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JSF de Saint-Lô : commentaires et sentiments

4-7 octobre Les JSF 2007 ont été relatées de manière très complète et illustrées dans notre édition du 19 octobre, servie à tous les adhérents de l’ARDCP.On retiendra pour les éleveurs champardennais le beau résultat obtenu par Michel Guiot Photo 1 sur 4
qui, outre l’approbation des trois mâles présentés à Saint Lô (un 2 ans et deux 3 ans), a remporté le concours des mâles de 2 ans (1er sur 59) avec Robby de Sivry, un Jeff d’Or né chez Robert Nivoix; a remporté la deuxième section des mâles de 3 ans (1er sur 21) avec Quid de Talma (Contendro - Nidor Platière), né chez lui et auteur de la meilleure note à l’obstacle toutes sections confondues; et a décroché 7,09 avec Quartz de Talma (Carthago - Qredo de Paulstra*HN), également né chez lui, note synonyme d’approbation.

Clin d’œil à nos amis et voisins lorrains pour féliciter le Vosgien Henri Laveine, éleveur du gagnant de la section des petites tailles des mâles de 3 ans, Qui voilà de l’Illon (Damiro B), acquis poulain et présenté par les frères Richard de Chambley-Bussières.

L’élevage de l’Est n’a pas de complexes à faire face à celui de nos amis normands.

Quant au rassemblement de poulains à vendre le samedi 6 octobre durant toute la matinée sur le terrain en herbe jouxtant le CPE, il fut un moment fort de ces journées.

Favorisé par un temps radieux, ce rassemblement de plus de cent poulinières suitées offrait un spectacle magnifique, témoignage de cette culture d’élevage et de traditions rurales de Normandie. S’ajoutait au spectacle l’affluence des amateurs ou professionnels venus en promeneurs ou en quête d’une acquisition.

Un catalogue très complet était distribué gratuitement à l’entrée et le volume des transactions aurait concerné environ 40 % des poulains présentés. Ce succès a convaincu les organisateurs de renouveler l’opération dans le futur, en l’améliorant encore s’il est possible.

L’automne à Saint-Lô était encore il y a quelques années le moment de concertations et de confrontations animées entre éleveurs et directeurs de haras venus ‘‘faire leur marché’’ à l’occasion de ces rassemblements d’étalons.

On y voyait nombre de directeurs de circonscriptions, accompagnés de leurs présidents de syndicats d’élevage, arpenter les aires de présentation, les écuries, questionner les naisseurs, les cavaliers, faire le siège des inspecteurs afin d’obtenir et de ramener ‘‘à la maison’’ l’étalon choisi avec les éleveurs.

Cette époque est semble-t-il révolue avec la disparition des inspecteurs, des directeurs et l’absence à ces journées de tout responsable de haut niveau de la vieille institution.

Le choix des étalons serait-il une occupation secondaire ne méritant pas que lui soit consacré le temps et l’attention de quelque décisionnaire ? La question se doit d’être posée mais à qui, en l’absence d’interlocuteur identifiable ?

Dominique Willaume

16/11/2007

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