Henri Kovacs : itinéraire d’un enfant doué
Il n’a que 19 ans et pourtant il a déjà participé à toutes les grandes compétitions seniors, dont le dernier championnat européen d’obstacle pour son pays, la Hongrie. Entraîné par Henri et Kathy Prudent depuis 2 ans, Henri Kovacs
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n’a qu’un seul objectif : le haut niveau.
Le rendez-vous est pris dans la maison familiale des Prudent, à Rosières-aux-Salines. Car c’est là, dans la demeure natale d’Henri Prudent qu’un autre Henri loge : Henri Kovacs. Partagés entre les Etats-Unis (une écurie à côté de Washington) et l’Europe (un point de chute chez les Gaspard à Rosières-aux-Salines), les Prudent font en effet partager leur vie trépidante à un adolescent hongrois qui ne vit que pour monter et apprendre le haut niveau au contact de ce couple mythique. ?« Il y a deux ans, ma mère a décroché son téléphone et a demandé aux Prudent s’ils pouvaient m’aider à devenir un meilleur cavalier » raconte Henri Kovacs dans un anglais parfait. « Mon père m’a tout appris. Il était cavalier professionnel et mon entraîneur. Dans mon pays j’ai tout gagné. Et il fallait que je parte pour pouvoir continuer à progresser » explique l’ado qui a déjà gagné, depuis 2000, pas moins de 12 titres de champion hongrois (cadet, juniors et même une médaille de bronze senior). Et quand on lui demande pour quelles raisons il a choisi de s’adresser aux Prudent, il répond simplement : « ma famille a toujours porté une grande admiration aux Prudent. C’est un couple qui compte dans le monde des chevaux. »
Alors qu’il ne parlait que sa langue maternelle et le Finlandais (pays natal de sa mère) Henri Kovacs débarque en octobre 2006 à Rosières pour une semaine, avec deux de ses chevaux. « Ce qui nous a décidés à le prendre sous notre aile, c’est son envie d’y arriver - et la force de persuasion de sa mère ! Il est venu avec des bonnes bases d’équitation. C’est un bosseur qui est conscient qu’on n’arrive pas à être un cavalier de haut niveau du jour au lendemain. De plus, c’est un garçon intelligent et qui a de bonnes manières » commente Henri Prudent. Il est également vrai que la période à laquelle Henri Kovacs est arrivé dans leur vie, a elle aussi été déterminante : « Lorsque la maman d’Henri nous a contactés, nous étions entrés avec Kathy dans une nouvelle phase de notre vie et nous avions le temps de nous occuper de lui » indique Henri Prudent. La coopération entre les Kovacs et les Prudent était lancée.
Dès 2007, le jeune Henri arrive avec trois chevaux dans les écuries des Prudent en France. Il participe à de nombreuses compétitions comme le CSI J de Fontainebleau, qu’il remporte. Mais il gagne également au Luxembourg, en Belgique, en Suisse et en Italie. Puis il enchaîne avec le « Winter Tour» en Floride… c’est d’ailleurs là-bas qu’il gagne son tout premier gros Grand Prix avec sa jument de tête Sassicaia II (ancienne jument de Grand Prix de Kathy) qu’il ne montait alors que depuis un mois.
Dès lors, les Prudent plongent le jeune homme directement dans le grand bain des compétitions seniors : « Nous voulons qu’il acquierre le plus d’expérience possible dès aujourd’hui. C’est pourquoi nous le faisons participer aux plus gros concours seniors comme les championnats d’Europe. Comme ça le jour où il aura un cheval exceptionnel et plus de métier, il aura moins de pression car il aura déjà couru ces échéances », explique Henri Prudent. « Alors certes pour l’instant les chevaux qu’il monte sont majoritairement à nous. D’ailleurs, c’est ma femme qui s’en occupe lorsqu’il n’est pas à la maison. Toutefois, nous allons commencer les démarches envers les sponsors… »
Le prochain objectif des deux Henri sera les Jeux Equestres Mondiaux du Kentucky en 2010. Pour s’y préparer, le jeune Hongrois ne reviendra pas en France l’année prochaine : il participera au « Winter Tour » en Floride, cet hiver puis au printemps il ira sur les concours qui se déroulent sur le terrain des Jeux Mondiaux. Ensuite, ce sera Spruce Meadows (Canada) l’une des plus grosses compétitions au monde.
Henri Kovacs, un nom à retenir.
Alix Thomas
Le rendez-vous est pris dans la maison familiale des Prudent, à Rosières-aux-Salines. Car c’est là, dans la demeure natale d’Henri Prudent qu’un autre Henri loge : Henri Kovacs. Partagés entre les Etats-Unis (une écurie à côté de Washington) et l’Europe (un point de chute chez les Gaspard à Rosières-aux-Salines), les Prudent font en effet partager leur vie trépidante à un adolescent hongrois qui ne vit que pour monter et apprendre le haut niveau au contact de ce couple mythique. ?« Il y a deux ans, ma mère a décroché son téléphone et a demandé aux Prudent s’ils pouvaient m’aider à devenir un meilleur cavalier » raconte Henri Kovacs dans un anglais parfait. « Mon père m’a tout appris. Il était cavalier professionnel et mon entraîneur. Dans mon pays j’ai tout gagné. Et il fallait que je parte pour pouvoir continuer à progresser » explique l’ado qui a déjà gagné, depuis 2000, pas moins de 12 titres de champion hongrois (cadet, juniors et même une médaille de bronze senior). Et quand on lui demande pour quelles raisons il a choisi de s’adresser aux Prudent, il répond simplement : « ma famille a toujours porté une grande admiration aux Prudent. C’est un couple qui compte dans le monde des chevaux. »
Alors qu’il ne parlait que sa langue maternelle et le Finlandais (pays natal de sa mère) Henri Kovacs débarque en octobre 2006 à Rosières pour une semaine, avec deux de ses chevaux. « Ce qui nous a décidés à le prendre sous notre aile, c’est son envie d’y arriver - et la force de persuasion de sa mère ! Il est venu avec des bonnes bases d’équitation. C’est un bosseur qui est conscient qu’on n’arrive pas à être un cavalier de haut niveau du jour au lendemain. De plus, c’est un garçon intelligent et qui a de bonnes manières » commente Henri Prudent. Il est également vrai que la période à laquelle Henri Kovacs est arrivé dans leur vie, a elle aussi été déterminante : « Lorsque la maman d’Henri nous a contactés, nous étions entrés avec Kathy dans une nouvelle phase de notre vie et nous avions le temps de nous occuper de lui » indique Henri Prudent. La coopération entre les Kovacs et les Prudent était lancée.
Dès 2007, le jeune Henri arrive avec trois chevaux dans les écuries des Prudent en France. Il participe à de nombreuses compétitions comme le CSI J de Fontainebleau, qu’il remporte. Mais il gagne également au Luxembourg, en Belgique, en Suisse et en Italie. Puis il enchaîne avec le « Winter Tour» en Floride… c’est d’ailleurs là-bas qu’il gagne son tout premier gros Grand Prix avec sa jument de tête Sassicaia II (ancienne jument de Grand Prix de Kathy) qu’il ne montait alors que depuis un mois.
Dès lors, les Prudent plongent le jeune homme directement dans le grand bain des compétitions seniors : « Nous voulons qu’il acquierre le plus d’expérience possible dès aujourd’hui. C’est pourquoi nous le faisons participer aux plus gros concours seniors comme les championnats d’Europe. Comme ça le jour où il aura un cheval exceptionnel et plus de métier, il aura moins de pression car il aura déjà couru ces échéances », explique Henri Prudent. « Alors certes pour l’instant les chevaux qu’il monte sont majoritairement à nous. D’ailleurs, c’est ma femme qui s’en occupe lorsqu’il n’est pas à la maison. Toutefois, nous allons commencer les démarches envers les sponsors… »
Le prochain objectif des deux Henri sera les Jeux Equestres Mondiaux du Kentucky en 2010. Pour s’y préparer, le jeune Hongrois ne reviendra pas en France l’année prochaine : il participera au « Winter Tour » en Floride, cet hiver puis au printemps il ira sur les concours qui se déroulent sur le terrain des Jeux Mondiaux. Ensuite, ce sera Spruce Meadows (Canada) l’une des plus grosses compétitions au monde.
Henri Kovacs, un nom à retenir.
Alix Thomas
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