Pierre Raussin et Christophe Des Jamonières couronnés
CSO Le Mans (72) 26-28 juin Gros week-end d’affluence au Boulerie Jump. Plus de 2 400 engagés étaient réunis depuis vendredi sur les cinq pistes du stade équestre. Regroupant au total 125 inscrits, le Grand Prix, point d’orgue a été dédoublé. Offrant ainsi deux épreuves
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et deux spectacles de haute volée.
Un triple délicat d’abord, des verticaux judicieusement placés permettant des options et des oxers carrés culminant à 1,40 m, le décor était planté pour les deux Grands Prix, compétition phare de cette ultime journée de concours.
Compte tenu de la distribution de qualité, les acteurs de chacune des deux épreuves allaient devoir s’exprimer avec brio et afficher leurs talents de solistes.
« Le parcours n’est pas énorme mais très technique. Il demande des chevaux dressés. C’est ce qui fera sans doute la différence » commentait Laurent le Vot avant l’épreuve.
Et le cavalier breton n’allait pas se tromper puisque seuls neufs couples parvenaient à passer sans encombre les douze obstacles du parcours. Et à décrocher leur billet pour le barrage.
Eduardo Blanco était le premier à trouver la clé du succès. Derrière, Romain Bourdoncle et Jean le Monze le copiaient. La belge Pascale Lombard s’offrait même le luxe de qualifier ses deux montures et de doubler ses chances pour le podium.
L’Angevin Pierre Jarry et Christophe Des Jamonières négociaient eux aussi parfaitement leur tour et pouvaient prétendre à la victoire. Mais encore fallait-il réaliser le chronomètre le plus rapide lors du barrage.
Sur un tracé réduit demandant une grande galopade et des virages très serrés, cinq couples dont le cavalier du haras des Hus, Clément Boulanger s’adjugeaient le double sans-faute. Avec un chrono en-dessous de quarante secondes, Romain Bourdoncle pouvait prétendre s’imposer. Mais Christophe Des Jamonières n’avait pas dit son dernier mot. Partie sur un rythme soutenu, Magicienne de Grée survolait sans broncher. La jument coupait court tout en gardant son galop et avalait la dernière ligne droite avec maîtrise. Grappillant deux secondes à son adversaire, le Nantais s’offrait sa première victoire de la saison.
Onze barragistes dans le second groupe
Profitant des erreurs de leurs camarades pour ne pas les refaire, les cavaliers du second groupe s’appliquaient davantage au passage du triple. Après la barre de spa, les prétendants remettaient aux ordres leurs complices et partaient pour sept foulées avant de prendre leur impulsion sur le vertical, premier obstacle de la combinaison. De fait, ils forçaient moins sur l’oxer qui arrivait deux foulées après et gardaient du rythme pour le dernier oxer, une foulée plus loin, ultime difficulté de ce trio.
Onze couples sortaient de piste avec un score vierge et pouvaient prétendre partir au barrage. Ouvrant le bal, le Vendéen Thierry Leroy montrait l’exemple et affichait un double sans faute. Derrière Sylvain Frère, Laurent le Vot et Axelle Grossin copiaient tout en descendant à chaque fois le chrono.
Quasi sur ses terres, le Sarthois Pierre Raussin s’engageait. Il savait qu’il devait galoper fort et « mettre un p’tit coup de gigot » à Lys Morandière pour le stimuler sur la dernière ligne. L’élève de l’Allemand Franke Sloothaak s’exécutait et réussissait. Son temps de 36’’77 lui permettait de monter sur la plus haute marche du podium. Une victoire idéale pour préparer de bonne manière le concours international une étoile de Sandillon de cette semaine.
Sébastien Proust
Un triple délicat d’abord, des verticaux judicieusement placés permettant des options et des oxers carrés culminant à 1,40 m, le décor était planté pour les deux Grands Prix, compétition phare de cette ultime journée de concours.
Compte tenu de la distribution de qualité, les acteurs de chacune des deux épreuves allaient devoir s’exprimer avec brio et afficher leurs talents de solistes.
« Le parcours n’est pas énorme mais très technique. Il demande des chevaux dressés. C’est ce qui fera sans doute la différence » commentait Laurent le Vot avant l’épreuve.
Et le cavalier breton n’allait pas se tromper puisque seuls neufs couples parvenaient à passer sans encombre les douze obstacles du parcours. Et à décrocher leur billet pour le barrage.
Eduardo Blanco était le premier à trouver la clé du succès. Derrière, Romain Bourdoncle et Jean le Monze le copiaient. La belge Pascale Lombard s’offrait même le luxe de qualifier ses deux montures et de doubler ses chances pour le podium.
L’Angevin Pierre Jarry et Christophe Des Jamonières négociaient eux aussi parfaitement leur tour et pouvaient prétendre à la victoire. Mais encore fallait-il réaliser le chronomètre le plus rapide lors du barrage.
Sur un tracé réduit demandant une grande galopade et des virages très serrés, cinq couples dont le cavalier du haras des Hus, Clément Boulanger s’adjugeaient le double sans-faute. Avec un chrono en-dessous de quarante secondes, Romain Bourdoncle pouvait prétendre s’imposer. Mais Christophe Des Jamonières n’avait pas dit son dernier mot. Partie sur un rythme soutenu, Magicienne de Grée survolait sans broncher. La jument coupait court tout en gardant son galop et avalait la dernière ligne droite avec maîtrise. Grappillant deux secondes à son adversaire, le Nantais s’offrait sa première victoire de la saison.
Onze barragistes dans le second groupe
Profitant des erreurs de leurs camarades pour ne pas les refaire, les cavaliers du second groupe s’appliquaient davantage au passage du triple. Après la barre de spa, les prétendants remettaient aux ordres leurs complices et partaient pour sept foulées avant de prendre leur impulsion sur le vertical, premier obstacle de la combinaison. De fait, ils forçaient moins sur l’oxer qui arrivait deux foulées après et gardaient du rythme pour le dernier oxer, une foulée plus loin, ultime difficulté de ce trio.
Onze couples sortaient de piste avec un score vierge et pouvaient prétendre partir au barrage. Ouvrant le bal, le Vendéen Thierry Leroy montrait l’exemple et affichait un double sans faute. Derrière Sylvain Frère, Laurent le Vot et Axelle Grossin copiaient tout en descendant à chaque fois le chrono.
Quasi sur ses terres, le Sarthois Pierre Raussin s’engageait. Il savait qu’il devait galoper fort et « mettre un p’tit coup de gigot » à Lys Morandière pour le stimuler sur la dernière ligne. L’élève de l’Allemand Franke Sloothaak s’exécutait et réussissait. Son temps de 36’’77 lui permettait de monter sur la plus haute marche du podium. Une victoire idéale pour préparer de bonne manière le concours international une étoile de Sandillon de cette semaine.
Sébastien Proust
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