Equita’ Coupe du Monde de Dressage : que du beau monde
L’artillerie Lourde côté allemand
C’est incontestablement la nation phare du dressage mondial depuis plusieurs décennies : lors des neuf derniers Jeux olympiques, l’équipe allemande a décroché pas moins de... huit titres. Depuis Los Angeles, en 1984, la Mannschaft domine la discipline au nez et à la barbe de tous ses concurrents. Tous ? Sauf un : la Grande-Bretagne qui une fois, chez elle, à Londres, en 2012, avait réussi à l’emporter. Au sein de cette équipe allemande couverte d’or, un nom, une légende, a largement contribué à écrire les plus belles heures de l’équitation outre-Rhin : celui d’Isabell Werth, devenue, cet été, à Rio, la cavalière la plus médaillée de l’histoire olympique. Cinq titres par équipe avec trois chevaux différents, un en individuel, quatre médailles d’argent, deuxième au classement mondial actuel et un soutien indéfectible à l’étape lyonnaise de la Coupe du monde FEI de dressage, à laquelle Isabell Werth participera cette année encore, accompagnée de Weihegold OLD, sa monture olympique. Pour cette deuxième étape de la FEI World Cup TM Dressage, l’Allemagne sort le grand jeu, en engageant à Lyon, aux côtés de sa légende, un autre champion olympique, Hubertus Schmidt
(Athènes 2004, titre par équipe), une championne du monde en titre, Fabienne Lutkemeier (Caen 2014, titre par équipe), et Jessica von Bredow-Werndl, troisième des deux dernières finales de la Coupe du monde FEI de dressage (Göteborg 2016 et Las Vegas 2015).
Carl Hester et Nip Tuck
De son côté, l’adversaire anglais a dépêché l’un de ses plus beaux ambassadeurs en la personne de Carl Hester, champion olympique par équipe en 2012. Considéré comme le meilleur coach au monde, celui qui a tout (ou presque) appris à Charlotte Dujardin, qui domine en individuel la discipline depuis plus de quatre ans, a fait de la finale de la Coupe du monde FEI de dressage l’objectif de sa saison 2016-2017. En selle sur Nip Tuck, la monture qui l’accompagnait à Rio, il aura à coeur de briller, à Lyon, et de glaner de précieux points qualificatifs pour la finale d’avril.
Autres pointures...
Face à cette équipe allemande et à cette légende du dressage britannique, d’autres concurrents à surveiller de près : le Néerlandais Hans Peter Minderhoud, vainqueur de la finale l’an dernier, ou encore le Suédois Patrik Kittel, fidèle parmi les fidèles du rendez-vous lyonnais, deuxième de l’étape en 2015.
Les Français
La France, dont l’équitation jouit d’un nouveau prestige depuis cet été et les médailles d’or des équipes de saut d’obstacles et de concours complet, sera représentée par trois des quatre cavaliers qui portaient les couleurs nationales à Rio : Stéphanie Brieussel, Karen Tebar et Pierre Volla, le régional de l’étape. En 2015, pour sa première participation à une étape de la Coupe du monde FEI de dressage, le cavalier, installé à Merle Leignec dans la Loire, avait créé la surprise en terminant sixième de l’épreuve, provoquant une standing ovation rarement observée autour d’une carrière de dressage.
Le dressage bénéficie à Lyon d’un traitement privilégié : de façon à attirer un maximum de spectateurs et faire ainsi découvrir au plus grand nombre cette discipline exigeante, mère de toutes les autres disciplines équestres, l’organisateur a opté pour un accès libre des tribunes, sur simple présentation du billet d’entrée au salon. En 2015, 7 000 personnes avaient ainsi assisté au Grand Prix Libre (Grand Prix Freestyle). Rendez-vous alors le 27 octobre, dès 8 heures, pour le FEI World Cup TM Grand Prix presented by CRERA, et le 28 octobre, à 16 heures, pour le FEI World Cup TM Grand Prix Freestyle presented by FFE Generali.
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