Succès grandissant pour les journées de l’élevage Lot-et-Garonnais
Créer un événement fédérateur rassemblant l’ensemble de la production Lot-et-Garonnaise, toucher une audience plus large en s’ouvrant au grand public, agriculteurs et scolaires, favoriser les transactions, proposer un concept attrayant pour les
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médias généralistes et les partenaires institutionnels… telles étaient les ambitions des Journées de l’élevage 2010 à Nérac. Mission accomplie pour l’équipe du Syndicat des éleveurs d’Anglo-Arabe et de chevaux de sport du Lot et Garonne qui a réussit à maintenir la qualité et le rythme de l’événement sur cinq journées !
Partant du constat que les concours de 2 et 3 ans habituels attirent peu le public et les acheteurs tout en ignorant complètement une grosse partie du milieu équestre, l’idée fut donc de créer un événement différent.
Le Lot-et-Garonne est l’une des places fortes de l’Anglo-Arabie, et si on y élève des Selle-Français depuis 30 ans, les porte-drapeaux sont bel et bien Anglos, citons Ryon d’Anzex (CSIO et JO), Vent d’Arade (JO d’Athènes en CCE) et Fachoudette (Membre de l’équipe Anglaise de CCE, seul cheval dans le temps sur le cross de Badminton 2008). Cette place centrale de l’Anglo-Arabe ne se nourrit pas de clivages et les membres du syndicat ont compris depuis longtemps l’importance qu’il fallait accorder aux autres productions locales dont l’impact économique est réel : chevaux et poneys de couleurs, arabes d’endurance et de show, poneys de sport, stud-books étrangers, concours France Dressage… Cette diversité de production fait écho à la multiplication des pratiques équestres.
Cet autre aspect du milieu équestre moderne fut pris en compte et de nombreuses disciplines (attelage, équitation éthologique, poney club, voltige, rallye équestre, loisir…) furent intégrées au cœur de la manifestation, que ce soit sous forme de présentation vente, de présentation au grand public ou de compétition.
Ainsi chaque acheteur présent sur l’événement pouvait trouver un équidé adapté à sa pratique. De même une présentation-vente de chevaux prêts sur un parcours de saut d’obstacles fut organisée. Les sujets dont le prix était cohérent au vu de leur potentiel et de leur dressage ont trouvé preneur. Si l’on ajoute le fait qu’ont été actifs les représentants de différentes ventes aux enchères, des sports équestres militaires, de l’ENE ainsi que plusieurs marchands, le bilan commercial de ces journées ne peut être qu’encourageant.
Si l’élevage moderne tend de plus en plus à se marginaliser vis-à-vis du monde agricole, l’état d’esprit du syndicat des éleveurs du Lot-et-Garonne est clairement a contre-courant de ce phénomène. Ce dernier mutualise de nombreux aspects de son fonctionnement avec la chambre d’agriculture. Mini ferme (avec ovins, caprins, bovins et basse cour), concours de labours, battage à l’ancienne, soirée jeunes agriculteurs, fontaine à lait… l’agriculture a eu une place de choix au sein d’un l’événement qui se déroule au sein d’un lycée agricole.
Plusieurs centaines d’enfants venus des écoles de Nérac ont ainsi pu découvrir sur un même site l’agriculture et le monde du cheval. De même le grand public à qui la journée de dimanche était particulièrement destinée pouvait alterner entre découvertes équestres, village d’exposant et marché du terroir.
Du coté des chevaux de sport les lots étaient intéressants et la qualité de l’organisation a fait l’unanimité.
Thalia de la Baronnie (née chez Victor Van de Cauwenberge par Hostens de Bel et Utah van ter Linden par Weltmeyer II) obtient la meilleure moyenne de tout les Selles Français de trois ans avec 7.82 (7.10 au saut en liberté, 8.03 au modèle et 8.25 aux allures) alors que sa propre sœur Utalia de la Baronnie fait de même dans les deux ans avec 7.80 (7.38 au saut en liberté, 8.26 au modèle et 7.63 aux allures).
Chez les représentants du stud-book Anglo-Arabe Tzarine de Peyruc (Anglo-Arabe née chez Aurélien Lafargue par Tcherkou et Chabba par Ryon d’Anzex) domine l’ensemble des lots de 3 ans avec 7.80 (8.20 aux allures, 7.05 au modèle et 8.40 au saut en liberté) tandis que Usaincat (Anglo-Arabe née chez Martine Caumont, par Fusain du Defey et Ezocat par Muscat) fait de même chez les 2 ans avec 7.36 (6.90 aux allures, 8.05 au modèle, 6.90 au saut en liberté).
Cette semaine de Nérac s’est clairement démarquée par sa qualité et son ampleur. Le syndicat des éleveurs Lot et Garonnais a su utiliser au mieux ses compétences et ressources pour mener à bien un projet peu commun pour une structure locale.
Partant du constat que les concours de 2 et 3 ans habituels attirent peu le public et les acheteurs tout en ignorant complètement une grosse partie du milieu équestre, l’idée fut donc de créer un événement différent.
Le Lot-et-Garonne est l’une des places fortes de l’Anglo-Arabie, et si on y élève des Selle-Français depuis 30 ans, les porte-drapeaux sont bel et bien Anglos, citons Ryon d’Anzex (CSIO et JO), Vent d’Arade (JO d’Athènes en CCE) et Fachoudette (Membre de l’équipe Anglaise de CCE, seul cheval dans le temps sur le cross de Badminton 2008). Cette place centrale de l’Anglo-Arabe ne se nourrit pas de clivages et les membres du syndicat ont compris depuis longtemps l’importance qu’il fallait accorder aux autres productions locales dont l’impact économique est réel : chevaux et poneys de couleurs, arabes d’endurance et de show, poneys de sport, stud-books étrangers, concours France Dressage… Cette diversité de production fait écho à la multiplication des pratiques équestres.
Cet autre aspect du milieu équestre moderne fut pris en compte et de nombreuses disciplines (attelage, équitation éthologique, poney club, voltige, rallye équestre, loisir…) furent intégrées au cœur de la manifestation, que ce soit sous forme de présentation vente, de présentation au grand public ou de compétition.
Ainsi chaque acheteur présent sur l’événement pouvait trouver un équidé adapté à sa pratique. De même une présentation-vente de chevaux prêts sur un parcours de saut d’obstacles fut organisée. Les sujets dont le prix était cohérent au vu de leur potentiel et de leur dressage ont trouvé preneur. Si l’on ajoute le fait qu’ont été actifs les représentants de différentes ventes aux enchères, des sports équestres militaires, de l’ENE ainsi que plusieurs marchands, le bilan commercial de ces journées ne peut être qu’encourageant.
Si l’élevage moderne tend de plus en plus à se marginaliser vis-à-vis du monde agricole, l’état d’esprit du syndicat des éleveurs du Lot-et-Garonne est clairement a contre-courant de ce phénomène. Ce dernier mutualise de nombreux aspects de son fonctionnement avec la chambre d’agriculture. Mini ferme (avec ovins, caprins, bovins et basse cour), concours de labours, battage à l’ancienne, soirée jeunes agriculteurs, fontaine à lait… l’agriculture a eu une place de choix au sein d’un l’événement qui se déroule au sein d’un lycée agricole.
Plusieurs centaines d’enfants venus des écoles de Nérac ont ainsi pu découvrir sur un même site l’agriculture et le monde du cheval. De même le grand public à qui la journée de dimanche était particulièrement destinée pouvait alterner entre découvertes équestres, village d’exposant et marché du terroir.
Du coté des chevaux de sport les lots étaient intéressants et la qualité de l’organisation a fait l’unanimité.
Thalia de la Baronnie (née chez Victor Van de Cauwenberge par Hostens de Bel et Utah van ter Linden par Weltmeyer II) obtient la meilleure moyenne de tout les Selles Français de trois ans avec 7.82 (7.10 au saut en liberté, 8.03 au modèle et 8.25 aux allures) alors que sa propre sœur Utalia de la Baronnie fait de même dans les deux ans avec 7.80 (7.38 au saut en liberté, 8.26 au modèle et 7.63 aux allures).
Chez les représentants du stud-book Anglo-Arabe Tzarine de Peyruc (Anglo-Arabe née chez Aurélien Lafargue par Tcherkou et Chabba par Ryon d’Anzex) domine l’ensemble des lots de 3 ans avec 7.80 (8.20 aux allures, 7.05 au modèle et 8.40 au saut en liberté) tandis que Usaincat (Anglo-Arabe née chez Martine Caumont, par Fusain du Defey et Ezocat par Muscat) fait de même chez les 2 ans avec 7.36 (6.90 aux allures, 8.05 au modèle, 6.90 au saut en liberté).
Cette semaine de Nérac s’est clairement démarquée par sa qualité et son ampleur. Le syndicat des éleveurs Lot et Garonnais a su utiliser au mieux ses compétences et ressources pour mener à bien un projet peu commun pour une structure locale.
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