Parce qu’il le vaut bien
Nathan de la Tour restera en France, chez lui. Ce bel étalon anglo à la robe immaculée, né chez Jean-Michel Garnier il y a treize ans, fils de Fusain du Defey*HN et Suzy de la Tour par Faritchou, foula le sable de la piste de Bordeaux, lors de la journée de la région aquitaine, car cette dernière offrait une saillie de l’étalon au gagnant du Derby Devoucoux, Eddy Sans, et au gagnant du Prix French Tour Générali, Pénélope Leprévost. Aurélien Lafargue, président du syndicat des éleveurs d’Anglo-Arabes et de chevaux de Sport de Lot et Garonne, partage cette belle aventure : l’achat de Nathan de la Tour. « Nous nous sommes battus contre les Anglais et les Allemands. Nous étions 28 éleveurs associés, à permettre que Nathan de la Tour reste dans son pays, auprès de Mickaël Bonnin, son soigneur, qui en est fou. Les éleveurs qui ne pouvaient mettre de l’argent y menaient parfois toutes leurs juments. » Et, comme l’entretien d’un athlète coûte cher, une équipe de partenaires s’occupe gracieusement de son entretien : Dynavena le nourrit, la sellerie Maurel l’équipe, Super U Location Lavardac le transporte, Anthony Sablone est son maréchal-ferrant, Linabox-Ecobox fournit la litière, Equitation Service 47 lui dispense les soins, il est hébergé gratuitement au lycée agricole Armand Fallières de Nérac, et son photographe attitré est Cédric Vlemmings. Et, comme le dit Aurélien Lafargue, l’idée est de garder cet esprit collectif et d’entraide en organisant des concours de foals « Spécial Nathan » en 2015 à Nérac. Parce qu’il le vaut bien…
C. R.
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