CSO - Le Grand-Lucé (72) : Éric le Grel sacré dans le parc du château
Organisé par le comité des Fêtes du Grand-Lucé et avec le soutien de Pascal Béatrix et de toute l’équipe de Saint-Mars Equitation, le concours hippique du Grand-Lucé est un monument. Classé parmi les plus vieux concours de saut d’obstacles de France, ce rendez-vous estival et champêtre est un incontournable dans le calendrier sarthois.
Pour sa 65e édition, jeunes cavaliers à poneys, cavaliers amateurs et professionnels venus avec de jeunes chevaux et des chevaux d’âge allaient faire de cet événement, couru dans le parc du château, un temps fort pour la commune.
Avec dix-sept engagés dans le Grand Prix, Jean-Pierre Cosnuau, le chef de piste allait devoir proposer un tracé technique et suffisamment difficile pour ne voir que les meilleurs couples décrocher leur billet pour le barrage. Alors il traçait son parcours avec trois doubles dont deux à suivre. Et quelques oxers et verticaux isolés et aux côtes, histoire de faire la sélection.
Seuls sept couples réussissaient le sans-faute dans le temps imparti. Exit le Capitaine Stanislas de Zuchowicz pour quelques centièmes de seconde de trop. Le vainqueur du Grand Prix du samedi se voyait donc privé de second tour.
Ouvreur du barrage avec Gondola van Het Lindehof, Eric Le Grel profitait de son tour pour dessiner le parcours parfait. Lorgner aussi les options judicieuses pour gagner du temps. Avec quatre points au compteur il savait qu’il ne s’imposerait pas grâce à ce tour. Mais le Sarthois avait une seconde chance dans ce barrage. Car Il s’était offert le luxe de qualifier ses deux montures.
Après les passages de Didier Senez Normand, Philippe Perrin et de Nadége Doreau, seule cette dernière avait réussi le double sans faute. Alors l’objectif était affiché pour le Sabolien. Il fallait réussir le double sans faute dans un meilleur temps.
En selle sur sa seconde monture, Pitchoune de Krene, il mettait en pratique sa reconnaissance du premier barrage et sortait le double sans faute synonyme de victoire finale.
Une récompense qu’il allait partager en quelque sorte avec les autres cavaliers puisque normalement, compte tenu du nombre d’engagés, seuls cinq couples devaient se répartir les 1 800 € de prix sur les sept barragistes qualifiés. Mais les concurrents d’un commun accord décidèrent de diviser la dotation en sept. Un geste solidaire à souligner.
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