quatre coins de l’Europe l’opportunité de se faire connaître.
Au final un rendez-vous où le cheval reste roi et où la découverte de nouveaux talents fait la pige aux idoles du cru, devant d’un public enthousiasme. Ainsi, lors du gala des Crinières d’Or, alors que la nouvelle génération recevait l’approbation de tous, la fidèle Garde Républicaine était saluée par une ovation hors du commun. La tradition équestre, savoir-faire ancestral, à encore son mot à dire, n’en déplaise aux jeunes créateurs. « Il s’agissait encore une fois de repousser les frontières et d’élargir le champ de vision des spectateurs », confirme Maurice Gall, concepteur du gala.
A fond la balle...
Le horse ball avait la part belle. Huit équipes Pro mixte se disputaient le ballon au cours de huit matches très serrés. « Les équipes nationales vont bien en ce début de période, confirme Raphaël Dubois, cadre technique fédéral. Nous constatons que nous avons donné le ton dans le contexte international et nous conservons une certaine avance. » Les enjeux sont importants au cœur de cette discipline totalement pratiquée par des amateurs, même dans la catégorie appelée Pro.
Agon Coutainville a ainsi pris la tête du championnat devant Chambly et Gif-sur-Yvette. La rapidité du jeu, les passes bien menées entre nouveaux joueurs et piliers d’équipe ont tenu le public en haleine et satisfait l’entraîneur national Thomas Soubes. « Il est encore trop tôt pour donner un pronostic. On fait le point sur les forces en présence, les joueurs, les chevaux. C’est très important de découvrir les nouveaux et de savoir comment ils vont s’intégrer. »
Prochaine étape à Saint-Lô mi-février.
... et la pirouette
En dressage, les Masters du cheval ibérique sont en forme. En 1997, les compétiteurs formaient une infime chapelle. Aujourd’hui, une centaine de reprises forment la trame du programme. A l’issue des qualificatives sur les différents circuits de l’Hexagone et dans les pays limitrophes (France Sud, Ouest, France Est et Suisse, Belgique et Italie), les sélectionnés se retrouvait lors du déroulement de six reprises imposées réparties par ordre de difficultés (Golega D2, Sevilla C3, Lisboa B3, Madrid A6 Saint Georges et Magistrale Inter 2) et deux reprises en musique (Flameca et Ibérica).
En dressage classique, l’effet costume ne rentre pas en ligne de compte. En MCI, une tenue particulière donne quelques points et assure l’élégance de la prestation, qui doit tenir compte de la tradition vestimentaire et du harnachement selon les caractéristiques du berceau de race des chevaux ibériques (Lusitanien et Pure Race Espagnole).
Les reprises étaient jugées par un jury international. Précision de Claude David-Mongel : « Ici, nous appliquons les mêmes règles qu’en dressage classique, toutes races confondues. La philosophie du dressage reste la même. »
Plus de 500 chevaux engagent sur les circuits. Le niveau est très sélectif. Lors de ce cru 2008, les jeunes chevaux ont été particulièrement appréciés : parfaite locomotion et sérénité, même à l’abord des espaces très fréquentés comme c’est le cas sous le hall de Cheval Passion.
Les RLM ont comme d’habitude conquis les passionnés et le public de passage. Au niveau A, au delà des figures imposées, les dispositifs chorégraphiques peuvent prétendre à toutes les possibilités, et donc des reprises judicieusement structurées.
Depuis quatre ou cinq ans, le dressage via les Ibériques prend de l’importance. Dans le Sud où il est particulièrement apprécié, nombre de cavaliers engagés en circuit classique sont issus du Masters. Et le niveau acquis leur permet de prétendre aux places d’honneur. Affaire à suivre.
Rappelons enfin les prestations de Catherine Durand-Henriquet, Carlos Pinto, Ugnacio Rambla et de l’Espagnol Rafael Soto à l’international (Coupe du Monde, JO ou Europe). Les Ibériques ont aujourd’hui leur mot à dire au plus haut niveau.
Catherine Roux
Soit plus de 1200 chevaux sur le site. « Le salon confirme sa bonne tenue affirme Jean-Claude Jourdan, directeur de la communication. Nous avons fait 112 300 entrées, alors que le Gala des Crinière d’Or, qui fait aujourd’hui référence en terme de spectacle dans toute l’Europe, a accueilli 25000 personnes au cours des cinq représentations. Notre volume d’affaires a été jugé satisfaisant par l’ensemble des participants ».
En parallèle des spectacles, le Marché international du spectacle équestre de création (Misec) offre à une soixantaine de professionnels venus des quatre coins de l’Europe l’opportunité de se faire connaître.
Au final un rendez-vous où le cheval reste roi et où la découverte de nouveaux talents fait la pige aux idoles du cru, devant d’un public enthousiasme. Ainsi, lors du gala des Crinières d’Or, alors que la nouvelle génération recevait l’approbation de tous, la fidèle Garde Républicaine était saluée par une ovation hors du commun. La tradition équestre, savoir-faire ancestral, à encore son mot à dire, n’en déplaise aux jeunes créateurs. « Il s’agissait encore une fois de repousser les frontières et d’élargir le champ de vision des spectateurs », confirme Maurice Gall, concepteur du gala.
A fond la balle...
Le horse ball avait la part belle. Huit équipes Pro mixte se disputaient le ballon au cours de huit matches très serrés. « Les équipes nationales vont bien en ce début de période, confirme Raphaël Dubois, cadre technique fédéral. Nous constatons que nous avons donné le ton dans le contexte international et nous conservons une certaine avance. » Les enjeux sont importants au cœur de cette discipline totalement pratiquée par des amateurs, même dans la catégorie appelée Pro.
Agon Coutainville a ainsi pris la tête du championnat devant Chambly et Gif-sur-Yvette. La rapidité du jeu, les passes bien menées entre nouveaux joueurs et piliers d’équipe ont tenu le public en haleine et satisfait l’entraîneur national Thomas Soubes. « Il est encore trop tôt pour donner un pronostic. On fait le point sur les forces en présence, les joueurs, les chevaux. C’est très important de découvrir les nouveaux et de savoir comment ils vont s’intégrer. »
Prochaine étape à Saint-Lô mi-février.
... et la pirouette
En dressage, les Masters du cheval ibérique sont en forme. En 1997, les compétiteurs formaient une infime chapelle. Aujourd’hui, une centaine de reprises forment la trame du programme. A l’issue des qualificatives sur les différents circuits de l’Hexagone et dans les pays limitrophes (France Sud, Ouest, France Est et Suisse, Belgique et Italie), les sélectionnés se retrouvait lors du déroulement de six reprises imposées réparties par ordre de difficultés (Golega D2, Sevilla C3, Lisboa B3, Madrid A6 Saint Georges et Magistrale Inter 2) et deux reprises en musique (Flameca et Ibérica).
En dressage classique, l’effet costume ne rentre pas en ligne de compte. En MCI, une tenue particulière donne quelques points et assure l’élégance de la prestation, qui doit tenir compte de la tradition vestimentaire et du harnachement selon les caractéristiques du berceau de race des chevaux ibériques (Lusitanien et Pure Race Espagnole).
Les reprises étaient jugées par un jury international. Précision de Claude David-Mongel : « Ici, nous appliquons les mêmes règles qu’en dressage classique, toutes races confondues. La philosophie du dressage reste la même. »
Plus de 500 chevaux engagent sur les circuits. Le niveau est très sélectif. Lors de ce cru 2008, les jeunes chevaux ont été particulièrement appréciés : parfaite locomotion et sérénité, même à l’abord des espaces très fréquentés comme c’est le cas sous le hall de Cheval Passion.
Les RLM ont comme d’habitude conquis les passionnés et le public de passage. Au niveau A, au delà des figures imposées, les dispositifs chorégraphiques peuvent prétendre à toutes les possibilités, et donc des reprises judicieusement structurées.
Depuis quatre ou cinq ans, le dressage via les Ibériques prend de l’importance. Dans le Sud où il est particulièrement apprécié, nombre de cavaliers engagés en circuit classique sont issus du Masters. Et le niveau acquis leur permet de prétendre aux places d’honneur. Affaire à suivre.
Rappelons enfin les prestations de Catherine Durand-Henriquet, Carlos Pinto, Ugnacio Rambla et de l’Espagnol Rafael Soto à l’international (Coupe du Monde, JO ou Europe). Les Ibériques ont aujourd’hui leur mot à dire au plus haut niveau.
Catherine Roux
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