André Roguet s'installe à Verquigneul
Depuis le 1er février André Roguet occupe une dizaine de boxes aux écuries de la Loisne chez Monique et Bernard Lesage. André veut aujourd'hui volontairement se limiter en nombre de chevaux mais surtout prendre son temps. Ce découvreur de bons chevaux
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souhaite préparer sans aucune pression ses chevaux ou ceux de ses propriétaires au niveau Grand Prix et CSI et coacher quelques élèves dont Clémentine Peria co-propriétaire avec sa maman de Prodige des Etisses que monte André en compétition depuis quelques années. Clémentine a obtenu une médaille au championnat de France l'année dernière et Elyse Lesage toujours étudiante en droit à Lille va également bénéficier des précieux conseils du cavalier.
Fort de son expérience car professionnel depuis 1986, BEES II, André a d'abord commencé par une année au CSEM, mais ne montant quasiment pas à cheval la semaine (mais heureusement les chevaux de son père le week-end en compétition), André y aura surtout appris à gérer les soins et l'entretien des chevaux de ses supérieurs.
Puis il entre dans une écurie de propriétaires à Laon, et cinq ans plus tard possède enfin son propre centre équestre prés de St Quentin. Sept ans dans une structure qu'il va développer en y ajoutant un Poney Club. Malheureusement contraint de vendre l'ensemble pour raisons familiales, suit une période difficile. André part en Champagne puis en Normandie chez des particuliers, revient un an chez ses parents à Pargny. C'est alors que son ami Philippe Rozier et son père Marcel le font venir à Bois-le-Roi et qu'il peut enfin rebondir. André leur reste très reconnaissant et n'a pas oublié ce geste amical. Le hasard de la vie fera que plusieurs années plus tard, c'est André qui découvrira le Burggraaf qu'il proposera immédiatement à Philippe avec la formidable réussite internationale qu'on leur connaît aujourd'hui.
De retour dans le Nord un an et demi plus tard, André restera deux ans dans le Cambrésis, cinq au haras du Forest à Bondues. A quarante-sept ans, il semble avoir retrouvé une certaine sérénité et surtout garde une vraie passion pour son métier. Il dispose pour le début de saison de trois chevaux de 8 ans : l'étalon agréé Prodige des Etisses (Robin Z et Rosita d'Elle par Uriel), Phoenix Royal (Ecalgrain et Galante du Pas par Rivage du Poncel*Samsung) et Phenix de Noyelles (Président et Ariele du Quesnoy par Pelican d'Or*HN), un sept et un six ans de l'affixe Lesage, Quina de Loisne (Quat'Sous*HN et Ultra de Garenne par Kissovo) et Ratina de Loisne (Luccianno*HN et Caline de Fontenel par Iris Landai). Il vient de vendre sa bondissante Oldenburg Aloah à un junior. André assume enfin complètement son opinion sur le circuit de qualification aux finales de Fontainebleau des chevaux de quatre ans qu'il trouve trop éprouvant.
Un père champion olympique
On ne peut clore ce rapide portrait sans faire un clin d'œil à son père Marc. Faut-il rappeler qu'il fit partie de l'équipe de France championne Olympique à Montréal en 1976, une médaille d'Or acquise avec la jument d'un de ses fidèles propriétaires de l'époque le Docteur Trinez, Belle de Mars (Surioso et Tulipe par Herquemoulin). André, alors âgé de douze ans, se souvient très bien et avec émotion de la diffusion des parcours à la télé qu'il a regardés en compagnie de sa grand-mère malgré l'heure tardive à deux heures du matin, de la bouteille de champagne qu'ils ont alors ouverte en regrettant de n'avoir pas réussi à réveiller son jeune frère Christophe, six ans plus jeune que lui.
L'équipe de France coachée par Jean d'Orgeix aujourd'hui disparu était alors composée d'Hubert Parot et Rivage (Moutiers et Syleana par Free Man) qui vit maintenant au Maroc, Marcel Rozier et Bayard de Maupas (Nykio et Quita par Birtday Greetings) qui reste le pilier de Bois-le-Roi et Michel Roche et Un Espoir E (Fort National et Querida II par Khéredine) qui nous a quittés en 2004.
Marc qui fêtera ses soixante-dix-huit ans à la fin du mois dont cinquante-trois ans de mariage avec la discrète et efficace Jacqueline, reste une vraie référence en tant que juge SHF et ANSF et garde toujours l'?il brillant dés que l'on parle cheval. Une passion intacte qui engendre le respect.
Véro Lecocq
Fort de son expérience car professionnel depuis 1986, BEES II, André a d'abord commencé par une année au CSEM, mais ne montant quasiment pas à cheval la semaine (mais heureusement les chevaux de son père le week-end en compétition), André y aura surtout appris à gérer les soins et l'entretien des chevaux de ses supérieurs.
Puis il entre dans une écurie de propriétaires à Laon, et cinq ans plus tard possède enfin son propre centre équestre prés de St Quentin. Sept ans dans une structure qu'il va développer en y ajoutant un Poney Club. Malheureusement contraint de vendre l'ensemble pour raisons familiales, suit une période difficile. André part en Champagne puis en Normandie chez des particuliers, revient un an chez ses parents à Pargny. C'est alors que son ami Philippe Rozier et son père Marcel le font venir à Bois-le-Roi et qu'il peut enfin rebondir. André leur reste très reconnaissant et n'a pas oublié ce geste amical. Le hasard de la vie fera que plusieurs années plus tard, c'est André qui découvrira le Burggraaf qu'il proposera immédiatement à Philippe avec la formidable réussite internationale qu'on leur connaît aujourd'hui.
De retour dans le Nord un an et demi plus tard, André restera deux ans dans le Cambrésis, cinq au haras du Forest à Bondues. A quarante-sept ans, il semble avoir retrouvé une certaine sérénité et surtout garde une vraie passion pour son métier. Il dispose pour le début de saison de trois chevaux de 8 ans : l'étalon agréé Prodige des Etisses (Robin Z et Rosita d'Elle par Uriel), Phoenix Royal (Ecalgrain et Galante du Pas par Rivage du Poncel*Samsung) et Phenix de Noyelles (Président et Ariele du Quesnoy par Pelican d'Or*HN), un sept et un six ans de l'affixe Lesage, Quina de Loisne (Quat'Sous*HN et Ultra de Garenne par Kissovo) et Ratina de Loisne (Luccianno*HN et Caline de Fontenel par Iris Landai). Il vient de vendre sa bondissante Oldenburg Aloah à un junior. André assume enfin complètement son opinion sur le circuit de qualification aux finales de Fontainebleau des chevaux de quatre ans qu'il trouve trop éprouvant.
Un père champion olympique
On ne peut clore ce rapide portrait sans faire un clin d'œil à son père Marc. Faut-il rappeler qu'il fit partie de l'équipe de France championne Olympique à Montréal en 1976, une médaille d'Or acquise avec la jument d'un de ses fidèles propriétaires de l'époque le Docteur Trinez, Belle de Mars (Surioso et Tulipe par Herquemoulin). André, alors âgé de douze ans, se souvient très bien et avec émotion de la diffusion des parcours à la télé qu'il a regardés en compagnie de sa grand-mère malgré l'heure tardive à deux heures du matin, de la bouteille de champagne qu'ils ont alors ouverte en regrettant de n'avoir pas réussi à réveiller son jeune frère Christophe, six ans plus jeune que lui.
L'équipe de France coachée par Jean d'Orgeix aujourd'hui disparu était alors composée d'Hubert Parot et Rivage (Moutiers et Syleana par Free Man) qui vit maintenant au Maroc, Marcel Rozier et Bayard de Maupas (Nykio et Quita par Birtday Greetings) qui reste le pilier de Bois-le-Roi et Michel Roche et Un Espoir E (Fort National et Querida II par Khéredine) qui nous a quittés en 2004.
Marc qui fêtera ses soixante-dix-huit ans à la fin du mois dont cinquante-trois ans de mariage avec la discrète et efficace Jacqueline, reste une vraie référence en tant que juge SHF et ANSF et garde toujours l'?il brillant dés que l'on parle cheval. Une passion intacte qui engendre le respect.
Véro Lecocq
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