Une direction à deux têtes
(en ligne le 04 février 2010) La réorganisation de la politique de l’Etat dans le domaine du cheval et de son financement est bouclée. Du moins en ce qui concerne l’IFCE. Le Conseil d’Etat a validé le projet début janvier. Le décret d’application fut publié le dimanche
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24. Depuis le 1er février, l’IFCE existe. Son siège social vient d’être désigné : ce sera Saumur. Un certain nombre de services resteront à Pompadour.
Les missions de service public sont donc recentrées sur un unique Etablissement Public Administratif : l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation).
Les missions techniques, celles qui relèvent du domaine concurrentiel, iront à France Haras, un Groupement d’intérêt Public (GIP) dont la gouvernance sera assurée par les associations professionnelles, les associations d’éleveurs, les collectivités territoriales et l’Etat, majoritaire à 51%. C’est ce qui est prévu. La réalité risque d’être différente car ce GIP fait débat. Nous en avons évoqué un certain nombres de raisons. Nous y reviendrons régulièrement. France Haras voudrait donc se construire autour des métiers de services à l’élevage : étalonnage, identification de terrain et services aux professionnels. 85 centres techniques lui seraient transférés.
Les missions de l’IFCE sont donc celles-ci : formation aux métiers des arts équestres et de l’équitation, mise en oeuvre de la politique sportive de haut niveau, promotion et rayonnement de l’équitation française (Cadre Noir). En fait tout ce qui relevait de l’ENE. S’y ajoutent celles qui relevaient des HN : la mise en oeuvre de la politique de l’Etat en matière d’élevage et de valorisation des équidés, l’amélioration génétique des races menacées (Trait, Anglo, AQPS, gestion du fichier central d’identification (SIRE), sécurité et veille sanitaires, appui à la filière (dont les encouragements et l’observatoire économique), formation, recherche et développement.
Pour ce qui est des sites, l’IFCE regroupera celui de l’ENE à Saumur, les pôles de Pompadour, Le Lion d’Angers, Le Pin, Uzès, Cluny, Rosières-aux-Salines, Lamballe, Saint Lô, Saintes, La Roche- sur-Yon et Tarbes.
Les sites actuels des HN, composés d’un centre technique et, pour certains, d’un pôle hippique : les centres techniques seront transférés à France Haras et, le cas échéant, les installations hippiques de sport à l’IFCE.
Les sites affectés à France Haras seraient ceux des Bréviaires, d’Hennebont, de Gelos, d’Aurillac, de Besançon, de Rodez, de Montier-en-Der, et de Villeneuve-sur-Lot.
Les sites de Compiègne, d’Annecy et Blois dont la fermeture est annoncée ou effective seront sous tutelle de l’IFCE dans l’attente de la finalisation des procédures.
Etienne Robert
Les missions de service public sont donc recentrées sur un unique Etablissement Public Administratif : l’IFCE (Institut Français du Cheval et de l’Equitation).
Les missions techniques, celles qui relèvent du domaine concurrentiel, iront à France Haras, un Groupement d’intérêt Public (GIP) dont la gouvernance sera assurée par les associations professionnelles, les associations d’éleveurs, les collectivités territoriales et l’Etat, majoritaire à 51%. C’est ce qui est prévu. La réalité risque d’être différente car ce GIP fait débat. Nous en avons évoqué un certain nombres de raisons. Nous y reviendrons régulièrement. France Haras voudrait donc se construire autour des métiers de services à l’élevage : étalonnage, identification de terrain et services aux professionnels. 85 centres techniques lui seraient transférés.
Les missions de l’IFCE sont donc celles-ci : formation aux métiers des arts équestres et de l’équitation, mise en oeuvre de la politique sportive de haut niveau, promotion et rayonnement de l’équitation française (Cadre Noir). En fait tout ce qui relevait de l’ENE. S’y ajoutent celles qui relevaient des HN : la mise en oeuvre de la politique de l’Etat en matière d’élevage et de valorisation des équidés, l’amélioration génétique des races menacées (Trait, Anglo, AQPS, gestion du fichier central d’identification (SIRE), sécurité et veille sanitaires, appui à la filière (dont les encouragements et l’observatoire économique), formation, recherche et développement.
Pour ce qui est des sites, l’IFCE regroupera celui de l’ENE à Saumur, les pôles de Pompadour, Le Lion d’Angers, Le Pin, Uzès, Cluny, Rosières-aux-Salines, Lamballe, Saint Lô, Saintes, La Roche- sur-Yon et Tarbes.
Les sites actuels des HN, composés d’un centre technique et, pour certains, d’un pôle hippique : les centres techniques seront transférés à France Haras et, le cas échéant, les installations hippiques de sport à l’IFCE.
Les sites affectés à France Haras seraient ceux des Bréviaires, d’Hennebont, de Gelos, d’Aurillac, de Besançon, de Rodez, de Montier-en-Der, et de Villeneuve-sur-Lot.
Les sites de Compiègne, d’Annecy et Blois dont la fermeture est annoncée ou effective seront sous tutelle de l’IFCE dans l’attente de la finalisation des procédures.
Etienne Robert
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