Carnet : Michel Rousseau
Michel Rousseau est décédé le 1er janvier à Sanary-sur-Mer où depuis une dizaine d’année il passait un retraire tranquille. Issu d’une famille d’homme de cheval, son père était directeur des Haras nationaux, Michel était né à Angers. Son parcours en Lorraine où son pére fut directeur de Rosières, débuta à l’Eperon messin et se poursuivit en Meuse à Jeand’Heurs jusqu’à sa rencontre avec Robert Petit, patron des Bergères de France qui décida de monter l’élevage de Louppy. C’est à Michel qu’il confia les rênes de l’affaire et pendant 15 ans, puisant aux meilleures origines croisées judicieusement aux bons étalons, il fit de cet affixe un label réputé et envié qui aujourd’hui encore perdure dans de très bonnes souches lorraines et normandes.
Après cet épisode, Michel exerça un temps à l’Etrier de Moselle avant de créer l’école d’équitation de Chesny qu’il céda à Antoine Jeanteur.
De son mariage avec Brigitte, sont nés deux fils. Son ami Alain Fortin qu’il considérait comme son 3e fils, lui rendit hommage : « La carrière de Michel a été multiple : jockey de course, cavalier de concours, il a connu le succès dans toutes les disciplines.
Mais c’est l’élevage qui le passionnait. Il avait le goût des juments dans le sang, douées à l’obstacle. Il rêvait chaque année d’un poulain meilleur. Il a toujours été novateur dans ses choix et croisements. Même ces derniers temps, en regardant la télévision, seuls les bons chevaux le faisaient sortir de sa sieste. Michel restera pour la communauté équestre l’exemple d’un homme de cheval, complet, toujours guidé par le sport donc un homme moderne ».
Il a souhaité que ses cendres soit dispersée au-dessus d’une terre d’élevage.
A son épouse, ses fils et à son frère Yvon, nous présentons nos respectueuses condoléances
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