Dresseurs et sauteurs font le succès de cette édition
CSO Le Mans (72) 17-19 avril Jean-Philippe Siat et Gaëtan Gaullier ont brillé. Respectivement en dressage et en saut d’obstacles, les deux cavaliers expérimentés ont su faire la différence. Ils complètent leur palmarès déjà bien étoffé.Moment festif sur la piste
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rouge entre dresseurs et sauteurs. Du jamais vu. Depuis la première journée, les remises de prix et les tours d’honneur regroupaient les cavaliers des deux disciplines. Lesquels habituellement ne se côtoient jamais.
Les cinq pistes du Boulerie Jump ont permis durant trois jours de voir se courir parallèlement des épreuves différentes mais complémentaires. Ainsi cavaliers de saut d’obstacles et de dressage ont appris à connaître les spécificités.
Dressage et saut d’obstacles cohabitent
Veste cintrée et bottes cirées, Jean-Philippe Siat, membre de l’équipe de France se préparait à entrer en piste. Après avoir détendu son cheval, le vainqueur de la Coupe de France 2007 peaufinait les exercices les plus délicats, ce qui pourrait voir diminuer sa note. Pirouette, piaffer et passage étaient donc travaillés avec minutie et jusqu’à la perfection. Mais Tarski van de Zuuthoeve s’impatientait et s’énervait du fait de la présence des poneys sur la carrière à côté.
«Pour une première, c’est une réussite. La date est idéale aussi entre Jardy et le concours international de Saumur » commentait Jean-Philippe Siat ?« Il est vrai que préparer un Grand Prix spécial avec une détente où évoluent des poneys, ce n’est pas évident. Le cheval n’est pas forcément très à l’écoute. En revanche, regrouper saut d’obstacles et dressage ensemble, c’est une idée à reconduire. Et les remises de prix associées, extra » s’enthousiasmait Jean-Philippe.
Alors que les reprises s’enchaînaient sur la piste verte, la piste rouge accueillait les «sauteurs».
Un Grand prix fleuve
Regroupant 97 engagés, le Grand Prix doté de 10 000 $ attirait les foules. Pour éviter un barrage comparable à une seconde épreuve, le chef de piste Gilles Agaesse allait corser le menu. Un parcours de treize obstacles judicieusement tracé et implanté sur toute la superficie. Une combinaison en descente, une triple barre suivie d’une palanque et quelques lignes courbes servaient de sélection.
Portant les numéros 19, 20 et 60, Jean le Monze, François-Xavier Boudant et Pascale Wittmer profitaient des premiers couples à partir pour analyser le tracé.
« Avec Yoann (le Vot) on aura déjà une première idée sur le temps. Pierre-Louis Roche va vite, et sa jument fait des petite foulées. Il ne peut pas nous servir de modèle. Nos chevaux ont un gabarit plus imposant et font de grandes foulées. Par contre, Frédéric Busquet et U2 en dessinant un parcours quasi idéal était celui à suivre. Six foulées entre le double et l’oxer. Cinq entre le 7 et le 8. Maintenant, on va juger sur place et improviser s’il le faut » commentaient les trois adversaires, pour le moment solidaires et complices.
21 barragistes pour la victoire
Sur le terrain, la tâche allait être délicate. Sur les trois cavaliers, seul le Breton Jean le Monze parvenait à passer les difficultés et à décrocher son billet pour le barrage.
Avec vingt autres concurrents, il pouvait prétendre à la victoire. Exit donc, François Xavier Boudant avec huit points au compteur et la Francilienne Pascale Wittmer préférant abandonner prématurément son tour.
Profitant du sans-faute de Mathieu Laveau ou bien du cavalier de l’équipe de France Alexis Gautier, le futur vainqueur, Gaëtan Gaullier jouait le jeu. Il prenait les options les plus osées. Associé à Hera de Sauge, le vétérinaire nantais ne doutait pas, survolant sans encombre les neuf dernières difficultés.
Quatrième samedi du Grand Prix, il décrochait cette fois, le trophée suprême.
Sébastien Proust
Les cinq pistes du Boulerie Jump ont permis durant trois jours de voir se courir parallèlement des épreuves différentes mais complémentaires. Ainsi cavaliers de saut d’obstacles et de dressage ont appris à connaître les spécificités.
Dressage et saut d’obstacles cohabitent
Veste cintrée et bottes cirées, Jean-Philippe Siat, membre de l’équipe de France se préparait à entrer en piste. Après avoir détendu son cheval, le vainqueur de la Coupe de France 2007 peaufinait les exercices les plus délicats, ce qui pourrait voir diminuer sa note. Pirouette, piaffer et passage étaient donc travaillés avec minutie et jusqu’à la perfection. Mais Tarski van de Zuuthoeve s’impatientait et s’énervait du fait de la présence des poneys sur la carrière à côté.
«Pour une première, c’est une réussite. La date est idéale aussi entre Jardy et le concours international de Saumur » commentait Jean-Philippe Siat ?« Il est vrai que préparer un Grand Prix spécial avec une détente où évoluent des poneys, ce n’est pas évident. Le cheval n’est pas forcément très à l’écoute. En revanche, regrouper saut d’obstacles et dressage ensemble, c’est une idée à reconduire. Et les remises de prix associées, extra » s’enthousiasmait Jean-Philippe.
Alors que les reprises s’enchaînaient sur la piste verte, la piste rouge accueillait les «sauteurs».
Un Grand prix fleuve
Regroupant 97 engagés, le Grand Prix doté de 10 000 $ attirait les foules. Pour éviter un barrage comparable à une seconde épreuve, le chef de piste Gilles Agaesse allait corser le menu. Un parcours de treize obstacles judicieusement tracé et implanté sur toute la superficie. Une combinaison en descente, une triple barre suivie d’une palanque et quelques lignes courbes servaient de sélection.
Portant les numéros 19, 20 et 60, Jean le Monze, François-Xavier Boudant et Pascale Wittmer profitaient des premiers couples à partir pour analyser le tracé.
« Avec Yoann (le Vot) on aura déjà une première idée sur le temps. Pierre-Louis Roche va vite, et sa jument fait des petite foulées. Il ne peut pas nous servir de modèle. Nos chevaux ont un gabarit plus imposant et font de grandes foulées. Par contre, Frédéric Busquet et U2 en dessinant un parcours quasi idéal était celui à suivre. Six foulées entre le double et l’oxer. Cinq entre le 7 et le 8. Maintenant, on va juger sur place et improviser s’il le faut » commentaient les trois adversaires, pour le moment solidaires et complices.
21 barragistes pour la victoire
Sur le terrain, la tâche allait être délicate. Sur les trois cavaliers, seul le Breton Jean le Monze parvenait à passer les difficultés et à décrocher son billet pour le barrage.
Avec vingt autres concurrents, il pouvait prétendre à la victoire. Exit donc, François Xavier Boudant avec huit points au compteur et la Francilienne Pascale Wittmer préférant abandonner prématurément son tour.
Profitant du sans-faute de Mathieu Laveau ou bien du cavalier de l’équipe de France Alexis Gautier, le futur vainqueur, Gaëtan Gaullier jouait le jeu. Il prenait les options les plus osées. Associé à Hera de Sauge, le vétérinaire nantais ne doutait pas, survolant sans encombre les neuf dernières difficultés.
Quatrième samedi du Grand Prix, il décrochait cette fois, le trophée suprême.
Sébastien Proust
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