Adéquation emplois et compétences
Gérard Renouard a rappelé que trop souvent les conditions de réussite des projets des entreprises reposent sur la formation initiale, la formation continue et les certifications de ses chefs d’entreprise et de ses salariés.
Xavier Lerond a expliqué que la filière équine était, non seulement attractive pour les élèves, mais encore dynamique sur le secteur de l’emploi. De par ses atouts, elle représente une opportunité pour le développement de la diversification des exploitations agricoles lorraines. Seulement, la réalité de terrain est difficile et les exploitations doivent s’adapter en renforçant leurs compétences.
En 2014, la Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine, en partenariat avec le CREL, l’ADECLOR, le Conseil du Cheval, l’ACSOL, la DRAAF, l’IFCE, le GHN, le FAFSEA, le VIVEA, les CPRE, a conduit une étude prospective sur l’adéquation entre les emplois et les compétences en filière équine.
Cette étude s’inscrit dans le dispositif de l’EDEC (Engagement pour le Développement de l’Emploi et des Compétences) bénéficiant du soutien de l’Etat, du Conseil Régional et du FEADER.
Pour évaluer l’adéquation entre les emplois et les compétences, un état des lieux a été conduit par enquête auprès des professionnels de la filière équine (éleveur, pension, centre équestre, cavalier professionnel). Leur perception du parcours à l’installation, leurs compétences (acquises, en cours d’acquisition, à acquérir), leur pratique en tant qu’employeur, leur difficulté au quotidien ont été recueillis.
Tableau hétérogène
Les trajectoires professionnelles sont très hétérogènes : les professionnels accèdent aux fonctions de dirigeants suite à une période de salariat, à une reconversion professionnelle ou à la sortie de formation.
Si les professionnels reconnaissent un manque de compétence dans certains domaines, il leur est difficile de suivre des formations pour les combler. Plusieurs freins apparaissent dont une méconnaissance des organismes de formation et des dispositifs d’accompagnement des formations.
Une des actions proposées serait de créer une attractivité autour de la formation continue par un plan mutualisé en réponse aux besoins des professionnels.
Les réactions de la salle ont porté sur l’intérêt que représentaient les formations initiales en filière équine dans l’obtention d’un diplôme pour les apprenants risquant l’échec scolaire. Seulement, les informations des partenaires VIVEA et FAFSEA témoignent d’une faible fréquentation des formations continues par les professionnels de la filière équine.
Les filières « élevage » et « céréales » présentent aussi ce constat mais un premier petit pas a été franchi en obtenant un niveau IV minimum à l’installation.
Gérard Renouard et Xavier Lerond ont conclu sur la nécessité d’améliorer la communication autour des formations et de créer une offre commune pour susciter l’envie de se former.
Chambre Régionale d’Agriculture de Lorraine, Emilie Frustin, Conseils et Références en équin 03 83 96 85 07 emilie.frustin@lorraine.chambagri.fr
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires. Devenez membre ou connectez-vous