Pascal Béatrix : « 20 ans, cela se fête »

1988, je montais au Club Hippique du Mans. Et du fait de la sélection de Laurent Bousquet au Jeux olympiques de Séoul, j’ai dû réintégrer ma jument chez moi, dans les prés de la Gontery. Je la montais régulièrement en balade dans les chemins alentours et je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. C’est comme cela que l’on a commencé à organiser notre premier concours complet. C’est Lionel Guyon qui a remporté la première édition. À l’époque, nous installions les obstacles le soir et utilisions les chemins communaux. Tout était regroupé sur le même lieu et la nuit, nous couchions sur place, sous une tente pour surveiller ».

Quel est le secret de cette longévité ?

« Tout d’abord, une association ne vit que grâce à ses bénévoles. Mais aussi les propriétaires du centre équestre de Bercé. Au total plus de 200 personnes dont la plupart n’ont jamais monté à cheval. Tous sont motivés pour apporter leur aide à l’organisation des concours. Le soutien aussi de la mairie avec son maire Serge Soualle est essentiel. De plus, depuis quelques années, le groupe apporte son soutien technique au comité des fêtes du Grand-Lucé pour l’organisation du concours de saut d’obstacles. Nous avons d’excellentes relations avec Pascal Dupuis, ancien président du comité et aujourd’hui maire du Grand Lucé.

L’association des deux entités fonctionne bien. Chacun connaît ses missions. Et nous comptons bien faire perdurer l’existence de ce rendez-vous qui fait partie des plus vieux concours de France ».

Quels sont vos objectifs pour ?l’avenir ?

« Depuis quatre années, le centre équestre de Bercé géré par Jérémy (Béatrix) se développe. Les propriétaires et cavaliers sont de plus en plus nombreux. Ils peuvent s’entraîner sur une carrière et sur un parcours de cross entièrement sablé. Ce qui est un confort. Au total ce sont plus de 7 hectares qui sont au service du cheval. Et de l’élevage de Gontery. Les concours complets de Saint Mars sont connus et reconnus. Les plus grands champions y viennent concourir chaque année. C’est devenu un passage obligé en début de saison. Nous avons un savoir-faire. Maintenant il nous faut le conserver pour améliorer notre épreuve pro1. Pour éventuellement proposer dans les années à venir, un concours international ».