Dilasser : « Asseoir ma place en équipe de France »
Dilasser : « Il faut travailler pour avoir ce qu’on mérite »
Après avoir couru deux Coupes des Nations avec l’équipe de France, Marc Dilasser concourait du 8 au 10 octobre au Pôle Européen du cheval avec la relève.
LC : Vous êtes présent ce week-end avec vos jeunes chevaux ?
Marc Dilasser : « J’ai beaucoup de nouveaux chevaux de 6, 7 et 8 ans. Je suis venu ici pour les sortir, les aguerrir. J’ai toujours adoré préparer ma relève. Il y a quelques chevaux qui me plaisent beaucoup. J’ai un lot de 7 ans vraiment sérieux avec des chevaux très verts qui n’ont pas fait le circuit classique. J’ai une jument, Come Away Flamingo Z qui appartient à Monsieur et Madame Pinchard que j’estime beaucoup, j’ai aussi Extrem de Pontigny et Calypso des Joanins Z, un Chellano qui appartient à Stéphane Monier que je viens de rentrer. Ils ont du potentiel pour l’avenir ».
LC : Et une semaine avant, vous étiez à Barcelone ?
« Courir la finale mondiale, c’est un grand moment sachant que j’étais encore sur mon nuage d’Aix-la-Chapelle. Thierry Pomel m’a appelé deux jours avant de partir car la vente d’Urvoso du Roch, le cheval olympique de Nicolas Delmotte, était confidentielle. Et tant que ce n’était pas fait, Nicolas ne pouvait pas se prononcer. J’ai sauté dans le camion.
Barcelone, c’est le seul concours au monde où on saute un Grand Prix 1,60m le premier jour de nuit. Mon cheval est encore un peu tendre. Il s’est crispé. Je fais une faute à l’eau. Je fais une faute de trajectoire sur un bidet, ce qui ne lui arrive jamais. Derrière on refait une faute et on perd un peu le fil du parcours. Le lendemain, dans la consolante, même si elle n’a rien de petite finale, car c’était très gros et délicat, il a fait un super parcours avec beaucoup de disponibilité. On était tous les deux en confiance.
Je l’attendais cette performance car j’y croyais même si en début d’année, on avait souvent une petite faute qui nous écartait des sélections. Techniquement tout était au point mais il manquait le petit plus. Il fallait gommer tout ça. Et nous mettre tous les deux dedans. L’important c’était de montrer qu’Arioto du Gevres était un cheval d’équipe, et c’est chose faite ».
LC : Vous faites une très belle fin de saison, c’est quoi la suite ?
« Oui avec Rome, Aix-la-Chapelle et Barcelone en Coupe de Nations. On va essayer de reprendre en février au Sunshine Tour et essayer d’établir un plan sur les Coupe des Nations. C’est l’objectif affiché avec les propriétaires, Monsieur et Madame Bastin, naisseurs et propriétaires. Ils veulent faire du sport. Ils croient en nos chances en équipe ».
LC : Vous pensez à Paris 2024 ?
« Je ne peux pas y penser 3 ans à l’avance. Il faudra être prêt le jour J. Personne ne peut dire qui sera prêt. Avant cela, en tout cas, il faut s’aguerrir sur des formats d’équipe de France et ce qui est sûr, c’est qu’à Paris, ce ne sera pas des cavaliers qui n’ont pas d’expérience en Coupe de Nations et de bagages. Mon objectif est de continuer à travailler. D’asseoir ma place en équipe de France. Avec les chevaux, on a plein de rêve, mais il faut travailler pour avoir ce que l’on mérite ».
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