Festival du cheval arabe

du Cheval Arabe Alsace Grand Est (Acaage) et son comité qui ont réussi à réunir sur un même plateau cinquante-quatre éleveurs de tous horizons, France, Suisse, Belgique, Autriche, Allemagne, et un entraîneur qui représentait Nasser Al Masseid (Egypte) et Al Bidayer Stud (Emirats Arabe Unis).

 L’idée de coupler un concours régional le samedi à un international le dimanche permet aux membres de l’Acaage de pouvoir participer à deux événements, de se mesurer aux professionnels de l’international et d’échanger leurs expériences.

Voir ces magnifiques Chevaux Arabes évoluer dans le parc du Château d’Ittenwiller est un réel bonheur pour le public, mais complique la tâche des juges qui ont à les noter. Trois juges internationaux, MM. Tihlström et Poth pour la France, Mme Garde-Ehlert pour l’Allemagne doivent noter la tête, la tête et encolure, le corps, les membres et le mouvement des cent-sept chevaux engagés, du poulain à l’ étalon en passant par les poulinieres suitées. La moyenne donne la note qui définit le classement.Christian Haessler délégué des Haras nationaux jugeait le concours régional. Daniel Souppa, vice Président de l’Aca France, et Renata Schibler, suisses, assuraient la commission disciplinaire.

Si pour certains le modèle et allures n’est que du show, Jean-Claude Meng, délégué régional Acaage rappelle que « dans ce genre de présentation l’esthétique prend peut-être le pas sur la fonctionnalité mais en fait c’ est un modèle de dressage que l’on présente car on demande à son cheval de passer d’une excitation extrême à une position statique pour permettre le jugement... Pas facile ».

Félicitations aux éleveurs locaux qui multiplient leurs efforts pour que de telles manifestations puissent exister.

L. C.