La Fedecsa et l’Acla retoquées par le Conseil des équidés d’Aquitaine

que des structures existent déjà en son sein depuis de nombreuses années représentant les mêmes filières d’élevage : Aquitrait et la FE3ASF et poneys de sport. 

Décisions :

Adhésion Acla - 11 votants :

11 non - 0 oui

Adhésion Fedesca -11 votants :

9 non - 2 abst. - 0 oui

Dans un communiqué qu’il nous a fait parvenir, Frédéric Morand, président du Conseil des équidés, justifiait ainsi le choix des membres du collège élevage :

• « Concernant les deux demandes d’admissions, sur lesquelles le conseil d’administration du CEA s’est prononcé le 16 février 2010, le conseil a jugé que des structures existent déjà en son sein depuis de nombreuses années représentant les mêmes filières d’élevage : Aquitrait et la FE3ASF et poneys de sport.

Il a noté que les nouvelles structures candidates n’ont pas été créées pour combler un quelconque vide dans les services rendus aux éleveurs mais sont seulement fondées sur des luttes de personnes. Le Conseil des Equidés a précisé qu’il n’a pas vocation à favoriser la désorganisation de la filière, la multiplication d’associations dissidentes de celles qui sont reconnues par les instances, l’importation en région des conflits réels ou supposés des Associations Nationales de Races.

En conséquence, le CEA invite les adhérents de ces deux nouvelles structures à se rapprocher des associations déjà membres du Conseil des Equidés, suggère à ceux qui veulent s’impliquer dans la gestion de l’élevage de le faire dans le cadre démocratique des structures existantes sans oublier l’esprit associatif.

• « Plus généralement, il est également important de signaler que la communication tapageuse de la Fedecsa et de son relais, les courriers de réponses impulsives, les communiqués dont les auteurs s’auto-congratulent à grands renforts de superlatifs, ne sont pas de nature à assurer la sérénité des débats.

Les membres du collège élevage ne peuvent pas traiter avec bienveillance la candidature d’une association dont les dirigeants s’emploient à insulter à longueur de communiqués les membres fondateurs du Conseil qui travaillent ensemble depuis des années.

Dans ce cadre, les actions de ces nouvelles structures sont plus de nature à troubler l’ordre public qu’à participer à la construction des projets à venir pour la filière équine en Aquitaine ».