Centre équestre des Fleuriers - La ferté-Bernard (72) : Virgile Delgado croit au naturel
Avec une cinquantaine de chevaux et poneys et une centaine de licenciés, le centre équestre des Fleuriers survit parmi la concurrence. Club d’équitation de loisirs, Virgile Delgado et Emilie Vivet motivent aussi leurs cavaliers à la compétition. Saut d’obstacles et trec sont des disciplines très suivies. « Je vais cette saison me remettre au complet et emmener avec moi des cavaliers propriétaires », annonçait Virgile.
Le club sarthois a voulu se distinguer par la manière de travailler et a adopté une attitude « écolo ». « Au départ, c’était pour des raisons économiques que nous avons décidé de ne plus ferrer les chevaux et les nourrir uniquement au foin et à l’herbe. Au fil du temps on s’est rendus compte que c’était sans conséquence pour eux. Ne pas les ferrer, ça ne veut pas dire, sans entretien. Je m’occupe de les parer. J’ai des notions et de l’expérience sans être diplômé. J’ai appris uniquement en observant » expliquait Virgile, qui a travaillé dans les écuries de cavaliers tricolores et à l’étranger.
« Plus d’aliments industriels non plus. Sur une année, les chevaux se contentent de l’herbe et du foin. Ils sont en bonne santé et en état. Il faut bien sûr des prairies. Pour ce qui nous concerne, nous avons 8 hectares dont 3 en rotation. Et la commune nous donne des zones en herbe que nous pouvons prélever. Les chevaux sont toute l’année dehors. Sauf cette semaine, compte tenu des conditions climatiques et que les cavaliers sont en stage, c’est une question pratique uniquement ».
Déjà des résultats
Après quelques mois de mise en pratique, le couple en charge du club liste déjà les résultats probants. « Les chevaux sont en état. Nous avons moins de frais de vétérinaires. Ils vivent au naturel. Au départ, un cheval est fait pour vivre dehors. Compte tenu qu’ils mangent toute la journée, ils sont moins susceptibles de faire des ulcères d’estomac. Je leur donne aussi de l’ail, c’est un vermifuge naturel et c’est aussi bon pour la respiration ».
Un changement radical qui a certes pérennisé l’entreprise et qui par ailleurs séduit aussi certains propriétaires, lesquels veulent avant tout le bien être de leur protégé. Une manière de gérer autrement en quelque sorte.
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