Ventes « JFK International », un premier bilan à mi-chemin

à la recherche de perles rares destinées aux ventes qui se tiendront du 6 au 8 mars. Pour Jacques Grandchamps des Raux, François Monmarson et Koris Vieules, les trois associés, ce samedi matin est à la neuvième étape de leur voyage et c’est au Haras de Roulefort à Betton, fief de l’élevage d’Helby, qu’ils se trouvent. « Ce matin, comme partout dans tous les endroits où nous sommes allés depuis le début de notre tournée, nous avons été très bien accueillis, c’est notre première satisfaction. Mais évidemment le plus important de cette tournée, c’est les chevaux et de ce côté-là, nous sommes aussi très satisfaits. À mi-chemin, nous avons déjà vu plus de 250 chevaux dont certains très bons, comme un fils de Cornet Obolensky qui semble exceptionnel. Nous avons aussi des produits de Quite Easy, Baloubet du Rouet, Diamant de Sémilly, Couleur Rubin ou encore Lucciano*HN qui semble tous très bons. Depuis le début, nous sommes très exigeants quant à la qualité des chevaux. Nous voulons des chevaux qui ont la dimension du rêve. » commentait avec passion, Jacques Grandchamps des Raux.

Cette étape rennaise, était l’occasion pour les trois associés, de voir de nombreux chevaux confiés à l’Écurie Éric Février. Qu’il s’agisse de chevaux de l’élevage d’Helby, de l’élevage du Ter ou de l’élevage Ar Park, c’est à un rythme soutenu que les trois cavaliers d’Éric se succédaient pour présenter leurs élèves. Plusieurs autres éleveurs avaient également fait le déplacement afin de présenter des sujets au collège d’expert. Après chaque série de chevaux, la concertation est de mise entre les associés, afin de choisir les futurs admis à la vente. Un choix des chevaux détaillé par Jacques Grandchamps des Raux. « Depuis, le début de la tournée nous sommes toujours d’accord sur les chevaux à prendre ou à refuser. Franchement, être à ce point d’accord, ç’en est presque exceptionnel ! Ensuite, si un cheval nous plaît il y a un vétérinaire qui fait un test clinique sur place. Si celui-ci est bon, le cheval aura des radios, qui seront ensuite interprétées par deux vétérinaires différents. Si le test clinique n’est pas satisfaisant, nous n’allons pas plus loin dans les investigations et nous ne prenons finalement pas le cheval ». Cette rigueur vétérinaire sera d’ailleurs mise en avant lors de ventes, puisque sur la fiche de chaque cheval sera indiqué un résumé de son dossier vétérinaire, rendant ainsi très transparent cet aspect primordial à l’heure d’effectuer un achat. Une fois la tournée achevée, c’est début Mars à Poitiers que le bilan de ces premières ventes pourra être dressé. « Mais nous pensons déjà à des modifications pour notre tournée 2010 » confirmait une dernière fois un Jacques Grandchamps des Raux débordant d’énergie.

Julien Lavarec