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La famille Vanhersecke ou le goût du travail bien fait

Si pas moins de quatre générations de Vanhersecke se côtoient parfois lors des remises de prix, nous avons voulu en savoir un peu plus sur cette famille qui ne ménage pas ses efforts. Photo 1 sur 1
La doyenne, Aimée, qui reste toujours digne et d'une discrétion extrême peut vraiment être fière de sa descendance. Son fils Simon a commencé à travailler dans l'entreprise de volailles de son père Jean et grand-père Hubert dès l'âge de 18 ans. Sur la route tant en France qu'en Italie toute la semaine, Simon et son épouse Michelle vont quand même couper le cordon pour ouvrir un magasin de fromages à Billy Montigny. Une période difficile, financièrement, avoue humblement Simon avant de revenir quatre années plus tard, avec leur tout jeune fils Hervé à Strazeele. Une société familiale est alors créée en 1981 la SA Vanhersecke grossiste en volailles. Simon et son père vont y diriger jusqu'à une cinquantaine d'employés tandis que Michèle s'occupe du secrétariat.
Avec sa petite sœur Audrey, Hervé côtoie le poney club du Touquet le week-end et tout naturellement l'achat d'un premier cheval va suivre avec Operette, une trotteuse trouvée avec l'aide d'Anne Destinay. Puis un poney Moustique et d'autres qui vont permettre à Audrey de courir en CSI Poneys. Puis Hervé, le bac en poche, commence un Deug, une première année de médecine avant de s'engager un an dans l'armée au CSEM de Fontainebleau. Son année et demi de stage ensuite dans la famille Levallois va le conforter dans son choix de métier et il ouvre une écurie de propriétaires sur le site de Strazeele. Championnat de France à la Baule, quelques CSI puis construction d'un premier hangar en guise de manège dans la pâture attenante.
En parallèle la première poulinière arrive dans les écuries et l'élevage va prendre le nom du lieu-dit d'avant guerre « ferme Rooses ». Royaltie du Bec (Garitchou) dont le premier poulain un fils de Quidam de Revel, Jack des Rooses sera rebaptisé quelques années plus tard Allah Jabek pour se retrouver meilleur cheval de l'équipe d'Arabie saoudite aux Jeux Olympiques de Pékin sous la selle de Al Ramzy Alduhami. Ce couple participe aux Jeux Mondiaux de Lexington cette année.
En 2001, le Haras des Rooses ouvre une Ecole d'Equitation, organise son premier concours officiel, commence les challenges d'hiver puis logiquement met en place un CSI en 2006. Durant ces longs week-ends de compétition, Michèle ne quitte quasiment pas sa cuisine, Audrey gère la caisse, Simon sert au bar, en salle, procède aux remises des prix, s'occupe du relationnel et Hervé monte les pistes, passe le tracteur s'occupe de ses élèves et monte à cheval. Entourée d'une belle équipe de bénévoles, la famille au complet montre un bel exemple et n'est pas étrangère à la réussite grandissante des nombreuses activités au Haras des Rooses.
Pour 2011, pas question de se reposer sur ses lauriers et les projets ne manquent pas. Une carrière extérieure de 7.500 m2 Toubin Clément de 150 m x 50 m dont un paddock attenant de 50 m x 50 m - 72 Boxes en dur supplémentaires - Tribune amovible d'une capacité de plus de 500 places - Embellissement général de la structure actuelle - Compétitions sur deux pistes et au minimum une compétition nationale par mois et quatre CSI.
Quant à Audrey, esthéticienne, elle devrait ouvrir en février son centre de beauté à Hazebrouck.

Véro Lecocq
15/10/2010

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