Éric Martin Lalande sur ses terres

Bodo, le cavalier de Saint Denis d’Orque parvenait à passer les combinaisons et à rester attentionné sur les quelques oxers et verticaux délicats d’abord.

Avec dix autres couples, le Sarthois décrochait son billet pour le barrage. Il fut cependant le seul à qualifier ses deux montures, augmentant de fait ses chances de victoire. Exit le breton Thibault Pigeon, en selle sur Jazz du Mûrier, pour un demi point de temps dépassé. Privée de barrage, la Mayennaise Axelle Grossin, vainqueur du GP d’août pour une touchette fatale. Sur 77 partants, 27 couples pouvaient se mordre les doigts à cause d’une barre.

Ouvreur du second tour, Rémy Deuquet/Lohengrine montrait le chemin. Double sans faute, il obligeait ses adversaires à aller vite. Joueur, Jérôme Chartier prenait tous les risques mais le double lui ôtait toute chance. Derrière le Breton, Romain Bourdoncle/Ninon des Loulou assurait le sans-faute mais son chrono lui permettait seulement de prendre la troisième place. Après un premier tour très rapide avec Galoubia du Metz mais fautif sur l’obstacle Optique Rondeau, négocié trop court, Éric Martin Lalande ajustait son tracé. En selle sur son cheval de tête, Harry Manciais, le cavalier représentant la France en 2006 lors des Europe jeunes cavaliers maîtrisait. Connaissant le temps à battre (43’’70), il assurait cette fois et copiait de quelques centièmes son premier temps (40’’44). Sans pénalité, il décrochait une nouvelle victoire sur la piste rouge et oubliait ainsi sa seconde place de Fay-les-Étangs.

Sébastien Proust