« Cavaliers Seuls » bien entourés ! Jean Rochefort était à Strasbourg
A l’occasion de la sortie de « Cavaliers seuls » co-réalisé avec Delphine Gleize, Jean Rochefort était présent vendredi 7 mai au cinéma Star de Strasbourg pour recueillir l’avis du public. Le film reportage évoque la relation entre Marc
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de Balanda et le jeune cavalier Edmond Jonqueres D’Oriola. Marc, ancien champion international de saut d’obstacles, instructeur de Saumur, séducteur inlassable et intransigeant, occupe aujourd’hui du haut de son fauteuil électrique, un box d’écurie aménagé´ en minuscule deux pièces... Sa survie ne tient qu’à quelques fils : entendre de l’autre coté´ de la cloison le cheval voisin se coucher dans la paille à la nuit tombée, attendre le jour et l’arrivée de Martine, auxiliaire de vie et exquise pousse-au-crime, puis celle du jeune Edmond, 17 ans, cavalier dont la prestance n’a d’égale que l’économie de parole. Un film qui se veut le témoin de scènes de vie où l’objectivité se confronte à la vie ! « Nous ne voulions pas scénariser et nous avons juste posé notre caméra en bord de piste. Ce n’est pas un film très gai, je l’avoue, mais il est né de mon envie de faire découvrir la passion d’un homme pour qui plus rien ne compte en cette fin de vie si ce n’est une certaine transmission du savoir… ».
Pour Jean Rochefort, c’est un hommage à la vie, une reconnaissance envers celui qui lui avait enseigné les bases de l’équitation : « J’ai dû apprendre l’équitation pour les besoins d’un film, Cartouche, avec Jean-Paul Belmondo. Mes séances intensives avec Marc m’ont valu quelques courbatures et quelques chutes ! J’en étais arrivé à attirer les sarcasmes de Jean-Paul ! A chaque fois que je revenais avec un emplâtre ou un bandage il me disait : tu le fais exprès pour avoir un plan serré et mettre ta tête en premier plan ! - ce qui n’était qu’une boutade bien sûr - mais juste pour dire dans quel état j’arrivais quelques fois sur le tournage… ! » Cet abord un peu rude s’est transformé en passion et l’on sait aujourd’hui toute l’importance des chevaux dans la vie de Jean Rochefort. ?« J’en ai même usé des épouses ! » lâche-t-il dans un rire à peine caché par sa moustache grisonnante. Une passion qui l’a donc mené vers ce film auquel il reconnaît une insidieuse allusion à la réalité de la vie. « C’est le destin croisé d’un vieillard et d’un adolescent qui parviennent chacun à une fin. La fin de la vie d’enfant vers celle d’un jeune homme et la fin d’un viellard qui n’a eu de cesse de transmettre son savoir si chèrement acquis. » Marc Balanda, décédé en fin de tournage, eut toutefois l’occasion d’assister au montage. Il en apprécia la forme et la façon : « S’il pensait d’abord que nous allions faire un film sur sa vie d’homme de cheval, il comprit rapidement le sens de notre film qui se voulait être le témoin de la relation entre trois personnes. » précise Delphine Gleize. Pour Jean Rochefort c’est aussi un hommage à toute une famille : « J’appelle Gilles presque tous les jours pour lui donner des nouvelles du film. Il est très reconnaissant et tient à savoir comment réagit le public… » Au vu du bon accueil des critiques et du nombre croissant d’entrées, il peut en apprécier les échos; sachant que ce reportage ne s’adresse pas qu’aux passionnés d’équitation et qu’un large public en sortie de salle avoue « la sincérité, l’émotion, la vie sans détour ! ». ?A voir.
Christian Gerhard
Pour Jean Rochefort, c’est un hommage à la vie, une reconnaissance envers celui qui lui avait enseigné les bases de l’équitation : « J’ai dû apprendre l’équitation pour les besoins d’un film, Cartouche, avec Jean-Paul Belmondo. Mes séances intensives avec Marc m’ont valu quelques courbatures et quelques chutes ! J’en étais arrivé à attirer les sarcasmes de Jean-Paul ! A chaque fois que je revenais avec un emplâtre ou un bandage il me disait : tu le fais exprès pour avoir un plan serré et mettre ta tête en premier plan ! - ce qui n’était qu’une boutade bien sûr - mais juste pour dire dans quel état j’arrivais quelques fois sur le tournage… ! » Cet abord un peu rude s’est transformé en passion et l’on sait aujourd’hui toute l’importance des chevaux dans la vie de Jean Rochefort. ?« J’en ai même usé des épouses ! » lâche-t-il dans un rire à peine caché par sa moustache grisonnante. Une passion qui l’a donc mené vers ce film auquel il reconnaît une insidieuse allusion à la réalité de la vie. « C’est le destin croisé d’un vieillard et d’un adolescent qui parviennent chacun à une fin. La fin de la vie d’enfant vers celle d’un jeune homme et la fin d’un viellard qui n’a eu de cesse de transmettre son savoir si chèrement acquis. » Marc Balanda, décédé en fin de tournage, eut toutefois l’occasion d’assister au montage. Il en apprécia la forme et la façon : « S’il pensait d’abord que nous allions faire un film sur sa vie d’homme de cheval, il comprit rapidement le sens de notre film qui se voulait être le témoin de la relation entre trois personnes. » précise Delphine Gleize. Pour Jean Rochefort c’est aussi un hommage à toute une famille : « J’appelle Gilles presque tous les jours pour lui donner des nouvelles du film. Il est très reconnaissant et tient à savoir comment réagit le public… » Au vu du bon accueil des critiques et du nombre croissant d’entrées, il peut en apprécier les échos; sachant que ce reportage ne s’adresse pas qu’aux passionnés d’équitation et qu’un large public en sortie de salle avoue « la sincérité, l’émotion, la vie sans détour ! ». ?A voir.
Christian Gerhard
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