Adieu, Amélie

Nous sommes sous le choc de l’annonce de la disparition d’Amélie Cloarec. La présidente des éleveurs de Cheval Grand Est a décidé de mettre fin à ses jours en fin de semaine dernière. La tristesse est de rigueur, les interrogations aussi. Maman de cinq enfants, Amélie, 42 ans, originaire de Chamarandes exploitait le domaine équestre de la Dhuys depuis 2011 près de Langres. Issue de l’association des éleveurs de Champagne Ardenne, elle avait été portée à la présidence de Cheval GE dès sa constitution en 2017. Elle avait su rassembler les éleveurs de la nouvelle région autour de projets communs animés par une équipe structurée et efficace. Sa mission, elle l’a accomplie à 100 % de ses capacités, s’impliquant partout où il s’agissait de représenter les éleveurs.


Nous reproduisons ci-dessous l’hommage que son équipe proche lui a rendu.


« Quelle autre journée aurais-tu pu choisir pour partir ?


Le soleil brille sur nous comme ton sourire rayonne dans nos cœurs.


Tu comptais parmi les personnes les plus bienveillantes que l’on puisse un jour rencontrer.


Dynamique, battante et brillante, tu t’étais plongée corps et âme dans cette aventure qu’est Cheval Grand Est.


Tes interventions faisaient unanimité à tous les niveaux, que ce soit en région ou au niveau national.


Ta soif de justice et d’équité t’avait menée à la tête des éleveurs. Tu souhaitais les représenter, porter haut les couleurs de ta région et développer de nouveaux projets. Bravo, c’est un succès. Tu as su lier les 3 régions historiques sous un seul drapeau avec des actions aussi transverses qu’innovantes et utiles. Chacune de tes actions se faisait sous un seul mot d’ordre: servir les autres. Ton désintéressement était complet. Toujours à mi-chemin entre ton paradis haut-marnais de la Dhuys et Paris, tu savais jongler avec brio entre tes engagements associatifs et ton rôle de mère aimante.


Tes enfants comptaient certainement parmi ceux que tu chérissais le plus au monde.


Malheureusement, malgré ta rage de vivre et ta première victoire face à la maladie, tu devais affronter le nouveau diagnostic qui venait de t’être imposé.


Veille sur nous depuis là-haut Amélie. Tu laisses derrière toi l’équipe soudée que tu as su fédérer. Sois rassurée, nous poursuivrons ton travail avec autant d’implication, de combativité et de bienveillance dont tu faisais preuve.


Repose-toi, tu es en paix maintenant ».


Que sa famille et ses proches soient assurés de notre sympathie attristée.