Concours national de Dressage de Mulhouse : grande réussite et nouveaux espoirs
La société hippique de Mulhouse vient de vivre un week-end de dressage des plus exaltants avec près de 220 engagés dans les différentes épreuves Amateurs et Pro. Voilà de quoi susciter bien des espoirs pour tous les amateurs du genre qui ont eu
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le plaisir d’accueillir le cavalier olympique, Marc Boblet. Une dynamique que l’on doit pour beaucoup au président de la commission de dressage d’Alsace, Alexandre Groshenny, dont la passion et le dévolu pour cette discipline l’ont déjà mené vers bien des reconnaissances. Officiant en tant que Juge national depuis quelques années, il est de ce fait au contact des meilleurs cavaliers. C’est ainsi qu’il a su convaincre Marc Boblet de venir prodiguer ses conseils en Alsace. Après des séances destinées aux enseignants de la région, Alexandre Groshenny a donc concocté avec Marc Boblet une nouvelle formule, alliant épreuves officielles et coaching individuel : « J’avais envie de créer quelques chose de nouveau pour tous ces cavaliers amateurs un peu livrés à eux-mêmes dans cette discipline qui demande pourtant beaucoup de suivi. Le résultat est plus que probant et je remercie Marc d’avoir accepté ce rôle. Je remercie également tous ceux qui se sont démenés pour la réussite de ce concours avec une cinquantaine de bénévoles qui ont œuvré depuis plus de huit jours. » Alexandre Groshenny souligne également la présence de Claire Gosselin, l’entraineur national poney : « C’était l’occasion pour elle de faire une revue d’effectif en ce début d’année et d’observer également les jeunes couples en devenir. ?Nous avons réussi le pari de faire venir des cavaliers des quatre coins de la France. » En effet, outre la venue des nordistes de la famille Leclerc dont Pauline a remporté plusieurs épreuves, soulignons la présence de cavaliers du Sud avec notamment Lydie Karoutchi et la famille Mus venue de Marseille ou encore Edwige Roux du Rhône-Alpes. « La formule a séduit et les dotations étaient à la hauteur d’un national. Je crois qu’un certain capital sympathie nous a permis de faire venir du monde. C’est vraiment très positif et cela nous place dans les cinq premiers concours nationaux. » Un nouveau challenge réussi pour Alexandre Groshenny et son association qui a pu compter sur un sérieux coup de main de la nouvelle équipe dirigeante du Waldeck et de son président fraîchement élu, Patrick Martin.
La nouvelle dynamique du Dressage
Pour Marc Boblet c’est une façon dynamique de motiver les cavaliers et la preuve que l’on peut faire évoluer l’esprit du dressage dans une ambiance plus conviviale : « Il faut absolument s’appliquer à développer l’engouement pour cette discipline affublée dans notre pays d’une image un peu austère et désuète. Nous devons redonner toute sa dimension au Dressage par le biais d’enseignants suffisamment formés et de ce fait aptes à promulguer au mieux les notions fondamentales du dressage. La fédération s’est rendu compte du manque à ce niveau et met en place un système de formation et de suivi qui semble porter ses fruits. Quand on voit la passion et l’énergie que développent les cavaliers de ce week-end, ça vous donne envie de leur dire : Tenez bon ! On va y arriver! Une formule que Marc Boblet tient sans doute de son tempérament jovial et dynamique, déterminé à épousseter un peu les aprioris sur le dressage : « Outre les différentes performances techniques, j’ai vraiment apprécié l’engouement de chacun et ce quel que soit le niveau, pour donner le meilleur de soi. Cela crée une émulation et une dynamique, apportant ainsi la preuve qu’en dressage on peu aussi faire les choses très sérieusement sans trop se prendre au sérieux. Ce qui manque encore c’est la bonne médiatisation de la discipline mais là aussi on est sur la bonne voie. Nous devons aussi soutenir nos éleveurs français. Pourquoi continuer à saturer le marché du CSO et ne pas prendre l’option du cheval de Dressage ? Les allemands et les hollandais ont su créer des races types pour chaque discipline et les résultats suivent naturellement. Si ça marche chez eux pourquoi ne pas adapter le système chez nous en créant un label français ? Vraiment il y a de quoi faire et je suis certain que l’on est en train de prendre conscience du fait. Les sports équestres doivent être considérés comme un secteur économique à part entière. Pour cela on doit tendre vers une vraie professionnalisation du système sans étouffer pour autant les amateurs de toutes sortes qui sont le vivier de nos ressources et, bien sûr, de nos espoirs.»
Son discours semble en phase avec les cavaliers venus ce week-end à Mulhouse. Marc Boblet devrait maintenant laisser sa casquette de coach sur le banc pour renouer avec les compétitions après deux mois de repos bien mérité pour son Whitni Star. En ligne de mire il ya bien sûr les championnats d’Europe : « Je vais remettre Whitni Star en compétions dans le World Dressage Master. Ces épreuves sont en plein dans l’objectif des championnats et j’ai par ailleurs un bon 7 ans, Caretani (Holst. x Caretino) qui devrait prendre part à quelques bonnes épreuves cette saison. »
Une saison bien prometteuse pour l’un des couples phare du dressage français que nous ne manquerons pas de suivre...
C. G.
La nouvelle dynamique du Dressage
Pour Marc Boblet c’est une façon dynamique de motiver les cavaliers et la preuve que l’on peut faire évoluer l’esprit du dressage dans une ambiance plus conviviale : « Il faut absolument s’appliquer à développer l’engouement pour cette discipline affublée dans notre pays d’une image un peu austère et désuète. Nous devons redonner toute sa dimension au Dressage par le biais d’enseignants suffisamment formés et de ce fait aptes à promulguer au mieux les notions fondamentales du dressage. La fédération s’est rendu compte du manque à ce niveau et met en place un système de formation et de suivi qui semble porter ses fruits. Quand on voit la passion et l’énergie que développent les cavaliers de ce week-end, ça vous donne envie de leur dire : Tenez bon ! On va y arriver! Une formule que Marc Boblet tient sans doute de son tempérament jovial et dynamique, déterminé à épousseter un peu les aprioris sur le dressage : « Outre les différentes performances techniques, j’ai vraiment apprécié l’engouement de chacun et ce quel que soit le niveau, pour donner le meilleur de soi. Cela crée une émulation et une dynamique, apportant ainsi la preuve qu’en dressage on peu aussi faire les choses très sérieusement sans trop se prendre au sérieux. Ce qui manque encore c’est la bonne médiatisation de la discipline mais là aussi on est sur la bonne voie. Nous devons aussi soutenir nos éleveurs français. Pourquoi continuer à saturer le marché du CSO et ne pas prendre l’option du cheval de Dressage ? Les allemands et les hollandais ont su créer des races types pour chaque discipline et les résultats suivent naturellement. Si ça marche chez eux pourquoi ne pas adapter le système chez nous en créant un label français ? Vraiment il y a de quoi faire et je suis certain que l’on est en train de prendre conscience du fait. Les sports équestres doivent être considérés comme un secteur économique à part entière. Pour cela on doit tendre vers une vraie professionnalisation du système sans étouffer pour autant les amateurs de toutes sortes qui sont le vivier de nos ressources et, bien sûr, de nos espoirs.»
Son discours semble en phase avec les cavaliers venus ce week-end à Mulhouse. Marc Boblet devrait maintenant laisser sa casquette de coach sur le banc pour renouer avec les compétitions après deux mois de repos bien mérité pour son Whitni Star. En ligne de mire il ya bien sûr les championnats d’Europe : « Je vais remettre Whitni Star en compétions dans le World Dressage Master. Ces épreuves sont en plein dans l’objectif des championnats et j’ai par ailleurs un bon 7 ans, Caretani (Holst. x Caretino) qui devrait prendre part à quelques bonnes épreuves cette saison. »
Une saison bien prometteuse pour l’un des couples phare du dressage français que nous ne manquerons pas de suivre...
C. G.
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