Le talent de Thomas Rousseau a parlé
CSI* Le Mans (72) 25-27 juillet 62 couples étaient engagés dans le point d’orgue de ce très riche rendez-vous international. Sur un parcours technique avec une entrée de triple courte et délicate, les pilotes ont dû mesurer leurs efforts et franchir les 16 obstacles sans incident
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pour décrocher leur billet pour le barrage. Pourtant habitués à ce niveau de difficultés, Max Thirouin mais aussi l’Espagnol Eduardo Blanco Martin, vainqueur vendredi, et Patrick Guimbal, vainqueur de la préparatoire du GP, sortaient avec 4 pts. Seuls cinq cavaliers réussissaient l’exploit dont la Belge Christine Vanderschelden. Dommage pour l’Argentin Fidel Segovia, fautif de temps dépassé avec Leap de Riverland*Alia (Quidam de Revel - Quat’Sous*HN).
Barrage franco-belge
Ouvreur du second tour, le Vendéen Thierry Leroy, associé à Joly Fly des Forets*HN (Echo des Fôrets - Jasper KWPN), joue le jeu et ose, mais une touchette lui est fatale. Florian Angot prend la piste avec Made in Semilly, un entier par Allegreto et Le Tot de Semilly. Ambitieux, il tente mais 4 pts au compteur lui ôtent toute chance de victoire. Charlène Homond, la coéquipière de Jean-Marc Nicolas dans les épreuves Grand National, prend alors le départ avec Jumpy de Kreisker (Quito de Baussy*Waiti - Muguet du Manoir). Assurant le sans-faute, elle prend néanmoins les boulevards et tourne en 46’’29.
Dernier à partir avec Miss d’Helby (Papillon Rouge - Muguet du Manoir), Thomas Rousseau savait que le sans-faute est obligatoire. Sans pénalité la veille, le Breton avait peaufiné et travaillé son GP : il survole les obstacles et dans un galop soutenu et régulier coupe aux endroits stratégiques. Découvrant son temps de 42’’70, il ôte alors sa bombe et salue le public en vainqueur : après 2004 et 2007, il conserve son titre et remporte pour la troisième fois ce GP international.
Vainqueur l’année passée avec La Luna du Thot, Thomas savait qu’il ne pourrait pas renouveler la bonne opération avec cette jument. « La Luna a été blessée et reprend
tout juste la compétition, je suis content de son week-end car elle retrouve son niveau. C’est encourageant pour la suite. » Engagé dans le GP avec Miss d’Helby, le Breton espérait mais savait que le plateau était de qualité. « Elle débute à ce niveau. Elle est puissante mais n’a pas l’expérience des barrages, elle ne va pas très vite. Je savais que je pouvais tirer mon épingle du jeu s’il n’y avait pas beaucoup de barragistes. Et avec le seul sans-faute pas très rapide de Charlène Homond, toutes les conditions étaient réunies pour que je fasse plus vite. C’était un parcours technique avec une ligne vertical et double à cinq foulées normales ou six courtes. Le triple également venait vite, il fallait contrôler. Enfin le n° 1 en descente pouvait surprendre. J’ai réussi à passer ces difficultés et la jument m’a écouté. Elle commence à prendre le temps et à faire attention. Elle est très puissante et en est parfois déséquilibrée »
Engagé à Dinard, Thomas Rousseau ne manquera pas la prochaine étape du Boulerie Jump : le Grand national.
Marie Lemartinel domine chez les poneys
Victoire de la Sarthoise Marie Lemartinel dans l’épreuve poney. Équitation, musique et danse étaient les trois passions de Marie Lemartinel, mais rapidement l’attrait du poney a été le plus fort et la jeune Sarthoise débutait les compétitions à l’âge de 7 ans.
Associé à Kanter White, Marie a rapidement progressé et a engrangé ses premiers classements. Médaillée de bronze aux championnats de France 2006, elle rejoint alors l’élite et s’engage dans les GP. Avec quatre victoires en épreuves internationales (trois au Boulerie Jump et une à Auvers), en 2007 elle est présélectionnée pour les championnats d’Europe, mais une contre performance aux France lui ôte toute chance de participation. Motivée et appliquée, elle ne baisse pas les bras et continue à s’entraîner, et débute parallèlement en concours complet avec Keria. Elle se qualifie alors pour les France 2008 et termine pour sa première participation dans cette discipline à la 14e place.
« Je monte avant tout pour me faire plaisir. Mon poney est délicat et je ne dois pas le tromper sinon il s’arrête. Je le connais bien et j’espère encore faire quelques belles saisons avec lui » commente Marie, même si elle devra l’abandonner dans quelques années pour passer à cheval, contrainte d’âge oblige. En attendant elle prend du bon temps et n’hésite pas à inscrire son nom au palmarès de GP nationaux comme celui du Salon du cheval de Paris ou de Barbizon.
La Britannique Rebecca Roe s’est elle imposée chez les juniors B et a fait résonner the God save the Queen. Elle se voyait suivi par celui qui dans les quatre autres épreuves jeunes cavaliers du week-end se classait systématique en première ou deuxième position : Raphaël Goehrs, membre du Team Euro Jump et vice-champion d’Europe junior en 2006. Il dû néanmoins se contenter de la 3e marche, laissant Thibault Pigeon s’imposer et repartir avec un scooter.
Sébastien Proust
Barrage franco-belge
Ouvreur du second tour, le Vendéen Thierry Leroy, associé à Joly Fly des Forets*HN (Echo des Fôrets - Jasper KWPN), joue le jeu et ose, mais une touchette lui est fatale. Florian Angot prend la piste avec Made in Semilly, un entier par Allegreto et Le Tot de Semilly. Ambitieux, il tente mais 4 pts au compteur lui ôtent toute chance de victoire. Charlène Homond, la coéquipière de Jean-Marc Nicolas dans les épreuves Grand National, prend alors le départ avec Jumpy de Kreisker (Quito de Baussy*Waiti - Muguet du Manoir). Assurant le sans-faute, elle prend néanmoins les boulevards et tourne en 46’’29.
Dernier à partir avec Miss d’Helby (Papillon Rouge - Muguet du Manoir), Thomas Rousseau savait que le sans-faute est obligatoire. Sans pénalité la veille, le Breton avait peaufiné et travaillé son GP : il survole les obstacles et dans un galop soutenu et régulier coupe aux endroits stratégiques. Découvrant son temps de 42’’70, il ôte alors sa bombe et salue le public en vainqueur : après 2004 et 2007, il conserve son titre et remporte pour la troisième fois ce GP international.
Vainqueur l’année passée avec La Luna du Thot, Thomas savait qu’il ne pourrait pas renouveler la bonne opération avec cette jument. « La Luna a été blessée et reprend
tout juste la compétition, je suis content de son week-end car elle retrouve son niveau. C’est encourageant pour la suite. » Engagé dans le GP avec Miss d’Helby, le Breton espérait mais savait que le plateau était de qualité. « Elle débute à ce niveau. Elle est puissante mais n’a pas l’expérience des barrages, elle ne va pas très vite. Je savais que je pouvais tirer mon épingle du jeu s’il n’y avait pas beaucoup de barragistes. Et avec le seul sans-faute pas très rapide de Charlène Homond, toutes les conditions étaient réunies pour que je fasse plus vite. C’était un parcours technique avec une ligne vertical et double à cinq foulées normales ou six courtes. Le triple également venait vite, il fallait contrôler. Enfin le n° 1 en descente pouvait surprendre. J’ai réussi à passer ces difficultés et la jument m’a écouté. Elle commence à prendre le temps et à faire attention. Elle est très puissante et en est parfois déséquilibrée »
Engagé à Dinard, Thomas Rousseau ne manquera pas la prochaine étape du Boulerie Jump : le Grand national.
Marie Lemartinel domine chez les poneys
Victoire de la Sarthoise Marie Lemartinel dans l’épreuve poney. Équitation, musique et danse étaient les trois passions de Marie Lemartinel, mais rapidement l’attrait du poney a été le plus fort et la jeune Sarthoise débutait les compétitions à l’âge de 7 ans.
Associé à Kanter White, Marie a rapidement progressé et a engrangé ses premiers classements. Médaillée de bronze aux championnats de France 2006, elle rejoint alors l’élite et s’engage dans les GP. Avec quatre victoires en épreuves internationales (trois au Boulerie Jump et une à Auvers), en 2007 elle est présélectionnée pour les championnats d’Europe, mais une contre performance aux France lui ôte toute chance de participation. Motivée et appliquée, elle ne baisse pas les bras et continue à s’entraîner, et débute parallèlement en concours complet avec Keria. Elle se qualifie alors pour les France 2008 et termine pour sa première participation dans cette discipline à la 14e place.
« Je monte avant tout pour me faire plaisir. Mon poney est délicat et je ne dois pas le tromper sinon il s’arrête. Je le connais bien et j’espère encore faire quelques belles saisons avec lui » commente Marie, même si elle devra l’abandonner dans quelques années pour passer à cheval, contrainte d’âge oblige. En attendant elle prend du bon temps et n’hésite pas à inscrire son nom au palmarès de GP nationaux comme celui du Salon du cheval de Paris ou de Barbizon.
La Britannique Rebecca Roe s’est elle imposée chez les juniors B et a fait résonner the God save the Queen. Elle se voyait suivi par celui qui dans les quatre autres épreuves jeunes cavaliers du week-end se classait systématique en première ou deuxième position : Raphaël Goehrs, membre du Team Euro Jump et vice-champion d’Europe junior en 2006. Il dû néanmoins se contenter de la 3e marche, laissant Thibault Pigeon s’imposer et repartir avec un scooter.
Sébastien Proust
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