Clément Boulanger : « Je prends mon temps »

Le Normand Clément Boulanger, engagé dans le Grand Prix de la Sarthe, n’avait pas d’ambition de podium. Il est venu pour travailler son cheval avec lequel il a des objectifs pour la saison prochaine. Durant son passage au haras de Lillebec, en 2011, Clément Boulanger a fait ses armes en équipe de France et disputé des Coupes des Nations. Le meilleur cavalier de sa génération avait rejoint ensuite les écuries d’Eric Levallois. Avec Extra Van Essene et Quebracho Semilly, il a continué à côtoyer le haut niveau et à fréquenter le cercle très fermé des meilleurs cavaliers. Une collaboration efficace qui a permis au Normand de progresser encore. Mais le jeune cavalier de 28 ans avait soif de voir ailleurs et d’apprendre toujours. Il est alors parti en Belgique, chez Stéphane Conter, un des plus importants marchands de chevaux en Europe. Durant trois mois, Clément a engrangé des connaissances en matière de commerce et a développé son carnet d’adresses. L’idée de s’installer dans ses propres écuries a germé. Et créer sa propre structure en France a mûri. Clément Boulanger a alors préparé son retour et a trouvé l’écrin presque parfait du côté d’Orléans. Depuis quelques mois, aidé de sa groom Pauline et de sa cavalière maison Aurore, le vice-champion du monde des chevaux de 8 ans avec Osibelle de Baussy a développé son entreprise. « Je fais du commerce et de la valorisation. J’ai 15 chevaux dans les écuries. Et je n’en souhaite pas plus pour le moment car je veux faire de la qualité. Mon objectif est de revenir au haut niveau. Mais je prends mon temps. Je ne veux pas me fixer d’objectif aujourd’hui avec l’équipe de France ou bien des épreuves internationales. J’ai régulièrement des contacts avec l’entraîneur national. Et il saura me trouver, quand mes chevaux seront prêts. J’ai des chevaux de 6 et 7 ans à former. Ils ont beaucoup de qualité. Je crois en eux. Quant à Zakopane VTH, il a couru sa première épreuve à 1,45 m vendredi. J’ai fait 4 pts dans le Grand Prix 150. Il a des moyens ». Surdoué en équitation et travailleur, Clément se met la pression pour réussir ce qu’il entreprend. Il a l’ambition d’aller loin. Sébastien Proust

Durant son passage au haras de Lillebec, en 2011, Clément Boulanger a fait ses armes en équipe de France et disputé des Coupes des Nations. Le meilleur cavalier de sa génération avait rejoint ensuite les écuries d’Eric Levallois. Avec Extra Van Essene et Quebracho Semilly, il a continué à côtoyer le haut niveau et à fréquenter le cercle très fermé des meilleurs cavaliers. Une collaboration efficace qui a permis au Normand de progresser encore.

Mais le jeune cavalier de 28 ans avait soif de voir ailleurs et d’apprendre toujours. Il est alors parti en Belgique, chez Stéphane Conter, un des plus importants marchands de chevaux en Europe. Durant trois mois, Clément a engrangé des connaissances en matière de commerce et a développé son carnet d’adresses.

L’idée de s’installer dans ses propres écuries a germé. Et créer sa propre structure en France a mûri. Clément Boulanger a alors préparé son retour et a trouvé l’écrin presque parfait du côté d’Orléans.

Depuis quelques mois, aidé de sa groom Pauline et de sa cavalière maison Aurore, le vice-champion du monde des chevaux de 8 ans avec Osibelle de Baussy a développé son entreprise.

« Je fais du commerce et de la valorisation. J’ai 15 chevaux dans les écuries. Et je n’en souhaite pas plus pour le moment car je veux faire de la qualité. Mon objectif est de revenir au haut niveau. Mais je prends mon temps. Je ne veux pas me fixer d’objectif aujourd’hui avec l’équipe de France ou bien des épreuves internationales. J’ai régulièrement des contacts avec l’entraîneur national. Et il saura me trouver, quand mes chevaux seront prêts. J’ai des chevaux de 6 et 7 ans à former. Ils ont beaucoup de qualité. Je crois en eux. Quant à Zakopane VTH, il a couru sa première épreuve à 1,45 m vendredi. J’ai fait 4 pts dans le Grand Prix 150. Il a des moyens ».

Surdoué en équitation et travailleur, Clément se met la pression pour réussir ce qu’il entreprend. Il a l’ambition d’aller loin.

Sébastien Proust

24/10/2013