Tempête de ciel bleu
(en ligne le 24 octobre 2008) Tempête de ciel bleu sur Saint-Lô. La formule est peut-être un peu forte car il y eut bien quelques nuages mais vite évacués par un anticyclone résolument fixé au-dessus de Saint-Lô. Ne boudons pas ce plaisir d’avoir eu à savourer ce
moment d’élevage qui marque un tournant dans l’esprit et dans l’organisation des affaires du Selle Français. Quelques points de détails sont à affiner, tels que la transmission des classements. C’est peu de chose au regard de la nouveauté proposée.
Il y eut du show, du spectacle, de l’émotion et un zeste de perfection dans l’organisation. La présence des femelles a certes alourdi un tantinet le menu mais la cuisine était légère. L’ANSF a pris le virage du professionnalisme et le cru 2008 de ces JSF peut désormais souffrir la comparaison avec la fête des stud-books d’Europe du Nord. Encore un petit effort côté public et le 50e anniversaire de la création du livre généalogique aura amorcé le virage du renouveau.
Le manège de la Gourmette métamorphosé en lieu convivial et accueillant, bien sonorisé n’avait plus rien à voir avec cette antre sombre et inconfortable des années passées. Le concept mis en Å“uvre par l’ANSF est le bon. Associer naisseurs et propriétaires aux remises de prix est une excellente chose. Michel Gaspard a su mettre une touche de gravité dans le rappel des 3 ans dont le classement n’avait pas été divulgué. Mettre en avant les éleveurs dont les chevaux ont fait briller les couleurs du SF sur la scène internationale ajoute de l’émotion et de la solennité. Jean-françois Noël et son épouse, Bernard Le Courtois et Jean Grandjean méritaient largement cet hommage. Alexis Pignolet et Mme, honorés pour l’ensemble de leur Å“uvre, ont ressenti la totale adhésion du public à ce chaleureux témoignage de reconnaissance. Des émotions comme on les aime. Et pour finir, la hola des juges et des bénévoles devant le gâteau d’anniversaire.
Dimanche printanier pour le rituel foals. Quatre rings et des jugements à l’aveugle qui ont nécessité une organisation pointue et fort réussie; rappel un peu longuet puisque tous sont venus aux prix par catégorie, mais cérémonial juste et mérité pour tous ces finalistes dominés par Urbino, un chic fils de Quite Easy dont sept produits se trouvent dans les dix premiers de chaque catégorie.
Alors, que manque-t-il aux JSF pour faire ‘‘mousser’’ le marché ? Une vente aux enchères spécifique ‘‘race’’, des foals aux 3 ans, peut-être.
Il y eut du commerce au cours de cette semaine. Des foals se sont échangés entre 5 000 et 10 000 €. Quelques-uns sont partis à l’étranger, d’autres resteront en France comme Unique du Manoir, championne de femelles jeunes, achetée le matin du concours par Christian Chopard, l’éleveur du Doubs. Maria Bone ne regrette pas le rachat à Fences de son champion Urbino.
Reste aussi que ‘‘la filière’’ s’interroge sur son devenir. On lira à ce sujet la réflexion de François Lévy en "actualité nationale-filière".
Etienne Robert
Il y eut du show, du spectacle, de l’émotion et un zeste de perfection dans l’organisation. La présence des femelles a certes alourdi un tantinet le menu mais la cuisine était légère. L’ANSF a pris le virage du professionnalisme et le cru 2008 de ces JSF peut désormais souffrir la comparaison avec la fête des stud-books d’Europe du Nord. Encore un petit effort côté public et le 50e anniversaire de la création du livre généalogique aura amorcé le virage du renouveau.
Le manège de la Gourmette métamorphosé en lieu convivial et accueillant, bien sonorisé n’avait plus rien à voir avec cette antre sombre et inconfortable des années passées. Le concept mis en Å“uvre par l’ANSF est le bon. Associer naisseurs et propriétaires aux remises de prix est une excellente chose. Michel Gaspard a su mettre une touche de gravité dans le rappel des 3 ans dont le classement n’avait pas été divulgué. Mettre en avant les éleveurs dont les chevaux ont fait briller les couleurs du SF sur la scène internationale ajoute de l’émotion et de la solennité. Jean-françois Noël et son épouse, Bernard Le Courtois et Jean Grandjean méritaient largement cet hommage. Alexis Pignolet et Mme, honorés pour l’ensemble de leur Å“uvre, ont ressenti la totale adhésion du public à ce chaleureux témoignage de reconnaissance. Des émotions comme on les aime. Et pour finir, la hola des juges et des bénévoles devant le gâteau d’anniversaire.
Dimanche printanier pour le rituel foals. Quatre rings et des jugements à l’aveugle qui ont nécessité une organisation pointue et fort réussie; rappel un peu longuet puisque tous sont venus aux prix par catégorie, mais cérémonial juste et mérité pour tous ces finalistes dominés par Urbino, un chic fils de Quite Easy dont sept produits se trouvent dans les dix premiers de chaque catégorie.
Alors, que manque-t-il aux JSF pour faire ‘‘mousser’’ le marché ? Une vente aux enchères spécifique ‘‘race’’, des foals aux 3 ans, peut-être.
Il y eut du commerce au cours de cette semaine. Des foals se sont échangés entre 5 000 et 10 000 €. Quelques-uns sont partis à l’étranger, d’autres resteront en France comme Unique du Manoir, championne de femelles jeunes, achetée le matin du concours par Christian Chopard, l’éleveur du Doubs. Maria Bone ne regrette pas le rachat à Fences de son champion Urbino.
Reste aussi que ‘‘la filière’’ s’interroge sur son devenir. On lira à ce sujet la réflexion de François Lévy en "actualité nationale-filière".
Etienne Robert
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