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Mathis Burnouf : dans les traces de Kevin Staut

Mathis Burnouf a rejoint depuis quelques semaines les écuries de Kevin Staut, Une opportunité que le jeune cavalier de 17 ans espère pérenniser.

Fils d’un éleveur, Mathis a toujours vécu parmi les chevaux. Il commence à monter à 3 ans et se voit rattraper par le virus de la compétition à 6 ans. Depuis il n’a cessé de travailler pour réussir. « J’ai fait ma première Coupe des nations à Deauville en children en 2014. C’était le jour de mon anniversaire et on l’a gagné » se souvient le jeune cavalier. Et c’est grâce à une connaissance commune à Mathis et à Kevin Staut que les deux cavaliers se sont retrouvés lors d’un dîner. « Kevin Staut m’a alors proposé de venir faire un essai. Depuis trois semaines, je monte les chevaux de commerce. Kevin est très gentil, très ouvert. Il donne énormément de conseils. En trois semaines, j’ai vu mon équitation progresser. Ce sont des détails qui font la différence. Lorsqu’il est à cheval, il a un œil sur nous » expliquait Mathis, plein de respect. « C’est une vraie chance pour moi de monter des bons chevaux et d’évoluer dans mon équitation et vers le haut niveau » savourait le junior qui a toujours eu comme idole, Kevin Staut, son patron aujourd’hui.

Avec deux Coupes de Nations dans son escarcelle, une place de 5e par équipe aux Europe de 2015 et une place de 4e par équipe aux Europe junior l’année passée, Mathis a comme objectif de réussir chez Kevin Staut et de créer quelque chose sur du long terme. « Avec ma jument Viva de Malica, je souhaite me classer sur des Grands Prix 1,45 m et pourquoi pas courir les championnats d’Europe en fin de saison. Mais mon objectif est de bien monter les chevaux que Kevin me confie car ils sont à vendre. Ce week-end, Kevin m’a dit de prendre, Fia Colada, jument suédoise, meilleure 7 ans pas les gains et de lui donner mon ressenti. Il fait confiance et il cherche à voir si j’ai le bon œil pour choisir les chevaux »

À 17 ans, Mathis est mature. Il a des responsabilités qu’il assume pleinement. Il sait qu’il a la chance incroyable de travailler avec le 4e cavalier mondial. Une aubaine pour réussir et rejoindre ainsi l’élite. Kevin ne sait pas tromper, Il sait que son protégé a le potentiel et la carrure pour le faire.

SP

06/02/2018

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