Jérôme Hurel … sur un coup de fil

Nicolas ne pouvait prétendre prendre le départ du barrage du Grand Prix.

Comme lui sa fille Caroline ne pouvait jouer la gagne, à cause d’un dépassement de temps dans le parcours initial. Et devait finalement se contenter de la douzième place au classement général.

Exit aussi les acteurs de la veille, Mathieu Laveau et Yoann Le Vot pour quatre points au compteur. Seuls onze couples décrochaient leur billet pour le barrage tant convoité. Grégory Bodo, le chef de piste ayant fait de ce Grand Prix, un tracé sélectif sans difficulté majeure.

Ouvreur du barrage, Alexis Gautier proposait un tracé à ses adversaires. Mais une touchette lui ôtait toute chance de victoire. Derrière, Yannick Gaillot, Frédérique Fabre-Delbos puis Thibault Pigeon s’appliquaient sur les sept premiers obstacles. Mais une dernière courbe trop négociée les mettait à la faute sur le dernier oxer.

Installé en bord de piste, Pierre Jarry relevait la difficulté. En cavalier expérimenté de l’équipe de France, il notait rapidement qu’il fallait changer la manière d’aborder ce dernier obstacle. En bon copain, il appelait alors par téléphone le groom de Jérôme Hurel. Et lui indiquait le chemin à suivre.

Jérôme Hurel entrait en piste. Passait sans encombre les premiers oxers et verticaux. Et suivait le conseil de Pierre Jarry. Sans-faute et dans un temps très court, le Francilien prenait une option pour la victoire.

Derrière, Sandra Delouis, Jérôme Gachignard et Jean Le Monze, seul cavalier à qualifier deux montures au barrage tentaient de rivaliser. Mais en vain. Jérôme Hurel enregistrait sa seconde victoire de la saison.