Trois pour une première place

On pouvait craindre la dureté du sol au vu des conditions climatiques extrêmement sèches et chaudes depuis de longues semaines, mais le terrain avait été plutôt bien arrosé. Il l’était un peu trop même par endroit à la détente où se formaient des espaces assez boueux. Le sol était donc un peu inégal, « mais c’est tellement chouette un beau terrain en herbe ! » entendait-on ça et là. Le grand terrain a posé bien des soucis aux cavaliers, en particulier aux amateurs, les chevaux sans doute impressionnés par l’espace, les tribunes et les spectateurs venus nombreux ont eu pour certains bien du mal à décoller de la porte et à franchir le numéro 1. Les dénivelés et les ombres des arbres bien utilisés par le chef de piste Yann Thomas ont avorté bien des rêves eux aussi…
Les épreuves phares du week-end furent les grands prix du dimanche. Le Grand prix du CSI amateur était le support du circuit amateur gold tour. Le tour à 125 cm n’a permis qu’à quatre couples d’accéder au barrage sur les 51 partants, le dernier classé ayant totalisé 8 points ! Parmi les 4 barragistes exclusivement masculins, Thibault Blanchard et Iroise du Rocher sont les plus rapides, mais crédités d’une faute après avoir déferré à l’entrée d’une ligne. Ils finissent 3e. La 2e place va à Guillaume Violleau et sa jument de 7 ans Quenotte de Retz, sans faute mais un tout petit peu moins rapide qu’Arthur Semof et Ushi (2e de la finale du circuit amateur gold tour en 2010).  Au classement général après cette 5e étape Arthur Semof passe devant sa cadette Margaux qui n’a pas réussi ce concours. Ils sont donc 2e et 3e. Virginie Alezra reste en tête malgré cette étape ratée aussi pour elle.
Autre Grand Prix, autre ambiance… Ils étaient 27 au départ du GP 145 de ce CSI** bien doté à 25 000€. Seuls trois parcours sans-faute : celui d’Alexandra Rantet /Nangaye de Kergane, de Frederic David/Olympic de Talus et de Bruno Rocuet/Gerfaut d’Helby qui, après avoir renoncé au barrage, se partagent la première place. Dommage pour le spectacle… Mais qu’importe, le rendez-vous est pris pour l’année prochaine.

B. C.