Guillaume Batillat rafle les mises
Grand National Villeneuve-sur-Lot (47) 22-24 mai Après Cluny, le Grand National faisait étape en Lot et Garonne, à Villeneuve sur Lot sur le magnifique terrain en herbe du Château Rogé. Jean-Guy Gillet, organisateur de la manifestation, avait mis les petits plats dans les grands, prouvant qu’il
est possible d’attirer dans le Sud-Ouest un plateau de qualité, digne des grands évènements nationaux. C’est en effet pas moins de 561 engagés sur trois jours qui se sont affrontés, dont 35 pour le seul Grand-Prix Pro Elite à 1,50 m.
Dès le premier jour Cédric Angot affichait ses ambitions en s’adjugeant le Grand Prix Pro1 avec la très en vue Natacha Delaunay, nous offrant une leçon d’équitation dont il a le secret.
Deux épreuves de première importance se partageaient la vedette le Samedi : une vitesse Pro1 à 1,45 m, et l’épreuve de puissance des six barres.
C’est le couple vainqueur de Cluny, Bruno Broucqsault, et son fils de Rosire Nice de Prissey, suivi du Normand Franck Schillewaert et Norway de la Lande qui s’adjugent la grosse épreuve de vitesse. Notre champion de France et régional de l’étape, Stephan Lafouge faisait un très joli coup de deux en s’adjugeant les 3e et 4e places. Sa nouvelle recrue, l’étalon pie Copabella Visage Van de Olmenhoeve a montré beaucoup d’aisance, et semble s’entendre à merveille avec son cavalier, tandis que le cheval de Laurent Bordes, Made in rouge, montre désormais sa régularité à ce niveau de compétition. Le Charantais Jerôme Gachignard s’adjugeait la 5e place avec sa fidèle Ismalia de Lormette, devant Bruno Rocuet et Hastings.
La spectaculaire épreuve des six barres a vu s’affronter 19 couples, et c’est le quatrième tour qui allait finalement départager les trois cavaliers encore en lice sur 1,90 m. Le jeune cavalier de l’écurie Rocuet, Guillaume Batillat allait en effet s’imposer avec le fils d’Oberon du Moulin, vainqueur des six barres du CSI*** de Nantes 2008, Lavalette Leamax, malgré un petit 4 points sur l’ultime obstacle de la ligne. On retrouve ensuite, le désormais meilleur couple aquitain de la discipline, Romy Breque et Jiva de la Fosse qui s’étaient déplacées à Villeneuve spécialement pour cette épreuve, et Franck Schillewaert associé à une toute jeune jument de 7 ans, fille de For Pleasure, Opale des Peupliers.
Des orages étaient attendus pour le Grand Prix Pro Elite, c’est finalement un grand soleil qui fut au rendez-vous. Si le parcours proposé par Jean-François Morand n’a pas eu l’air de poser de gros problèmes aux cavaliers à la reconnaissance, la suite des évènements allait nous montrer qu’il faut souvent se méfier de la finesse et du savoir faire de son concepteur. Première combinaison du parcours, le triple composé d’un oxer, d’un vertical à deux foulées longues et d’un second vertical, à une foulée courte allait faire partie des grosses difficultés de ce tour. La dernière ligne composée d’un gros oxer sur bidet suivi à cinq foulées d’un double naturel vertical - oxer assez court allait également priver pas mal de concurrents d’un barrage. La rivière barrée, a aussi impressionné pas mal de chevaux. Les premiers parcours allaient annoncer la couleur, avec des scores lourds. Parties en 5e position, Pauline Guignery et Vinca Major, étaient très attendues, après leur 2e place lors de l’étape de Cluny, mais malheureusement, à l’abord du mur, la fille de Dominard réédita sa défense de l’étape coupe du monde de Bordeaux. Marie Demonte et Lutin Croze qui avaient choisi Villeneuve sur Lot avant de prendre la route pour le CSIO de Lisbonne allaient connaître la même mésaventure sur la rivière, que le fils de Tarzan de Beaulieu refusa de franchir. Il fallut attendre le numéro 9 Bruno Rocuet et son fidèle Gerfaut d’Helby pour entrevoir les solutions de ce difficile Grand Prix. Une petite faute et un demi point de dépassement de temps allaient en effet lui permettre de se classer 7e, mais surtout d’ouvrir la voie à son cavalier maison, Guillaume Batillat et Miss d’Helby qui s’élançant derrière lui offrit avec sa fille de Papillon Rouge le seul sans-faute de l’épreuve avec une déconcertante facilité. En effet, si Franck Schillewaert, et Marquis de la Lande réalisaient également le tour sans incident sur la piste, avec la précision de métronome qu’on lui connaît, il fut également victime du temps très serré, avec un petit quart de point de pénalité qui le positionneront à la deuxième place. La véritable révélation de ce Grand-Prix viendra néanmoins de Stephan Lafouge avec Made In Rouge, après avoir montré sa régularité sur des épreuves à 145, depuis la fin de la saison dernière, le fils de Chapman Rouge débutait à ce niveau et s’adjugeait une très belle 3e place en étant le plus rapide des 4 points. Jean-Guy Gillet, peut être un organisateur heureux, puisque son cheval, fils de Darco, Barbarossa Van de Paemel a également montré beaucoup d’aisance à ce niveau et un encourageant tour à 4 points permettra à Aldrick Cheronnet de se classer 4e, devant Patrice Planchat et Mowgli des Plains (5e) et Bruno Broucqsault et Nice de Prissey (6e). Cavaliers et spectateurs ont tous salué la qualité de l’organisation, de l’accueil, de la piste, et des tracés de Jean-François Morand. La particularité de cette étape du Grand National est d’être la seule de tout le Grand Sud-Ouest, l’occasion pour beaucoup de couples de venir se tester sur ce niveau de difficultés, et face à des couples très aguerris à ce niveau. Beaucoup n’ont pas eu à en rougir, et à interroger les cavaliers ce type de concours manque cruellement à la région pour tirer vers le haut nos meilleurs couples.
L. S.
Dès le premier jour Cédric Angot affichait ses ambitions en s’adjugeant le Grand Prix Pro1 avec la très en vue Natacha Delaunay, nous offrant une leçon d’équitation dont il a le secret.
Deux épreuves de première importance se partageaient la vedette le Samedi : une vitesse Pro1 à 1,45 m, et l’épreuve de puissance des six barres.
C’est le couple vainqueur de Cluny, Bruno Broucqsault, et son fils de Rosire Nice de Prissey, suivi du Normand Franck Schillewaert et Norway de la Lande qui s’adjugent la grosse épreuve de vitesse. Notre champion de France et régional de l’étape, Stephan Lafouge faisait un très joli coup de deux en s’adjugeant les 3e et 4e places. Sa nouvelle recrue, l’étalon pie Copabella Visage Van de Olmenhoeve a montré beaucoup d’aisance, et semble s’entendre à merveille avec son cavalier, tandis que le cheval de Laurent Bordes, Made in rouge, montre désormais sa régularité à ce niveau de compétition. Le Charantais Jerôme Gachignard s’adjugeait la 5e place avec sa fidèle Ismalia de Lormette, devant Bruno Rocuet et Hastings.
La spectaculaire épreuve des six barres a vu s’affronter 19 couples, et c’est le quatrième tour qui allait finalement départager les trois cavaliers encore en lice sur 1,90 m. Le jeune cavalier de l’écurie Rocuet, Guillaume Batillat allait en effet s’imposer avec le fils d’Oberon du Moulin, vainqueur des six barres du CSI*** de Nantes 2008, Lavalette Leamax, malgré un petit 4 points sur l’ultime obstacle de la ligne. On retrouve ensuite, le désormais meilleur couple aquitain de la discipline, Romy Breque et Jiva de la Fosse qui s’étaient déplacées à Villeneuve spécialement pour cette épreuve, et Franck Schillewaert associé à une toute jeune jument de 7 ans, fille de For Pleasure, Opale des Peupliers.
Des orages étaient attendus pour le Grand Prix Pro Elite, c’est finalement un grand soleil qui fut au rendez-vous. Si le parcours proposé par Jean-François Morand n’a pas eu l’air de poser de gros problèmes aux cavaliers à la reconnaissance, la suite des évènements allait nous montrer qu’il faut souvent se méfier de la finesse et du savoir faire de son concepteur. Première combinaison du parcours, le triple composé d’un oxer, d’un vertical à deux foulées longues et d’un second vertical, à une foulée courte allait faire partie des grosses difficultés de ce tour. La dernière ligne composée d’un gros oxer sur bidet suivi à cinq foulées d’un double naturel vertical - oxer assez court allait également priver pas mal de concurrents d’un barrage. La rivière barrée, a aussi impressionné pas mal de chevaux. Les premiers parcours allaient annoncer la couleur, avec des scores lourds. Parties en 5e position, Pauline Guignery et Vinca Major, étaient très attendues, après leur 2e place lors de l’étape de Cluny, mais malheureusement, à l’abord du mur, la fille de Dominard réédita sa défense de l’étape coupe du monde de Bordeaux. Marie Demonte et Lutin Croze qui avaient choisi Villeneuve sur Lot avant de prendre la route pour le CSIO de Lisbonne allaient connaître la même mésaventure sur la rivière, que le fils de Tarzan de Beaulieu refusa de franchir. Il fallut attendre le numéro 9 Bruno Rocuet et son fidèle Gerfaut d’Helby pour entrevoir les solutions de ce difficile Grand Prix. Une petite faute et un demi point de dépassement de temps allaient en effet lui permettre de se classer 7e, mais surtout d’ouvrir la voie à son cavalier maison, Guillaume Batillat et Miss d’Helby qui s’élançant derrière lui offrit avec sa fille de Papillon Rouge le seul sans-faute de l’épreuve avec une déconcertante facilité. En effet, si Franck Schillewaert, et Marquis de la Lande réalisaient également le tour sans incident sur la piste, avec la précision de métronome qu’on lui connaît, il fut également victime du temps très serré, avec un petit quart de point de pénalité qui le positionneront à la deuxième place. La véritable révélation de ce Grand-Prix viendra néanmoins de Stephan Lafouge avec Made In Rouge, après avoir montré sa régularité sur des épreuves à 145, depuis la fin de la saison dernière, le fils de Chapman Rouge débutait à ce niveau et s’adjugeait une très belle 3e place en étant le plus rapide des 4 points. Jean-Guy Gillet, peut être un organisateur heureux, puisque son cheval, fils de Darco, Barbarossa Van de Paemel a également montré beaucoup d’aisance à ce niveau et un encourageant tour à 4 points permettra à Aldrick Cheronnet de se classer 4e, devant Patrice Planchat et Mowgli des Plains (5e) et Bruno Broucqsault et Nice de Prissey (6e). Cavaliers et spectateurs ont tous salué la qualité de l’organisation, de l’accueil, de la piste, et des tracés de Jean-François Morand. La particularité de cette étape du Grand National est d’être la seule de tout le Grand Sud-Ouest, l’occasion pour beaucoup de couples de venir se tester sur ce niveau de difficultés, et face à des couples très aguerris à ce niveau. Beaucoup n’ont pas eu à en rougir, et à interroger les cavaliers ce type de concours manque cruellement à la région pour tirer vers le haut nos meilleurs couples.
L. S.
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous