Elevage du Buguet (81) : petit mais de qualité
Jean-Marie et Odile Cotinet sont installés à Algans, petit village à mi-chemin entre Toulouse et CastresPerchée sur les hauteurs d’Algans, le terrain des Cotinet occupe 12 hectares. C’est ici que quinze chevaux broutent paisiblement dans
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les pâtures. Quinze chevaux dont deux poulinières, c’est largement suffisant pour Jean-Marie et Odile Cotinet : « Un bon rythme de croisière pour nous deux » s’amusent-ils.
Le récit de Elevage du Buguet est avant tout une histoire d’amour. En tour premier lieu entre Jean-Marie et Odile, qui se sont rencontrés dans des clubs hippiques toulousains. Il est alors en formation de maréchal-ferrant, elle en formation de monitorat. Lui exerce toujours, elle a quitté le monde du cheval, du moins professionnellement.
Cela fait tout juste vingt ans que les Cotinet ont lancé leur élevage, en 1988. Les débuts sont un peu difficiles. « Nous avons eu une série d’échecs, c’est décevant, avoue Jean-Marie, ce n’est pas des mathématiques. » Elever des chevaux, c’est un métier. Ils se font aider par des professionnels, et au fil du temps arrivent à trouver leur voie. « Le temps de trouver ses repères » affirme Odile.
Aujourd’hui, ils ont leur modèle de cheval de sport bien en tête : « De beaux chevaux, dans le sang, très volontaires, qui ont le respect de la barre ». Les premiers poulains ne correspondaient pourtant pas vraiment à leurs envies. Sans rancune. « C’est l’apprentissage, il faut payer pour apprendre. Depuis sept ans, nos chevaux sont complètement sains. Nous avons franchi un cap. Ils sont plus athlètes. »
Une préférence pour les étalons français
Ils ont eu jusqu’à dix poulinières. Aujourd’hui, après une sélection rigoureuse des mères, elles ne sont plus que deux : Eurydice de Bace, une SFA alezan de 16 ans par Vas y Donc Longane et Tarentelle de Bace par Heros de Cavron, et Beauty du Serein, une SFA alezan brûlé de 19 ans par Quiniou et Diane VIII par Oh Rantzau Pie V. Toutes les deux sont de souche normande.
« Beauty est un très joli modèle, moderne, très jolie. Elle n’a pas eu le temps de faire beaucoup de résultats, nous l’avons depuis treize ans. Nous l’avons choisie pour son caractère, elle est gentille. J’essaye de garder ses filles, je préfère garder les souches », certifie Jean-Marie.
Eurydice a elle eu le temps de faire des résultats avec Brice Grugeon. C’est d’ailleurs en allant ferrer chez lui que Jean-Marie a eu le coup de cœur pour cette jument qu’il connaissait bien.
L’éleveur garantit que ses poulinières ont un caractère bien placé : « Ce sont des juments très volontaires, saines et avec une volonté étonnante ».
Les Cotinet vendent les poulains sous la mère, à six mois, sauf certains qu’ils gardent pour le débourrage. Les étalons sont choisis dans le privé ou aux Haras nationaux. « Celui qui nous semble le plus approprié pour nos juments, pas forcément celui qui est le plus à la mode. » Et la mode du moment est à l’étalon étranger. Le couple admet être attaché au « bon géniteur français », comme ils le nomment. « Nous ne sommes pas spécialement fâchés contre les étrangers, mais quand on voit des étalons comme Narcos, c’est dommage de laisser filer ce patrimoine génétique », indique Jean-Marie.
Pour lui, les chevaux étrangers sont certes au top niveau - il en a d’ailleurs déjà mis sur ces juments -, mais ils ne s’adaptent pas forcément à la monte française... « Nous n’avons pas la même méthode. »
L’Elevage du Buguet a produit entre 30 et 40 poulains, soit environ deux par an. Jean-Marie et Odile Cotinet s’attachent à suivre leurs produits et à choisir les étalons uniquement de visu, et non plus sur catalogue. Vintg ans après, le bilan est plus que positif. Les Cotinet s’occupent de leur élevage avec passion, et c’est le regard fier et le sourire aux lèvres qu’ils évoquent les produits ‘‘du Buguet’’ en passe de devenir des champions...
Amélia Blanchot
Le récit de Elevage du Buguet est avant tout une histoire d’amour. En tour premier lieu entre Jean-Marie et Odile, qui se sont rencontrés dans des clubs hippiques toulousains. Il est alors en formation de maréchal-ferrant, elle en formation de monitorat. Lui exerce toujours, elle a quitté le monde du cheval, du moins professionnellement.
Cela fait tout juste vingt ans que les Cotinet ont lancé leur élevage, en 1988. Les débuts sont un peu difficiles. « Nous avons eu une série d’échecs, c’est décevant, avoue Jean-Marie, ce n’est pas des mathématiques. » Elever des chevaux, c’est un métier. Ils se font aider par des professionnels, et au fil du temps arrivent à trouver leur voie. « Le temps de trouver ses repères » affirme Odile.
Aujourd’hui, ils ont leur modèle de cheval de sport bien en tête : « De beaux chevaux, dans le sang, très volontaires, qui ont le respect de la barre ». Les premiers poulains ne correspondaient pourtant pas vraiment à leurs envies. Sans rancune. « C’est l’apprentissage, il faut payer pour apprendre. Depuis sept ans, nos chevaux sont complètement sains. Nous avons franchi un cap. Ils sont plus athlètes. »
Une préférence pour les étalons français
Ils ont eu jusqu’à dix poulinières. Aujourd’hui, après une sélection rigoureuse des mères, elles ne sont plus que deux : Eurydice de Bace, une SFA alezan de 16 ans par Vas y Donc Longane et Tarentelle de Bace par Heros de Cavron, et Beauty du Serein, une SFA alezan brûlé de 19 ans par Quiniou et Diane VIII par Oh Rantzau Pie V. Toutes les deux sont de souche normande.
« Beauty est un très joli modèle, moderne, très jolie. Elle n’a pas eu le temps de faire beaucoup de résultats, nous l’avons depuis treize ans. Nous l’avons choisie pour son caractère, elle est gentille. J’essaye de garder ses filles, je préfère garder les souches », certifie Jean-Marie.
Eurydice a elle eu le temps de faire des résultats avec Brice Grugeon. C’est d’ailleurs en allant ferrer chez lui que Jean-Marie a eu le coup de cœur pour cette jument qu’il connaissait bien.
L’éleveur garantit que ses poulinières ont un caractère bien placé : « Ce sont des juments très volontaires, saines et avec une volonté étonnante ».
Les Cotinet vendent les poulains sous la mère, à six mois, sauf certains qu’ils gardent pour le débourrage. Les étalons sont choisis dans le privé ou aux Haras nationaux. « Celui qui nous semble le plus approprié pour nos juments, pas forcément celui qui est le plus à la mode. » Et la mode du moment est à l’étalon étranger. Le couple admet être attaché au « bon géniteur français », comme ils le nomment. « Nous ne sommes pas spécialement fâchés contre les étrangers, mais quand on voit des étalons comme Narcos, c’est dommage de laisser filer ce patrimoine génétique », indique Jean-Marie.
Pour lui, les chevaux étrangers sont certes au top niveau - il en a d’ailleurs déjà mis sur ces juments -, mais ils ne s’adaptent pas forcément à la monte française... « Nous n’avons pas la même méthode. »
L’Elevage du Buguet a produit entre 30 et 40 poulains, soit environ deux par an. Jean-Marie et Odile Cotinet s’attachent à suivre leurs produits et à choisir les étalons uniquement de visu, et non plus sur catalogue. Vintg ans après, le bilan est plus que positif. Les Cotinet s’occupent de leur élevage avec passion, et c’est le regard fier et le sourire aux lèvres qu’ils évoquent les produits ‘‘du Buguet’’ en passe de devenir des champions...
Amélia Blanchot
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