AECCP : toujours aussi couru
Incontournable ce rendez-vous de début d’année à Verquigneul. L’assemblée générale de l’AECCP joue à guichets fermés. Une des rares associations à fidéliser ses adhérents et à en faire progresser le nombre. La méthode Lesage intrigue.
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Parfois imitée, jamais égalée. Sa recette : le terrain, rien que le terrain et les services aux éleveurs.
La partie se joue toujours en deux actes : assemblée générale le matin et convivialité à l’heure méridienne. Trois cents personnes à table, c’est la vitesse de croisière et selon un scénario bien réglé, orchestré par Véro, alternent les séquences gastronomiques, des morceaux de saga de l’année écoulée et les messages délivrés par les invités. Evidemment, chaque entrée en scène est prétexte à reconnaissance, qu’il s’agisse de chèques, de cadeaux, d’applaudissements. L’AECCP a encore redistribué cette année très exactement 13 250 € à ses adhérents en challenges, primes à la réussite, remboursement de boxes ou cadeaux. L’argent est bien géré dans le Nord.
Forte séquence émotion lorsque fut évoquée la saison à l’élevage Sainte Hermelle. Raymond était là, seul. La famille Lefèvre a vécu une fin d’année des plus douloureuses après l’accident survenu à Aurélien Bigaud, le fiancé d’Adeline. Aurélien est aujourd’hui tiré d’affaire mais il y eut des jours et des nuits d’angoisse. « C’est un miraculé, dira Raymond. Son rétablissement est en bonne voie. La rééducation risque d’être longue mais son courage et sa ténacité auront le dernier mot ». Raymond a reçu un soutien appuyé de la part de ses collègues et voisins du Nord-Pas-de-Calais. Réconfort bienvenu dans ces moments tourmentés.
Feu l’établissement public. Et après ?
Le sujet du moment, c’est bien sûr la disparition des Haras nationaux. Si la fusion HN-ENE n’emporte pas d’inquiètude particulière, il n’en est pas de même pour ce qui concerne le GIP (groupement d’intérêt public) de France Haras. Le discours officiel se veut rassurant. La réalité est autre. Pour Yvon Chauvin, invité d’honneur de cet AG, le GIP doit être une société de services au service des éleveurs. Comment raisonnablement penser que l’ancien système (HN) qui perdait 12 000 000 d’euros par an dans l’étalonnage, va demain, avec les socioprofessionnels, équilibrer son budget. La campagne d’information menée à la fin de l’année par Didier Domerg et Michel Helfter, rédacteur du projet de constitution du GIP est loin d ‘avoir convaincu. Certains au sortir de ces réunions se disaient même complètement « perdus ». L’idée de GIP régionaux fait, elle, son chemin mais avec infiniment de circonspection. Le Conseil d’Etat qui vient de valider le projet de décret de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) a signé de facto le certificat de décès des Haras nationaux. L’IFCE va entrer en application le 1er du mois suivant sa parution au JO. C’est demain. C’est demain aussi que va débuter la saison de monte. Dans la confusion pour le public et une confusion qui peut peser lourdement sur la pertinence d’un GIP. Le privé, lui, est en ordre de marche.
L’occasion aussi pour Yves Chauvin de parler des perspectives de l’ANSF. Des délégués régionaux sont installés en province et des soutiens financiers iront aux associations d’élevage pour l’organisation des concours de la race. Ceci grâce notamment aux 50 €/poulain SF dont l’initiative a reçu une très large adhésion puisqu’à ce jour, sur 7 800 naissances enregistrées, 7 400 éleveurs ont souscrit au programme d’élevage et l’opération n’est pas terminée. L’ANSF s’est aussi rapprochée de Nash pour organiser conjointement des ventes. Autant de mesures qui prouvent le dynamisme de l’association de race et qui la font oeuvrer pour le bien de la collectivité.
Olivier Jouanneteau, président de la commission CSO à la SHF, a évoquer les nouvelles dispositions concernant le TDSO. Il est maintenu avec un parcours modifié mais les cavaliers peuvent opter entre le TDSO (dont 1 tour avec un maximum de 1 point de pénalité) et le Hunter (dont 1 tour avec une 2e prime). Tous les détails sont sur le site de la SHF.
Concernant les cycles libres, les parcours des 1re année ne font plus au chrono.
Edith Cuvelier a annoncé que le CRE accorderait une aide de ?600 € aux centres équestres qui achèteraient un jeune cheval de club chez les éleveurs (de la région ou d’ailleurs). Par ailleurs, un groupement d’achat est en train de se créer. Les éleveurs de l’AECCP y seront les bienvenus.
Etienne Robert
La partie se joue toujours en deux actes : assemblée générale le matin et convivialité à l’heure méridienne. Trois cents personnes à table, c’est la vitesse de croisière et selon un scénario bien réglé, orchestré par Véro, alternent les séquences gastronomiques, des morceaux de saga de l’année écoulée et les messages délivrés par les invités. Evidemment, chaque entrée en scène est prétexte à reconnaissance, qu’il s’agisse de chèques, de cadeaux, d’applaudissements. L’AECCP a encore redistribué cette année très exactement 13 250 € à ses adhérents en challenges, primes à la réussite, remboursement de boxes ou cadeaux. L’argent est bien géré dans le Nord.
Forte séquence émotion lorsque fut évoquée la saison à l’élevage Sainte Hermelle. Raymond était là, seul. La famille Lefèvre a vécu une fin d’année des plus douloureuses après l’accident survenu à Aurélien Bigaud, le fiancé d’Adeline. Aurélien est aujourd’hui tiré d’affaire mais il y eut des jours et des nuits d’angoisse. « C’est un miraculé, dira Raymond. Son rétablissement est en bonne voie. La rééducation risque d’être longue mais son courage et sa ténacité auront le dernier mot ». Raymond a reçu un soutien appuyé de la part de ses collègues et voisins du Nord-Pas-de-Calais. Réconfort bienvenu dans ces moments tourmentés.
Feu l’établissement public. Et après ?
Le sujet du moment, c’est bien sûr la disparition des Haras nationaux. Si la fusion HN-ENE n’emporte pas d’inquiètude particulière, il n’en est pas de même pour ce qui concerne le GIP (groupement d’intérêt public) de France Haras. Le discours officiel se veut rassurant. La réalité est autre. Pour Yvon Chauvin, invité d’honneur de cet AG, le GIP doit être une société de services au service des éleveurs. Comment raisonnablement penser que l’ancien système (HN) qui perdait 12 000 000 d’euros par an dans l’étalonnage, va demain, avec les socioprofessionnels, équilibrer son budget. La campagne d’information menée à la fin de l’année par Didier Domerg et Michel Helfter, rédacteur du projet de constitution du GIP est loin d ‘avoir convaincu. Certains au sortir de ces réunions se disaient même complètement « perdus ». L’idée de GIP régionaux fait, elle, son chemin mais avec infiniment de circonspection. Le Conseil d’Etat qui vient de valider le projet de décret de l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE) a signé de facto le certificat de décès des Haras nationaux. L’IFCE va entrer en application le 1er du mois suivant sa parution au JO. C’est demain. C’est demain aussi que va débuter la saison de monte. Dans la confusion pour le public et une confusion qui peut peser lourdement sur la pertinence d’un GIP. Le privé, lui, est en ordre de marche.
L’occasion aussi pour Yves Chauvin de parler des perspectives de l’ANSF. Des délégués régionaux sont installés en province et des soutiens financiers iront aux associations d’élevage pour l’organisation des concours de la race. Ceci grâce notamment aux 50 €/poulain SF dont l’initiative a reçu une très large adhésion puisqu’à ce jour, sur 7 800 naissances enregistrées, 7 400 éleveurs ont souscrit au programme d’élevage et l’opération n’est pas terminée. L’ANSF s’est aussi rapprochée de Nash pour organiser conjointement des ventes. Autant de mesures qui prouvent le dynamisme de l’association de race et qui la font oeuvrer pour le bien de la collectivité.
Olivier Jouanneteau, président de la commission CSO à la SHF, a évoquer les nouvelles dispositions concernant le TDSO. Il est maintenu avec un parcours modifié mais les cavaliers peuvent opter entre le TDSO (dont 1 tour avec un maximum de 1 point de pénalité) et le Hunter (dont 1 tour avec une 2e prime). Tous les détails sont sur le site de la SHF.
Concernant les cycles libres, les parcours des 1re année ne font plus au chrono.
Edith Cuvelier a annoncé que le CRE accorderait une aide de ?600 € aux centres équestres qui achèteraient un jeune cheval de club chez les éleveurs (de la région ou d’ailleurs). Par ailleurs, un groupement d’achat est en train de se créer. Les éleveurs de l’AECCP y seront les bienvenus.
Etienne Robert
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